Tuesday, November 26, 2013

C omo un camino en otoño


« Una de las formas de seducción del mal más efectivas es la incitación a la lucha. »

     



« Como un camino en otoño: tan pronto como se barre (balayé), vuelve a cubrirse de hojas secas. » (feuilles sèches)


     

« El verdadero enemigo te transmite un valor sin límites. »


      

« La fortuna de comprender que el suelo (sol) sobre el que permaneces no puede ser más grande que los dos pies que lo cubren. » (qui le couvre)



 « El hueco que la obra genial ha producido a nuestro alrededor es un buen lugar para encender nuestra pequeña luz. » 

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Stephen Thompson dans Un petit peu de Zelda

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P esadilla (cauchemar), tener pesadilla


Je lis, je lis les désastres européens comme une nouvelle d’Edgar Poe — et mon visage qui a la fièvre se reflète dans l’écran-papier journal du malheur de la couleur.
J’ai perdu des sacs dans la rue.
Il y a une croyance.
Elle est dans l’oubli.
C’est pour ça.
Presque rien n’a écrit — et tout encore.
Oui.
Presque rien.
Et je lis les désastres à venir, très bien décrit.

« La City a conduit une « blitzkrieg » de deux ans pour tenter en vain de casser la zone euro. À partir de maintenant l'Euroland va chaque année accroître la pression pour réduire la puissance déjà déclinante de la City. Et David Cameron comme les eurosceptiques britanniques financés par les hedge funds ne pourront pas grand-chose au fait que quoi qu'ils en pensent, seulement 15km séparent Douvres de Calais. »

L ’Abandon du lien du sang


« « C'était la nuit, et la pluie tombait ; et quand elle tombait, c'était de la pluie, mais quand elle était tombée, c'était du sang. » Ces mots d’Edgar Allan Poe s’appliquent à merveille au lent processus de dislocation mondiale en cours, où tous les événements en apparence anodins (« la pluie ») viennent se combiner pour saper les fondations du système international qui se meurt (« le sang »). Si ce processus est lent, si ces événements peuvent paraître anodins, c’est paradoxalement parce que la crise actuelle est la première crise systémique véritablement mondiale : bien plus profonde que 1929, elle touche tous les pays et bouleverse le coeur du système. Là où 1929 était une crise d’adolescence de la nouvelle puissance mondiale, les États-Unis, nous vivons actuellement les derniers jours d’un condamné, et ce condamné est la superpuissance qu’on a connue depuis 1945. Mais toute l’organisation du monde s’est bâtie autour des États-Unis et personne n’a intérêt à ce qu’elle s’écroule avant d’en être complètement découplé. Il s’agit donc pour tous de s’en dégager en douceur en sauvegardant les apparences usuelles afin d’assurer une transition sans heurt, ce qui explique la lenteur du krach en cours.
C’est un peu comme des parents qui tentent de quitter la chambre de leur bébé à pas de loup pour éviter qu’il se réveille et se remette à brailler : le bébé est le dollar, et les parents sont indignes puisqu’ils sortent pour l’abandonner. »

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N e pas surestimer...

    
« Simplemente, no sobrestimar lo que he escrito; de otro modo se me volvería inalcanzable (inaccessible) lo que aún espero escribir. »

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F leur


Cher Yves-Noël,

J'ai regardé, découvert et lu avec délectation ton blog et les extraits de certains de tes spectacles, cela me réconcilie avec le théâtre contemporain que j'ai délaissé à tort depuis quelques années alors que cela fut une nourriture intense à ma recherche en cinéma. La résidence au 104 que j'ai eue en 2009 m'avait donné le grand bonheur de renouer avec quand je préparais, écrivais mon film, j'y ai rencontré Claude Régy que j'ai tant aimé plus jeune et Dréville, son égérie, mon héroïne après Delphine Seyrig et Lydia Lunch ! 

Les images extraites de tes spectacles  conjuguent surréalisme et incarnations, lyrisme silencieux et punk rock surnaturel enfin rejoints dans une grâce des peaux et du béton, chorégraphie des sons et psaumes en voix, les grandes jungles de nos imaginaires repeuplées sous nos yeux en pleine chaire, cœur saigné, contre la dictature du naturalisme bien pensant sur les planches et au cinéma… 

Je viendrai aux Bouffes du Nord me faire du bien pour découvrir ton prochain spectacle ! En attendant, poursuivons la conversation très bientôt quand tu le souhaites, autour d'un thé ou autre selon l'heure !?
Je t'envoie les liens de mon film Stalingrad lovers qui sort en janvier — et non plus le 11 décembre — dans un autre mail, 

Bien chaleureusement, 

Fleur 

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T oda Revolución...


Aujourd’hui, j’ai perdu un sac rose qu’Annick était venue m’apporter. Le sac contenait 2 robes Hermès vintage. Dans le sac, j’ai mis ensuite mes cahiers de cours et mes notes. J’ai acheté ensuite 2 livres à La Hune, Les Amours suivants, de Stéphane Bouquet et un essai sur Lovecraft, de Houellebecq. A partir de ce moment, je ne me souviens plus de ce sac. Je me souviens encore y avoir glissé les livres à La Hune, avant d’aller chez le dentiste, mais, ensuite, je ne me souviens pas... Le dentiste n’a pas retrouvé le sac. La banque était fermée quand j’ai appelé. Le magasin bio ne l’a pas retrouvé non plus. Au sortir du magasin bio, je n’avais qu’un sac quand je me suis dépêché pour rejoindre May à qui j’avais donné r-v à 4h chez moi... Je l’ai probablement oublié dans le panier d’un Vélib’, ça m’est déjà arrivé plusieurs fois... 

« Toda revolución se evapora y deja atrás sólo el limo de una nueva burocracia. »

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E tat d'esprit








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L ’incompressible beauté d’Ana Pi à contre-jour


Eh bien, encore une fois, sublime travail de nos oiseaux des îles ! Rien à (re)dire, ces animaux sont la chance de la France. Ce studio de la Ménagerie, 1000 fois vu, est instantanément remis à 9. C’est indescriptible comment c’est beau, Ana Pi en point d’interrogation… François et Cecilia : cosmiques, astrophysiques, projections dans le futur, dans la réalité… Brillants et ténébreux comme la vie, la vie des étoiles, la nuit inconnue, la conscience. Graphisme, positions astrales. Projecteur unique, mais en miroir. 2 lunes. Dédoublement pur de la représentation. Le noir et le vide intense. Et dans les vitres de la nuit. Unité magnifique de l’infini. (Voyez dans quel état cela me met !) (Cet état : l’amour.) Il s’agit de déclamer des constellations (comment dire ?) Vous savez que tout se passe à l’échelle cosmique ? Et le mal que vous faites à la terre, vous le faites à l’univers entier ; et le bien que vous faites à l’univers entier, vous le faites aussi à la terre. Oui, il n’y a aucun progrès depuis les grottes de Lascaux et la nouvelle « création » de Bengolea-Chaignaud en est (encore) la preuve. (Encore faut-il être au niveau des grottes de Lascaux.) Merveille terrifiante, splendeur de l’enthousiasme, célébration de la vérité. (Aucun voile de lumière pour nous séparer du tout.) L’incompressible beauté d’Ana Pi à contre-jour...

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Ana, François, Cecilia



E l Cascador


« Cascar una nuez no es realmente un arte, y en consecuencia nadie se atrevería a congregar a un auditorio para [manque un bout], entonces ya no se trata meramente de cascar nueces. O tal vez se trate meramente de cascar nueces, pero entonces descubrimos que nos hemos despreocupado totalmente de dicho arte porque lo dominábamos demasiado, y este nuevo cascador de nueces nos muestra por primera vez la esencia real del arte, al punto que podría convenirle, para un mayor efecto, ser un poco menos hábil en cascar nueces que la mayoría de nosotros. »

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