Wednesday, March 06, 2019

« Et sous ces épaisseurs de matière et de nuit »

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« Contre cette obsession domestique, je voudrais aujourd’hui vous proposer celle qu’on pourrait appeler une anthologie de la dérive où plutôt une cosmologie de la dérive où tout dans le monde est obligé à se déplacer, à se transformer, à changer de maison, à migrer. Je voudrais commencer à tisser une image du monde où être en vie et rester en vie signifient être constamment à la dérive et obliger tout, vivants et non vivants, pierre, eau, air, feu, éléphants hommes, chênes, virus à se déplacer et à être déplacé, à se métamorphoser sur place et à transformer en se métamorphosant tout ce qui les entoure. Cette dérive a lieu à tout endroit et à tout moment et surtout elle a plusieurs dimensions, elle a lieu sur plusieurs plan, simultanément à tel point que tout, littéralement tout, est à la dérive et selon des trajectoires résolument différentes et contradictoires. » 

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L a Fée Morgane (2)


Oh, là, là, c’est bouleversant, Rohmer, comment j’ai pu passer à côté de ça jusque là ? J’ai vu Conte d’été et maintenant Conte d’hiver. C’est incroyable, je ne sais même pas comment c’est possible, comment c’est fait, avec quelle obstination, quelle croyance. J’ai eu du mal à me concentrer sur celui-ci parce que je suis furieux qu’on ne me donne pas de travail (j’ai tellement à faire) et que la seule perspective que j’avais a été repoussée sinon annulée, que c’est arrivé hier et que je me suis réveillé à 4h en insomnie et que je suis tombé malade. Mais, voilà, voilà la vie du chômeur, il ne s’y passe rien, rien de racontable, rien d’aimable, et puis, dans cette vie, un film, un conte. (Sur Arte.)


« Si j’étais Dieu, je te chérirais tout particulièrement », dit un homme à la femme qu’il aime et elle répond : « Et pourquoi ? »

U n roman, résumé


« Silence bourgeois de feutre, de velours et de bonne éducation. »

« Je dois dire que je n’ai jamais connu d’aussi beaux crépuscules. L’été n’en finissait pas de mourir. Les avenues désertes. Paris absent. »

« Ma fatigue rongeait, comme un rat, tout ce qui m’entourait. »

« On finit par trouver naturelle la disparition des choses. »

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Titre :
Tomber amoureux de plusieurs personnes à la fois, et vivre un amour avec chacune d’elle en même temps, cela vous a-t-il déjà effleuré l’esprit ?

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L e Désir


« Auparavant,  il  avait  répété  avec  ferveur,  je  m’en  souviens maintenant, ce court poème où Walt Whitman se remémore une nuit partagée  devant  la  mer  et  durant  laquelle  il  avait  été vraiment heureux.
— « Si  Whitman  l’a  chantée,  observai-je,  c’est  parce  qu’il  la souhaitait et qu’elle n’eut pas lieu. Le poème est plus beau si 
nous devinons qu’il est l’expression d’un désir et non point  le récit d’un fait.
Il me regarda un long moment.
— Vous le connaissez mal, s’écria-t-il. Whitman est incapable de mentir. »

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« Je crois pas que je puisse aimer une fille qui n’est pas amoureuse de moi — et comme il n’y en a aucune qui m’aime, eh bien, je n’aime personne. »

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Tu n’aurais pas des nouvelles à me donner, mon homosexuel préféré ? J’ai fini de travailler. J’aimerais bien recommencer, mais pour cela il faudrait que j’en retrouve (du travail). 
T’embrasse, apprends-moi tout, les langues, les voyages, l’amour…
Yvno 

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L e Costume


Mon petit Ambroise, j'ai pensé à toi récemment, mais j'ai eu du mal à me souvenir de ton nom, cela parce que je me fais vieux et qu'on ne se voit pas assez souvent pour qu'on ne s'oublie pas. Mais j'ai pensé à toi parce que j'ai lu dans une lettre de Tchekhov qu'il disait que le succès des 3 sœurs dépendait d'avoir « trois jeunes et bonnes actrices et des acteurs qui sachent porter le costume militaire ». Je t'aime, YN

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