Friday, January 02, 2009

I will love you forever and a day

(Les métaphores)






Pierre, blog de sel… Rêves inaccessibles… Mais il écrit – entendez !
Le temps s’écoulant au milieu de la nuit. Frédéric m’envoie un article sur les « autoréducteurs »*. Ils sont courageux, ces gens ; maintenant, ils passent en justice. Dieudonné s’explique sur ses provocations : toujours provoquer plus fort. Toujours plus fort. Je pense qu’il va finir par se faire descendre… Gris, rives, grèves, nuées. Et le mot qui dit : « les étoiles sont comme des yeux ». J’apprends un nouveau surnom des dirigeants : « Blingbling et Crucruche ».

Nuestras vidas son los ríos
Que van a dar en la mar
Qu’es el morir


Le sentiment qui parfois s’empare de nous que la vie est un rêve... Et trancher l’étoffe en l’affirmant ! (La phrase sévère de Shakespeare – such stuff.) Le poète dans le ton poserait la question. Ici, en allemand : Ist mir mîn leben getroumet, oder ist es war ?

Et cette hésitation, l’essence, l’étoffe de rêve de nos existences…

Et puis comme Pierre est un papillon… Pas un tigre, un papillon. J’ai cru d’abord que c’était le rêve d’Hélèna, non, c’était son rêve à lui. Ou de Clélie.
« Ses yeux papillonnèrent avant de s’ouvrir complètement. »

Chuan Tzu n’a pas rêvé qu’il était une baleine ou une machine à écrire… Il n’a pas rêvé qu’il était Blingbling ou Crucruche…

La vie est un songe.

La mort, métal dur, nuit précoce.
Affinités essentielles…

Le poète, quel qu’il soit, appelle la lune « le miroir du temps »… La mer : « la route des baleines ». Le sel : « la sagesse ». (Et le poète est aveugle puisqu’il écrit et qu’il lit.) Le sang, « l’eau du serpent » (avec l’épée qui la boit, l’épée malfaisante). Etc. Bataille, « tissu d’hommes »… Elle s’avance en beauté, comme la nuit. Comme la nuit s’avance en beauté, comme elle…
She walks in beauty, like the night.

Bon, assez pour aujourd’hui. (Tout ça pour rattraper l'temps !)






* http://www.lexpress.fr/actualite/economie/monoprix-porte-plainte-contre-les-autoreducteurs_729191.html

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Le rêve d’Hélèna

(où l'on remarque encore le mot « pierre »)






je ne comprends pas porquoi mon cheval cherche ma main a chaque fois et peut la lécher pendant un quart d'heure!!!!!si quelqu'un peut me répondre je suis toute ouie!!!!!!!!merci

il parait que c un signe d'affection..mais ca peut aussi, cacher un manque de sel

Achète lui un bloc de sel

oui s i il n'a pas de pierre de sel met lui en une a dispo.
moi le mien en aune mais il me léche aussi comme sa a été dit plus haut il parait que ces un signe d'affection.

J'en ai un qui me lèche en permanence enfin dès qu'il le peut, et pas que les mains. Il lèche mes vêtements aussi. Même quand je lui fais les antérieurs, il se tord le cou mais il lèche et relèche. Il a une pierre à sel. Je ne sais pas trop ce que cela veut dire non plus. Moi je laisse faire, parfois je dis non quand même et j'essaie de le focaliser sur autre chose. Les léchouilles, il adore.

oui en generale un cheval qui leche cherche le sel que l on a sur les mains
par contre pour le signe d affection j en avais pas entendu parler
mais je veux bien y croire

en meme temps si il nous montrait son affection en nous mordillant le dessus du dos je pense que j apprecirai pas trop

Moi mon poulain me gratouille le dos mange mes cheveux et passe sa téte doucement sur tout mon corps

nous ils ont 4 peirres a sel différentes , pourtant on a 2 grand lecheur , signe d'affection je sais pas trop mais je pense pas que ce soit un manque de sel !

Idem le mien ne manque pas de sel mais adore me lecher!
Il ne le faisait pas du tout quand il est arrivé a la maison, il était assz sauvage vis a vis de l'homme, maintenant nous sommes tres complices donc c'est fort possible que les léchouilles soient une preuve d'affection!

je pense aussi ke c par affection, mon poney ki a toujours eu un bloc de sel, cela fait 10 ans kil me laiché la main sauf si je le dispute la je né le droit à rien

moi pareil mon loulou me leche les mains et meme ma veste etc....
et pourtant il a un bloc a sel

moi aussi j'ai un grand léchouilleur, c'est mon gos Jason! il lèche tout et tout le temps mes mains, la veste, mon pantalon, les barrières, les copain........ c'est aussi un grand machouilleur, tout y passe, je compte plus les paires de rênes qu'il m'a boufé le saligo!
c'est quand même chiant des fois, quand il vient de manger du pain par exemple, ma veste deviens un depot de miettes mouillées

Mon cheval lèche aussi , le visage , les mains , les bras ... etc , perso ça me gonfle j'suis pas un pote cheval . Je ne pense pas que ce soit un signe d'affection mais ce n'est que mon avis
Il a deux pierres à sel .

mon cheval léchouille tout ce qu'il peut et déteste le sel ( je me suis ruinée en pierres à sel de toutes compositions, formes, couleurs , goûts ... )
ça n'est visiblement pas méchant , mais c'est ... mouillé !

je pense qu'il manque de minéraux et comme ta main en est un vrai nid...!
Achete lui une pierre a sel!

Sinon si il en a deja une et ben c'est surement un signe d'affection

misstornado : Ce n'est pas comme s'il léchait les murs ! le mien a horreur du sel , et comme tu peux voir ci-dessus , ça ne l'empêche pas de léchouiller de bon coeur ! ce n'est pas forcément un manque de minéraux

C'est pas un manque de sel mais un manque de fer!
Quand ma jument était en boxe, elle léchait tout, la porte, la poignée nos mains. Je l'ai mise au parc et maintenant elle ne lèche plus du tout!
L'herbe étant beacoup plus riche en fer que le foin elle a perdu cette habitude.

le mien idem, il a des compléments vitamines , minéraux (dont sel) et pourtant lèche bcp! (ou mordille mes fringues )

je crois qu'il le fais aussi pr se "rassurer" car il lèche sans interruption pdt que le véto le soigne par exemple ou bien avc un nouveau maréchal etc....

il a besoin de contact

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Le livre d’occasion, 2 – Le macho, 4

Et le langage est en perpétuel changement… Aussi mobile et évanescent que l’eau du fleuve. Toi, Pierre.
Ton visage est un masque.

« Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas de raison de nous inquiéter trop à propos des classiques, parce que la beauté est toujours près de nous. »

A sunset-touch.

« (…) la beauté est tapie autour de nous. Elle peut venir à nous dans un film, elle peut venir à nous dans une chanson, et nous pouvons même la découvrir dans les pages d’un grand écrivain. »

Il faut la sécurité, « when we’re safest »… Toi, Hélèna.

Hélèna qui tenait à me préciser qu’elle aussi était un macho. « Professionnellement. » Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, qu’elle pourrait toujours être un macho, « professionnellement », que je la verrai toujours comme une petite fille. Ça semblait l’apaiser…

Des enfants n’ont pas cessé de nous regarder pendant tout le repas, j’avais l’impression de jouer. À la fin, j’ai dit : « Au revoir, les enfants, bonne journée et bonne année ! »

Mais le premier vers nous suffit.

Just when we’re safest, there’s a sunset-touch,
A fancy from a flower-bell, some one’s death,
A chorus-ending from Euripides.
(Robert Browning.)

On entend, de la rue, une très belle musique techno (ce qui est rare…)
L’instinct nous précipite. Bande-son : un orage. Et sinon… les bruits habituels, les bruits parasites. L’enfoncement quand tout est prêt. Semi-human sex machine.
Moans and groans. A beeline.

Il y a trop de beauté en ce monde.

« Encore que je ne sache pas si j’ai été un homme particulièrement heureux (j’espère qu’à soixante-sept ans, âge plus que mûr, je serai heureux), je crois toujours que la beauté nous entoure. »

Nous savons ce qu’est la poésie.

« Nous le savons si bien que nous ne pouvons pas la définir par d’autres mots, pas plus que nous ne pouvons définir la saveur du café, la couleur rouge ou jaune, ou la signification de la colère, de l’amour, de la haine, du lever du soleil ou de notre amour pour notre patrie. Il s’agit de réalités si profondes qu’elles ne peuvent s’exprimer qu’au moyen des symboles que tous les hommes ont en partage. »

Pleurs (à la relecture).

« Qu’est-ce que le temps ? Si l’on ne me pose pas la question, je sais ce qu’est le temps. Si l’on me pose la question, je ne le sais plus. »

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Le macho, 3

L’homophobie, ça existe ou Qui peut bien manger tous ces poulets qui tournent ?*

L’homophobie, ça existe, mais je suis obligé, en c'moment, de mettre la pédale douce pour pas vexer Pierre. Hélèna me dit que David m’aime bien (j’étais gentil avec lui au réveillon), mais il en a marre que je le prenne pour « l’homosexuel de service ». Je dis à Hélèna de lui dire : « L’homophobie, ça existe. »



* titre d’Hélèna






La Sardaigne

Je dis à Hélèna que je lis des conférences de Borges, que c’est aussi bien que ses nouvelles, c’est pareil, elle est étonnée – et je lui dis que je vais en mettre des citations sur mon blog, que j’en ai déjà mises, que j’ai pensé à elle en le faisant (« Et à Pierre. », j’ajoute, un peu pervers). Elle me dit qu’elle n’aime pas les citations.

Oh, cette fille, mon Dieu ! Elle n’aime pas les citations, elle n’aime pas la poésie et elle veut partir en voyage avec moi ! Je ne suis pas sûr qu’elle soit bonne en voyage, je pense qu’elle est meilleure à la maison. Un exemple : la Sardaigne. « Oh, mais en Sardaigne, c’est toi qui étais infect ! »

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Le livre d’occasion

Lire pour rire.
Il y a le secret. Le secret-dépense.



« Moi ? j’étais la main ! simplement : la main ! »

Mirrors in metal. The endless continuity.
The long siestas.

Des livres le long du livre.

« C’est en absorbant la poésie comme un alcool que je suis arrivé à une conclusion définitive à son propos. »

« Nous passons à la poésie, nous passons à la vie. Car la vie, j’en suis convaincu, est faite de poésie. La poésie n’est pas étrangère à la vie, la poésie, comme nous allons le voir, nous attend au coin de la rue. Elle peut nous sauter dessus n’importe quand. (…) Mais les livres ne sont qu’occasions de poésie. (…) Si le bon lecteur se présente, les mots – ou plutôt la poésie qui est derrière les mots, car les mots eux-mêmes ne sont que des symboles – reprennent vie et nous assistons à une résurrection du verbe. (…) Car les œuvres parfaites en poésie ne paraissent pas étranges, elles paraissent inévitables. »

Too precious you.

« Je pense que la première lecture d’un poème est la seule authentique, et qu’ensuite nous nous berçons de l’illusion que cette première impression se répète. (…) Ainsi pourrait-on dire que chaque fois, la poésie est une expérience nouvelle. »

L’art advient chaque fois…

L’émotion, l’émotion de la chair de la lecture…

Bernard Shaw : « Je crois que le Saint-Esprit a écrit non seulement la Bible, mais tous les livres. » Le Saint-Esprit dont le temple est le cœur pur des hommes. « Un livre est occasion de beauté. »

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Un nouvel amour

Transfiguré dans sa mémoire

J’ai vu que Pierre reprend le mot que j’employai, « ectoplasme », il a changé son exergue, il me semble d’« Élégies parisiennes », très beau, en « Notes ectoplasmiques ». Ectoplasme fait partie de ces mots que j’emploie sans savoir ce que c’est, presque uniquement une sonorité, ayant vérifié déjà mille fois la définition, ce mot (et quelques autres) existe comme un rêve… Aujourd’hui, le 2 janvier, il a rechangé. « Poésie ectoplasmique » est mieux et il a ajouté : « Work in moral progress » Oh, oh ! 2009 n’a qu’à bien se tenir, ça va fuser ! (Je le souhaite.)

Et moi, mon problème, c’est que je n’ai pas la place de rien dans ma vie. Faudra-t-il sacrifier Pierre ? Aimer Hélèna suffirait à remplir une vie. J’ai essayer de faire que ce soit une seule chose. Mais aimer une chose me prend toute ma vie. Borges (jeune) dit : « La vie et la mort ont manqué à ma vie, de cette indigence mon amour pour ces bagatelles. » Le cosmos, l’éternité, les mystères du temps qui passe et de l’identité qui demeure, et ce sens caché…

Los rumores de la plaza quedam atrás

Revu Frédéric Danos, tellement beau ! Je lui ai dit qu’il ferait un beau Lorenzaccio, lui aussi (on venait de voir la pièce) et il m’a dit que c’est ce que lui disait sa tante quand il était petit. (« Ne suis-je pas une tante pour toi ? »)

Parcourant déguisé les rues de Londres






Et la chaleur tremble… C’est le train qui passe qui fait trembler la vaisselle comme un couvercle de sable, le train lourd et le mot, aussi, « infinitésimal ».

Aujourd’hui, 2 janvier, il fait beau et blanc. Écrire et lire est une maladie de l’intérieur. Vite, Charles d’Orléans !

Dieu, qu’il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle !
Pour les grans biens qui sont en elle,
Chascun est prest de la louer.

« Avec toute l’ambiguïté sémantique du mot « louer ». », disait Philippe Le Guillou, l’autre jour à table (en 2008), « Louer Chantal. »

C’est difficile de parler de certaines choses, alors Charlotte Rampling : « I’m crazy about love. Sex and love. » Taboo subjects. La danse du beaucoup trop jeune. Much too young. La caméra immature.

Elle voulait un enfant, cette femme blanche, elle voulait danser avec un enfant. « We were just having fun. », « On s’amuse, c’est tout. » Les noirs sont sur la plage comme au paradis et ça pose question, je pense, car le paradis n’a qu’un temps. Comme une addiction secrète. Il va falloir dire autre chose.

Je m’aperçois que j’influence Pierre, j’espère en bien. Il a l’air content. Lécher sa peau (si c’était possible) serait l’influence que j’aimerais… (pratiquer particulièrement, homosexuellement).

Olivier Bertrand m’a envoyé une carte de vœux où je suis en photo avec lui, l’entourant d’un bras. Je suis vilain sur la photo et lui très beau, mais ça ne fait rien : l’attestation d’une amitié. On était brouillé, il a réussi son coup : je l’aime comme au premier jour (de la nouvelle vie) !


Sur cette photo, je ressemble, en tout cas, à la fois à mon frère et à ma sœur ! Tirésias.

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