Monday, December 02, 2013

¿ Has visto la última película de Almodovar ?


Photo Marc Domage. Bobo (il a voulu que j'enlève son nom, ce con, 9 septembre 22) dans Un petit peu de Zelda

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I gual que un niño



« Hoy en mi ventana brilla el sol
Y el corazón
Se pone triste contemplando la ciudad
Porque te vas.
Como cada noche desperté,
Pensando en ti,
Y en mi reloj todas las horas vi pasar
Porque te vas.

Todas las promesas de mi amor
Se iran contigo.
Me olvidaras, me olvidaras.
Junto a la estación lloraré
Igual que un niño
Porque te vas, porque te vas,
porque te vas, porque te vas.

Bajo la penumbra de un farol
Se dormirán
Todas las cosas que quedaron por decir,
Se dormirán.
Junto a las manillas de un reloj
Esperaran.
Todas las horas que quedaron por vivir,
Esperaran.

Todas las promesas de mi amor
Se iran contigo.
Me olvidaras, me olvidaras.
Junto a la estación lloraré
Igual que un niño
Porque te vas, porque te vas,
porque te vas, porque te vas.

Todas las promesas de mi amor
Se iran contigo.
Me olvidaras, me olvidaras.
Junto a la estación lloraré
Igual que un niño
Porque te vas, porque te vas.

Todas las promesas de mi amor
Se iran contigo.
Me olvidaras, me olvidaras.
Junto a la estación lloraré
Igual que un niño
Porque te vas, porque te vas,
porque te vas, porque te vas. »

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A utorretrato


« J’ai cette espèce de facilité à voir le côté terrible des choses. »
     
« C’est quoi, la poésie ? — et c’est une réflexion qui est compatible avec cette survie. Cette survie brutale et sauvage. »

« Moi, ce que je veux, ce sont des corps qui ne s’interrogent pas, qui ne se posent pas de questions, qui sache être. Et, en fait, ça se fait assez facilement quand on travaille avec des acteurs qui ne sont pas professionnels. Ce sont des gens qui ne se posent pas de questions, ils ont une nature brutale, bestiale sur scène. […] Avec ces gens-là, vous avez une espèce de tranche de vie naturelle de nature sauvage, ils ne travaillent pas autour d’un processus intellectuel, ils sont « nature ». Et, après tout, on a un être vivant sur la scène qui, elle, est par déf un environnement artificiel et cette mise en relation, c’est ce qui vraiment me plaît beaucoup et que j’adore, mais c’est, en même temps, ce que j’aime aussi beaucoup et c’est ce que j’admire beaucoup chez les grands acteurs […] Tous ces gens-là savent faire ça et, ce que j’aime, en fait, c’est de mettre en conflit ou de faire entrer en conflit ces 2 mondes, celui des acteurs professionnels et non professionnels. »

« Moi, ce que je veux, c’est que la scène soit corrompue par la vie et réciproquement. D’ailleurs, ça m’a posé quelques petits problèmes à l’occasion, ça a pu avoir des conséquences sur ma  propre vie, des  conséquences même définitives dans ma vie, des changements, des amours, des désamours, des haines, des douleurs… D’ailleurs, c’est si vrai que ma vie a fini par se transformer en carnet de notes, un petit carnet où je prends des notes et, évidemment, ceci influence sur ma vie, sur mes relations — et ça c’est fait sans préméditation de ma part. On ne peut pas dire que j’ai une sorte de point de vue ou de démarche intellectuelle initiale, plus maintenant, plus jeune effectivement, alors j’écrivais des grandes conférences fleuves où j’expliquais, je justifiais mon travail en parlant de Derrida, en citant l’un, l’autre… »

« Pour pouvoir parler de la matière de ce dont on parle, il faut se défaire, se détacher de la morale pour un temps. On peut faire 2 choses quand on fait un scénario, on peut juger ou ne pas juger. On peut tout à fait regarder l’être humain sans le juger. »

« C’est avec ce pire de moi que je travaille. »

« Ce que je ressens, je dirais, à chaque fois que je viens rompre le pacte social. »

« C’est vraiment sur scène que je peux rompre ce pacte social sans finir soit en prison, soit dans une maison de fou, à l’asile. Ce que je fais, en fait, c’est que je construis, en fait, des prisons et des asiles de fous sur scène. Il est vrai que la pensée me donne cette liberté absolue, cette liberté de penser qui m’appartient, donc je peux me permettre de rompre le pacte social sur scène. Si je le faisais, évidemment, dans la vraie vie, je prendrais des pistolets et je descendrais dans la rue. »

«  Moi, j’ai besoin de conclure, si vous voulez, la fiction en passant à la confession. Je finis l’un dans l’autre. […] Moi, j’ai besoin d’expliquer à tous les niveaux, au niveau de la fiction, au niveau, si vous voulez, documentaire et au niveau de la confession, la réalité. Donc je fais un entrelacs entre ces 3 réalités et j’aime cette bataille qui se fait entre l’aspect document, le côté fiction […] ce que je veux, c’est que l’on comprenne ce dont je parle, c’est une obsession chez moi. Et, de la même manière, j’ai qqch qui m’obsède, c’est un véritable besoin de vérité — la vérité par-dessus tout. »

« Je ne me suis pas confronté à l’écriture dramatique en tant que telle, je me sens plus proche, je dirais, ces derniers temps, de la poésie, puisqu’il n’y a pas de séparation, dans la poésie, entre l’auteur et le verbe et le mot, la parole. Alors, du point de vue de l’écriture, je travaille sans séparation entre ce que j’écris et ma vie. Ça serait pas concevable, pour moi, de séparer les 2 et, en même temps, je suis tout à fait consciente du fait théâtral, de la composition et tout ceci relève ensuite d’une composition en fait, très, très stricte, très enrégimentée ou codifiée, j’ai besoin d’avoir des images, il faut que tout cadre et fonctionne et s’emboîte parfaitement et je pense que la vérité, elle-même, elle doit être construite. »

« J’ai appris à vivre sur scène. C’est là que j’ai appris à vivre. Donc à chaque fois que je quitte la scène, je me sens de plus en plus inutile, je me retrouve dans la vraie vie, je me sens un peu perdue, j’ai une espèce de dépendance un peu brutale. »

« Ce serait très difficile, pour moi, d’imaginer ma vie sans pouvoir poser ces actes démoniaques sur scène, ce contact avec l’enfer, cette nécessité de tomber le masque social. Parce qu’on a un être social, on a un être privé et en l’occurrence, en ce qui me concerne, un être scénique et, moi, l’être scénique coïncide avec l’être privé, c’est une libération pour moi de l’être social qui se produit quand je travaille, cela me retire un poids, le fait d’appartenir à l’humanité, à la société, devoir être en interaction avec d’autres personnes, avec d’autres gens. »

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D e nouveau l'amour, à la Ménagerie



Photos Marc Domage. Stephen Thompson dans Un petit peu de Zelda

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L ente prière


« Bon, en fait, là, cette chanson, Will, c'est... Si tu veux… je voudrais, moi, c'est une chanson qui s'appellera Chanson pour une absente ou le 6 novembre, enfin, ça, je sais pas encore. Je voulais faire une chose qui est absolument sans texte. Enfin, y a un texte, mais bon, j'arrive pas, j'arrive pas à écr..., bon. Et, ce que je voudrais, bon, disons, que c'est Paris, c'est un matin, c'est un matin de novembre, c'est un matin qui est pas encore froid, novembre, c'est encore ensoleillé mais c'est quand même frileux. C'est un matin, novembre, avec un temps de mars, enfin, de mars. Y a un petit soleil comme ça, une petite pluie et c'est dans Paris, c'est une marche très lente, une traversée de Paris, c'est noir, c'est comme une longue file, une grappe, comme ça, tu vois, lourde, des gens, ou pas de gens, enfin, tu vois, bon… Et ça s'écoule comme ça très lentement… C'est sombre, quand même, ça, tu vois ? Et je voyais une chose qui ferait comme ça, tu vois ? à la fois, je sais pas, enfin, comme une espèce de lente prière… »

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¿Tienes una cena especial y no sabes qué ponerte?


Avec Dominique, d’un commun accord, on a annulé notre participation à cette grande soirée mondaine — pour une raison políticamente correcto ? — Non, parce qu’on n’avait nada qué ponerse. Bon, nous avons tous 2 — il faut bien l’avouer — des vêtements hors de prix (elle, surtout Comme des garçons et, moi, surtout Hedi Slimane), la mode est l’un de nos points communs, mais robe de marquise et cravate, pas en ce moment, nous regrettons. Je regrette, oui, la cravate, parce que rien n’est plus beau qu’un homme en cravate ! et Dominique m’a dit qu’elle avait bien une sorte de robe du soir Yohji Yamamoto qu’elle avait mise au mariage de Stark (ou fille de, je ne sais plus), mais pas pratique du tout, quand on s’assoit il y a les cerceaux qui remontent jusqu’à la poitrine. Je n’ai pas de cravate. Un jour m’habillerai-je en homme pour sortir Dominique ? Je n’ai pas trouvé chez Solgar le produit qu’on me conseillait, Omnium, je crois, et j’ai cherché beaucoup — alors, aujourd’hui, j’ai pris Multi Homme (« multi-vitamines et multi-minéraux spécifiques pour les hommes »), un comprimido à prendre tous les trece días !  Por qué trece ? No lo sé. C’est comme ça, faut faire confiance à la nature… Je suis allé chercher chez Gallimard le Napoléon Bonaparte que m’offre Pascale Fautrier et j’ai cru remarquer immédiatement dans le portrait du général Bonaparte par David sur la cubierta une nette ressemblance avec son fils que j’ai revu à Pantagruel, l’autre soir (il semblait plus s’intéresser au théâtre de l’Athénée, si beau, c'est vrai, qu’à la pièce puisque, quand je lui ai demandé — de l’orchestre, lui au balcon — s’il avait aimé, il n’a pas répondu). Près de la rue Sébastien Bottin, j’ai regardé les prix chez Joël Robuchon (L’Atelier) : 175, quand même, le menu dégustation. J’y avais amené Anne 2 Sterk. C’était une époque où je pouvais, une époque où j’étais amoureux. Maintenant, je suis bien un peu amoureux de Boris Grzeszczak, mais de là à jouer les pédales… (assez, en tout cas, pour avoir appris à écrire correcto su apellido polaco, n'est-ce pas ?) (que j'écris pour que le lecteur ne confonde pas avec Boris d'Ambly, mon autre ami très sincère).

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C ancelado



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