Monday, July 13, 2020

D e forme à forme


« Jean-Baptiste Lamarck est l’un des premiers à avoir pensé la vie des espèces comme une vie qui passe de forme à forme, toute espèce est capable de se métamorphoser. Ce qui est beau chez Lamarck et le différencie de Darwin c’est qu’il y a une lecture morale de la transformation des espèces et des êtres… Toute forme animale est le résultat d’une volonté, d’un investissement moral, toute forme de vie serait la traduction physique et morphologique d’un ethos, ce qui fait de sa vision de la nature quelque chose d’extraordinaire. Darwin et Lamarck nous ont dit que toute espèce est un bricolage, des formes de vie en travaux qui ne correspondent pas à une substance. Aujourd’hui, on a tendance à rigidifier les espèces, on a oublié que toute espèce naturelle c’est un bricolage éphémère en perpétuelle métamorphose à partir de formes qui nous ont précédés. »

Labels:

C hasseur-cueilleur



Labels:

G rand-Lieu



Labels:

P réséance de l’amour sur la haine


« La limite dont parle Camus, c’est celle dont l’intuition nous est fourni par l’amour. Et c’est tout le paradoxe chez Camus, c’est l’amour — qui est la figure de l’illimitation en lui — qui, parce que l’amour adhère au monde avant de le renier, avant de le rejeter, et que le refus est infini alors que l’amour — l’adhésion, elle est forcément pondérée — c’est l’amour qui nous donne l’intuition de la limite. Quand on dit oui à quelque chose, on doit en dessiner les contours. »

« Si vous dites oui, vous êtes obligé de donner un contour à ce à quoi vous adhérez et donc, par l’amour, par la préséance de l’amour sur la haine, vous êtes contraints à la limite chez Camus, c’est ça qui est très beau. »

Labels:

A rt poétique


« Il suffit d’entrer dans le visible pour interrompre — si le bras est armé de spirituel ou d’art — pour interrompre la mêlée des ténèbres. » 

Labels:

Je découvre plusieurs artistes — il y a tant d’artistes — ce matin du 13 juillet 
Marion Bataillard (peintre), Inês Campo et le groupe Sopa de Pedra
Hier, j’ai découvert beaucoup d’artistes en voyant le film Tout simplement noir (Jean-Pascal Zadi, Claudia Tagbo, Fary, Stéfi Celma…)
La veille encore, à Nantes, j’avais découvert (mais dans une mauvaise pièce) une comédienne excellente, Françoise Milet

Labels: