Saturday, April 22, 2017

A lors maintenant


Macron n’avait de sens que de battre Fillon, mais maintenant (et c’était prévisible, c’est le destin des favoris) le Big data le donne bon perdant… Et Fillon premier. Merde, quand même. Moi, j’avais décidé de ne pas voter. Ou Poutou, ce génie. Je veux bien voter Mélenchon si ça aide… Bon, tout ça, c’est des conneries, allez, on va pas se suicider, merde ! Ce soir, il y a fête au Théâtre de l’Unité. Toute la journée, on a donné des « restitutions ». Tout était bien. Tout était généreux. Tout était gracieux. Tout le monde était splendide comme dans une Croisière s’amuse. La restitution que nous avons donnée, mes adorables abeilles et moi (ça s’appelle Les Ruches, cette semaine intensive), s’est appelée Amor fati, « j’aime ce qui arrive » et, comme le dit Fabrice Luchini, cette position de Nietzsche, ce n’est pas facile... en général et parfois 

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« Les gens veulent séparer le théâtre alors qu’il n’y a que l’amour du théâtre. »

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F aire autre chose que de la politique et sans ce guignol de Mélenchon


« Evidemment que la question n’est pas de sortir de l’euro, mais de sortir de l’économie, qui fait de nous des rats. Evidemment que le problème n’est pas l’envahissement par les « étrangers », mais de vivre dans une société où nous sommes étrangers les uns aux autres et à nous-mêmes. Evidemment que la question n’est pas de restaurer le plein-emploi, mais d’en finir avec la nécessité de faire tout, et surtout n’importe quoi, pour « gagner sa vie ». Evidemment qu’il ne s’agit pas de « faire de la politique autrement », mais de faire autre chose que de la politique – tant il est devenu évident que la politique n’est, à tous les niveaux, que le règne de la feinte et de la manigance. »

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C ontre cela


« Contre cela, il y a à sortir de chez soi, aller à la rencontre, prendre la route, travailler à la liaison conflictuelle, prudente ou heureuse, entre les bouts de monde. Il y a à s’organiser. S’organiser véritablement n’a jamais été autre chose que s’aimer. »

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F akebook et l'irréel


Bonjour Marie-Thérèse, 
Lorsque vous m’avez dit l’autre fois (dans un mail) que la Ménagerie de verre était dans la merde, je n’ai pas saisis à quoi vous faisiez allusion, je vous ai juste souhaité bon courage. Aujourd’hui je vois en effet passer sur Fakebook une pétition signée par des amis (Jean-Marc Adolphe, Liliane Giraudon…) et je suis abattu, très choqué par cette bêtise.
Je voulais vous assurer de mon soutien. J’ai envoyé un mot à Jean-Marc Adolphe pour lui faire part de mon étonnement. Dans La Beauté contemporaine, les « origines » — c’était justement l’un des thèmes désamorcés du spectacle — étaient (forcément) très diverses. C’est comme ça, la jeunesse : ils s’en foutent ! Ça a été une manière autrement subtile — et heureuse — d'évoquer cette question du rejet que cette odieuse pétition pour vous accuser de racisme ! 
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Barbara, je la connais peu, je ne le lui ai pas demandé, j’imagine une dispute comme il y en a eu tant. 
Tout cela est lamentable. Croyez, quant à cette histoire, en mon soutien affectueux,  
Yves-Noël Genod

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