Wednesday, February 26, 2014

     
J’ai vu un film extraordinaire hier soir. Ça a été présenté dans l’une des semble-t-il excellentes soirées intitulées Le Septième Continent dont l’un des organisateurs est l’absolu Brice Michelini, enfin, en tout cas, je viens de le rencontrer… — qui présentent, m’a-t-il dit, tous les mois, des films à la première condition qu’ils soient encore sans distributeur. Ce film s’intitule Mes Souliers Rouges et il est, pour moi, inoubliable (il ne m’a pas oublié, en tout cas !) Comment parler d’une chose extraordinaire ? On ne peut pas. C’est extraordinaire quand on ne sait pas comment c’est fait, le result. « Emporté », c’est le mot et puis, évidemment, puisque le mot existe donnons-le ! « bouleversé ». Ça nous a tellement plu, à Louis et à moi, qu’on s’est demandé si c’était parce qu’on connaissait Sara — Sara Rastegar —, mais non, ce n’est sans doute pas ça parce que, maintenant, on connaît son père, sa mère, on connaît toute la famille, sa sœur, ses tantes, etc., on connaît tout le monde comme en vrai. Donc ce n’est pas de la connaître, elle. J’étais absolument fier, simplement, que cette fille ait participé à un stage que j’ai donné (à Pontempeyrat, le prochain en septembre, d’ailleurs). Alors, c’est sûr que c’est un documentaire, mais avec une telle énergie dedans, une énergie de fiction — la vie comme fiction —, une énergie de chef-d’œuvre (c’est-à-dire que tous les chef-d’œuvres sont des documentaires). Voilà, j’ai réussi à ne pas vous en parler du tout. C’est pas la peine. Vous êtes vivants ? Ça suffit. Tenez-vous vivants. Le film va maintenant au Mexique, puis ici ou là. Si vous êtes corse, vous pourrez le voir à la télé, Fr3 Corse l’a acheté. Etc. Et puis, dans la grande salle de cette soirée chic (cocktail en terrasse), on peut supposer qu’il y avait peut-être un distributeur « emporté » ou « bouleversé »… c’est pour vous, moi, je l’ai vu…






Yves-Noël,

merci infiniment pour ton retour sur le film, c'est si beau, ça m'a vraiment émue de le lire et aussi de te voir mardi soir. J'aurais aimé qu'on parle plus longuement et avec Louis aussi, il y avait tant de monde. J'étais très heureuse, je suis très heureuse que le film vive par d'autres yeux maintenant et circule en divers endroits de la mémoire et de l'intime. C'est la plus belle chose au monde, ce lien-là. J'étais très heureuse que tu sois là et aussi parce que vraiment, vraiment, je suis très fière d'avoir fait ce stage d'une générosité rare avec toi. Au point où, comme tu le sais, ça m'inspire encore pour le film que je suis en train d'écrire. Il faut qu'on en parle, peut-être pourrai-je venir durant un stage pour vous filmer. J'espère qu'on se voit vite, plus calmement. Je pars au Mexique en fin de semaine prochaine. Milles baisers*** s.

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D S


« Je croirais plus en Dieu si c’était une Déesse. »

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Salut très cher, 
J'ai enfin trouvé qq'un pour le Saint Laurent que tu m'avais donné et qui était trop grand pour moi. Du coup, je me dis que t'en as peut-être d'autres (pour d'autres...) Je pensais smokings (pour les Bouffes), mais je n'ai rien contre les années 70, après tout... (surtout avec une bonne perruque).
Bises, 

YN

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