Wednesday, June 12, 2013

Première leçon


— Buongiorno

— Come stai oggi ?

— Bene, bene

— Che fai ?

— Scrivo

— Cosa scrivi ?

— Una bella storia d'amore che avviene al Giappone

— Non più in Messico ?

— Se, se, così al Messico

— Messico e Giappone e Italia... tu fai il giro del mondo !

— Si, vero

— Buon viaggio!

— Grazie. E, tu, ciò che fai questa mattina?

— Sono in ufficio... lavoro... Preparo il contenuto della trasmissione e stasera ho un casting per un film

— Trasmissione?

— Trasmissione = émission. Vado a mangiare

— Buon appetito!

— Anche a te... MANGIA un po'

— Sì, sì! Ho fatto cucinare asparagi

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Le Fleuve de blanc


« Il me semble que la méditation permet d’inventer un rapport au temps, ou plutôt à la durée. Mes premiers poèmes étaient plutôt courts, voire très courts (peu de vers et brefs). Je crois qu’à l’époque je pensais que la vie ne pouvait avoir lieu que par instant, de manière discontinue. Nous ne sommes pas toujours vivants et la brièveté du poème était une façon de prendre acte de la dimension épiphanique de la vie. Quelques secondes d’intensité et de longues heures de vide. Aujourd’hui, j’ai tendance à vouloir faire tenir ensemble le vide et le plein. La méditation par son rythme plus ample, par sa façon de laisser les choses venir, est un exercice de disponibilité. Elle permet d’affiner le sismographe dont je parlais tout à l’heure. On se rend accessible au monde qui vient, même quand le monde ne cristallise pas en émotion, en choc esthétique, en désir. Même quand il passe de manière indifférente. Je suis de plus en plus tenté par l’idée de méditation poétique : l’idée d’une langue souple et fluide comme un fleuve qui coulerait tranquillement le long des rives des choses et qui prendrait simplement acte de ce qui est. C’est une des raisons de mon goût croissant pour les distiques (les strophes de deux vers). J’ai l’impression que ces deux vers étreignent le fleuve de blanc qui est entre eux. »

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Paradoxe


(Ecrire, c’est le domaine de ne pas savoir, de l’ambiguité absolue. Mais néanmoins, écrire est de droite car c’est la vérité. L’inaltérable.) 

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Non ti posso...


« Non ti posso racontare niente, non capisci quello che dico », me dit l’Italien...

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Les Amis




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Rest of the World


Les parents peuvent aimer, les parents amers, peuvent aimer aussi.

Ecrire, écrire pour dire qqch, de la page 208 à la page 209, écrire pour galoper. 

Il y a le bruit, mais on ne peut pas dire de choses générales. On peut parler de ses parents, en effet. 

Le bonheur, on ne peut rien faire pour ne pas, sans cesse, parler du bonheur. Mais on ne peut rien faire pour ne pas parler de tout.

Aimer, c’est ce qu’il nous reste à faire, plan par plan...

Peur pathétique. Je peux aller dans toute ma vie comme « peur pathétique ».

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