Monday, March 12, 2018

P hotos de Vivianne Perelmuter



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Eric Louis
Cher Yves-Noël
Je viens d'arriver chez moi, sortant du théâtre de Vanves...
Je ne suis pas resté car le nombre impressionnant de personnes qui t'attendaient ne me laissait que peu d'espoir de papoter avec toi.
Aussi ce petit mot pour te dire combien j'ai trouvé ce travail formidable (et Catherine aussi qui m'accompagnait)...
Le jeune interprète d'Hamlet est incroyable. Il est sensible, surprenant, profond, capable avec une superbe maîtrise de ruptures très justes et jubilatoires...
Les deux circassiens eux aussi sont superbes, d'habilité, de force et d'humour..
Le choeur des hommes apporte une dimension, une puissance et un trouble
Mais c'est l'ensemble de tout cela qui m'a le plus touché ; cette variation sur le texte nous déplace, dans une écriture  de plateau qui nous tient toujours en alerte, en mouvement, de la langue à l'action, du passé au présent, du sourire à l'émotion...
La liberté que tu te donnes dans cette approche, la liberté que tu nous donnes d'envisager Hamlet, ses échos et sa mise en jeu, m'a plusieurs fois fait penser à des choses que tu évoquais lors de notre rencontre dans le jardin, autour de la pensée de Vitez et de l'école.
Libre et brillamment intelligent, lucide. Bravo !
Et merci pour ce beau moment
Belle continuation à toi, à vous (MERDE pour demain) et à dans pas trop longtemps j'espère
Bises

Éric

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D'après Bruno Perramant

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Alain Neddam
C’est un acteur. Un acteur étonnant, unique en son genre. Yves-Noël Genod  l’a invité à écrire sur le plateau, avec son corps et sa voix, une variation sur le rôle le plus intimidant du répertoire théâtral : Hamlet. 
Et en fait, plutôt que d’incarner ce personnage, il se promène dans le rôle et dans la pièce de Shakespeare toute entière et dans ses alentours (il peut être Gertrude, Polonius ou Ophélie quand ça lui chante). Il le fait avec une liberté et une intelligence du jeu qui forcent l’admiration, avec ce qu’il faut d’insolence et de préservation du mystère. Lui tiennent compagnie, pour un intermède, deux acrobates fascinants qui seraient — il faut bien se justifier d’apparaître en duo — Rosencrantz et Guildenstern : Ricardo Paz et Stefan Kinsman. Et puis, une douzaine de spectres qui apparaissent brièvement sur le plateau, traversant l’espace embrumé au ralenti, ni morts ni vivants.
L’acteur s’appelle Aidan Amore. Je suppose qu’il vient d’un pays où l’on parle anglais, à moins qu’il ne vienne tout droit du théâtre de Shakespeare et qu’il est une pure création littéraire, mais j’en doute un peu. Il dit Shakespeare dans sa langue d’origine, mais aussi, fréquemment en français. Il est facétieux, a le sens du futile mais peut s’abîmer aussitôt dans un silence d’acteur inspiré. Son Hamlet s’écoute comme une méditation grave sur le théâtre, ou comme une fantaisie baroque sur l’inutilité de cet art. Et il faut reconnaître qu’on a entendu ce soir Hamlet de Shakespeare, beaucoup plus que dans d’autres mises en scène avec scénographie, lumières, où tous les rôles sont distribués, et toutes les scènes jouées dans l’ordre. 
On sort hypnotisé, émerveillé.
Il n'y a plus que ce soir (mardi 13) et au Théâtre de Vanves que l'on peut voir ça.

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Vivianne Perelmuter
« ...Les grands problèmes exigent tous le grand amour... ».
Yves-Noël Genod n’en manque pas dans tout ce qu'il entreprend.
Il en faut beaucoup pour continuer ; continuer des fois — cette fois — sans moyens, faire avec peu — quelques tables et du brouillard, et le château est là, et un banquet, puis des tombes.
Hamlet donc, sans limites parce qu'il enveloppe tous les fantômes et leurs questions, et les devenirs et l'horizon et les profils, et nos nouvelles prothèses : un portable

L'acteur (Aidan Amore, prodigieux ) et le personnage passent par tous les états
C'est un animal, un extra-terrestre, un enfant (et sa mère), un fou, une femme, un homme peut-être, un corps
On ne sait pas ce que peut un corps… c'est tellement vrai, mais on sait, on sent que les êtres qui vous permettent de percevoir plus de choses, de les approcher, nous rendent plus vivant.e. s What else ?

LUNDI 12 EN AVANT-PREMIERE, 20H 
MARDI 13, REPRESENTATION UNIQUE, 21H
Théâtre de Vanves, 12, RUE SADI CARNOT

METRO LIGNE 13 ARRET MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES OU LIGNE 12, CORENTIN CELTON

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José Alfarroba 
Spécial saluts
Hamlet unlimited (création)
Yves-Noël Genod
20-Ardanthé
Théâtre de Vanves 
Générale du 11 mars 2018
Courez-y, Courez-y !!!
Grand moment de théâtre,
Yves-Noël Genod au mieux de sa forme à remis son Hamlet sur le « métier » c’est sa quatrième version, la troisième mémorable avait été présentée à Vanves. Et... une fois de plus, pari gagné !
Yves-Noël G. a trouvé son Hamlet pour l’éternité : Aidan Amore, il est un Hamlet d’aujourd’hui, et par l’intensité de son jeu, la force et la justesse du geste, l’engagement du corps reste et restera dans ma mémoire de spectateur à tout jamais !
Merci !
C’est ce soir et demain à Artdanthé/Pina/ Vanves.





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Christophe Atabekian 
Bon, c'est simple, si vous êtes en région parisienne aujourd'hui ou demain et qu'un de ces soirs est libre, vous n'avez pas le choix, mais vraiment pas : vous prenez la ligne douze jusqu'à Corentin Celton, vous marchez encore neuf cent mètres et vous arrivez au théâtre de Vanves où vous attend le spectacle de l'année, celui dont vous allez rêver pendant les prochains mois ou celui que vous pleurerez de n'avoir pas vu quand nous en reparlerons… Comme dirait Marguerite Duras, soyez pas con, allez voir Hamlet vu et lu par les acteurs d'Yves-Noël Genod et par lui-même…

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Inferno

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