Sunday, June 18, 2017

Y uika Hokama au café Pas Si Loin



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G enèse (13)


« si la littérature s’éloigne du mal, elle devient vite ennuyeuse »

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E n pensant, of course — et en lui ayant dit — au docteur


« Give me a doctor partridge-plump
Short in the leg and broad in the rump
An endomorph with gentle hands
Who’ll never make absurd demands
That I abandon all my vices
Nor pull a long face in a crisis,
But with a twinkle in his eye
Will tell me that I have to die. »

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E n pensant, of course, en ce dimanche, à Yuika


« LE NOUVEL OBSERVATEUR
Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par « écriture courante » ?
MARGUERITE DURAS
Quand on passe de la malfaisance de mon frère à la description du ciel équatorial, de la profondeur du mal à la profondeur du bleu, de la fomentation du mal à celle de l'infini, c'est ça. Et cela sans qu'on le remarque, sans qu'on le voie. L'écriture courante, c'est ça, celle qui ne montre pas, qui court sur la crête des mots, celle qui n'inisiste pas, qui a à peine le temps d'exister. Qui jamais ne « coupe » le lecteur, ne prend sa place. Pas de version proposée. Pas d'explication.
Dans l'écriture de l'Amant, il y a aussi des traces de parler populaire. On va au photographe quand on y va une fois ou deux dans son existence. Quand on y va plus souvent, on va chez le photographe. »

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O n laisse la police au Front National — et il y a des ordres


« Les migrants, dont certains ne sont qu’adolescents, dorment dans la forêt, les marécages, sur le sable. Ils sont généralement en bonne forme physique mais sont épuisés, victimes de problèmes dermatologiques liés à des conditions d’hygiène désastreuses, des problèmes oculaires du fait des gazages, ainsi que d’entorses et de plaies. Il arrive que la police les réveille la nuit et les fasse déguerpir, gazant, au passage, leurs vêtements et leur sac de couchage. »

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G enèse (12)


« Vous dites, dans Trois auteurs, que vous avez cherché à poser votre voix où Faulkner a posé la sienne, c'est-à-dire depuis le Royaume des Morts, « quelque chose comme le point de vue des anges ». 
— Je devais penser à ce qu’a dit Henri Thomas à propos de la voix, de l'énonciation Faulknérienne. Il dit que si la voix de Faulkner nous souffle tant, s’il nous double tous, c'est parce que sa voix est à la fois inextricablement la voix de l'homme et celle de la femme, et l'une et l'autre non pas dans son versant triomphaliste, revendicatif, qui est toujours ridicule, mais dans son versant coupable, imparfait et se sachant tel. C’est ça sans doute que j'entendais par la voix des anges — une voix qui soit en quelque sorte la voix des deux sexes, avec en plus la voix qui pardonne aux deux sexes d'être séparés et ennemis, c'est-à-dire la voix de Dieu. La voix de l'homme, celle de la femme et en prime celle du mort. C'est ce qui permet à qui écrit de s'arracher à la personne propre, à l'intimisme, au spécifique. »

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C harente-Maritime


Un théâtre très proche de la lecture, mais de la lecture profonde, de la rêverie, l’été, de la rêverie de l’été, m’a appris Claude Régy

S inon nous ne lirions pas


« Nous aimons la force, nous aimons d’un amour égal la faiblesse : sinon nous ne lirions pas. »

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« Perhaps the roses really want to grow »

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G enèse (11)


« Quittant le siège par l'entrée principale encadrée de deux ancres de béton, la fatigue et le stress combinés ont, sans prévenir, dépouillé le réel de tous les apparats dont je l'habillais sans cesse. La rue, les immeubles n'étaient plus cette pelote d'histoires à dévider, mais des éléments inaccessibles, minéraux, dont les renflements baroques n'évoquaient plus rien. Cette impression m'a poursuivi jusqu'à mon appartement : les grosses cylindrées qui démarraient en trombe aux feux rouges ne trainaient plus derrière elles de frémissants rubans de récits, c'étaient juste des carcasses. Aux terrasses des cafés, dans l'encadrement des fenêtres, les gens s'alignaient comme des spécimens derrière la vitrine d'un musée de sciences naturelles. Je déployaient des efforts démesurés pour relancer le bourdonnement de fiction qui, sans cesse, m'accompagnait, mais rien ne venait : la ville, le monde étaient disjoints, et, à peine effleurées, les péripéties, les intrigues cassaient comme des cheveux trop secs. Tout s'effritait sous mes doigts, et j'étais impuissant à recoller les morceaux. »

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L a Lutte


« Luttons, luttons de toutes nos forces et prenons grand soin, avec perspicacité et délicatesse, d’ouvrir en tout, toujours plus libre et toujours plus intime, ce qui est humain en nous et dans les autres, que ce soit dans la fiction poétique ou dans le réel. »

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G enèse (10)


« Vous savez ce qu’Edvard Munch a dit sur la photo ? « La photo ne peut rivaliser avec la peinture, car elle n’entend rien de l’enfer ni du paradis… » Je trouve cela très profond. »

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