Wednesday, January 30, 2013

Les Scènes d’amour


Deuxième journée de tournage très forte. Reste une matinée, une seule, demain jeudi (ou cette nuit qui vient). Ensuite ne reste que le souvenir de ce lieu sublime (« Rien n’aura eu lieu que le lieu ») et peut-être un film de ce lieu, Avenue Fuck. (Marguerite Duras appelait cette avenue Foch qui mène au Bois : « la route du sperme ».) Comme je disais, le seul sujet de remplissage de ce lieu vidé, c’est le « sentiment sexuel ». C’est tout. Je recherche encore pour demain matin (ou cette nuit à la bougie) de préférence des couples ou alors de très bons acteurs (il y en avait aujourd’hui).

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Titre


3 oranges pures et abstraites

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La Bruyère / Kafka


« Une langue d’une précision kafkaïenne. Ce qui m’intéresse, c’est que ces 2 langues ont une extraordinaire parenté. Un espèce de cynisme clair et, chez l’autre, une espèce de désespérance lumineuse. Le cynisme clair chez La Bruyère et la désespérance lumineuse chez Kafka et ça se rejoint comme si c’était les derniers  cris de l’Europe avant qu’elle ne meure, l’un et l’autre. On a peu lu La Bruyère qui est un espèce d’esprit d’abord d’une incommensurable mélancolie, en quoi il rejoint Kafka, et d’une espèce de joyeuse désespérance lui aussi dans un cynisme hallucinant. Et, ce cynisme, vous le retrouvez dans la constatation du malheur rigolard chez Kafka — parce que Kafka, c’est drôle. (et quand Kafka lisait Le Procès, ses amis rigolaient) En Allemand y a un mot admirable pour dire ça :  Der Galgenhumor. L’humour sous la potence. Et c’est très roboratif. »

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Incipit (premier roman)


« Il y a les femmes. »

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Puissance du regard enfantin


« On peu aussi voir les objets hors de leur utilisation. »

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« L'amour est médecin, vous serez médecin dans cette région agitée et sombre. »

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Sophie

Mot d’auteur


« Il ne me laisse aucun repos avec ces yeux qui comprennent tout. »

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