Sunday, August 18, 2013

Le Jardin d’Eden



En vacances (euphémisme pour : en Corse), on lit les magazines et ça devient qqch. J’ai lu, par ex, qqch sur le bonheur : « Après cet épisode, je suis passé par un certain état. Si ce n’est pas le bonheur… je ne sais pas comment appeler ça. Je dirais : la résignation. Il n’y a rien à faire. Il faut accepter. Je suis un homme, je fais face. »
Je suis nu dans le hamac. Retrouvaille. Retrouvaille avec tout l’amour que j’ai eu dans ma vie (dont j’ai été capable) récemment et éternellement — et à venir. La présence des insectes est modérée, la présence des méduses, massive. Hier, on a vu une personne à cheval au sommet des falaises à Topiti. Un cheval blanc, la mer pure, les poissons et les « o. » au fond de l’eau ; je me suis amusé à en poursuivre (des poissons), c’était marrant.
Comme je dors à la dure, parce qu’on n’a pas trouvé de matelas à mettre sous la tente, j’ai le sommeil léger et j’ai l’impression de me souvenir de mes rêves. Souvent, quand dans mes rêves une chose très belle est dite, je me dis — en rêve ou éveillé ? — que je devrais l’écrire. Mais je me lève rarement… Qu’est-ce qui est le plus important, le sommeil ou la vie ? Mais le sommeil est si mystérieux ! C’est si agréable de dormir ou de faussement dormir… Là, j’ai noté. C’était Serge Gainsbourg qui, dans mon rêve, conseillait une jeune chanteuse. Il lui disait une première chose que je n’ai pas notée (mais qui était peut-être la plus belle) et il lui disait une seconde chose que j’ai notée. Il lui disait : « Rêve d’envisager. …et, quand ça arrive, (c’est ce qui) fait le point de vue sur tout… » Conseil qui m’a réveillé et que j’ai pu noter à peu près proprement. C’est vrai, c’est beau, Rêve d’envisager

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« les plus grands entrepreneurs et les plus jolies femmes »

« les fêtes n’importe quoi (faites n’importe quoi) »

« Et mon roman, mon roman ne vaut rien. »

Le soir vient, j’ai envie de vivre ! J’ai envie d’aimer tout le monde, même ma mère ! Mais n’est-ce pas ce que je fais ? Tout le monde n’existe pas et je suis dans vos bras.
Mais encore faut-il un contexte et ce contexte, c’est le temps, le soir que Dieu fait (pour nous décharger de notre faiblesse).
Laideur 

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Envouter notre jardin fleuri



Bonjour de Bruxelles, où je commence à réunir et enregistrer un peu de matériel sonore en vue de nos réjouissances de septembre.
Côté musique, j'ai plusieurs pistes possibles, mais je voudrais connaître avant tout vos envies, à vous chanteurs.
En ce moment, pour ce qui est du « classique », je suis plutôt attiré par la musique ancienne, j'écoute un peu Purcell, Scarlatti, Monteverdi, Lully...
Et puis bien sûr Bach.
A propos de Bach, j'ai enregistré dernièrement un concert au cours duquel deux cantates ont été jouées, par piano, violoncelle, contrebasse en plus de la voix soprano. Il s'agit des BWV11 « Ach bleibe doch » et BWV170 « Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust ». Je pourrais donc assez facilement retirer la voix et « jouer » une version instrumentale du morceau sur lequel Jeanne pourrait chanter si elle le souhaite. Jeanne, je peux bien sûr te faire parvenir ces versions « karaoké » à l'avance.
Voilà, c'est juste que, quand je lis Yves-Noël à propos du projet, évoquant l'amour, une croyance, miroirs et transparences... je pense que Bach peut être un magnifique passeur de toutes ces émotions, et envoûter notre jardin fleuri.
Mais n'hésitez pas à me donner votre avis, et à me faire d'autres propositions.
Amicalement,
Benoît.

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Star partout ! (l'habit fait le moine)


Photo Jean-Joseph Renucci.

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Quite a pop star



Hier, j’ai joué à être bourré et c’était exactement comme si j’étais bourré, je m’étonnais d’être un si grand acteur (il faut dire que mon public n’était pas non plus très frais) — peut-être le suis-je réellement devenu : on m’a obligé à boire de l’eau (du robinet, pouah !), etc. A un moment, j’ai dormi. Et François Valéry qu’on suppliait de chanter a voulu passer ma veste (la Dior en argent, celle du Groupe Saint Augustin) et j’ai pas pu résister (il allait la péter, il a beaucoup grossi depuis que, comme il a dit, il mettait « ce genre de truc pour énerver Claude François ») puisque j’étais bourré. A un moment, j’ai porté le casque de moto de Pépita et suis allé me balader dans le village. Sté et Sylvie sont venus me chercher. J’étais penaud, j’avais l’impression de jouer, mais peut-être que je jouais trop bien... A un moment, j’ai regardé longtemps une maison dans la nuit et je me suis demandé pourquoi trouver du travail était si difficile et je me suis dit que c’était peut-être parce que le monde avait besoin d’être regardé, longuement regardé, contemplé et qu’il fallait peut-être que j’accepte cette lenteur, cette longueur, me disais-je en regardant cette maison qui, en effet, à force, devenait phosphorescente… Peut-être qu’il y avait de la drogue dans les melons… François Valéry a hurlé : « Emmanuelle comme un soleil » et c’était tout. Ouf ! En rentrant, je ne pouvais pas proposer à Sté de conduire, mais nous avons réussi à glisser jusqu’à la mer…

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Le Carnet vide



« Il est salaud mon ami il me dit j’ai un cadeau pour toi et je trouve dans ma poche un carnet tout vide qui ne dit pas Je Désire Loulou. C’est tellement méchant. Mais quand même moi je l’aime beaucoup mon ami c’est la Séduction il a un grand nez des si beaux foulards il dit Personne s’occupe de moi alors on dit Montre-nous, montre-nous ta queue. Mais il nous montre jamais. »

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