Tuesday, September 25, 2012

A Manual for Living with Defeat



Le soleil a ébloui les récits. C’est facile en lisant le Sage. En recopiant. En annulant. En aimant. Personne ne sait (ce que je fais). Olivier a raison : « nègres sans ego ». Un bras de fer. En finir avec le monde. Un livre de la défaite. 

Postcard from Paris



Une vidéo très drôle. 

Join the majority



Il est difficile de se supporter immense. C’est pourtant la rigolade. Dans la nuit, je le sais : nous sommes la minorité. Nous, les vivants, nous sommes la minorité. Je t’embrasse dans mes bras, toi, le vivant, qui que tu sois. (Aujourd’hui, tu as la forme harmonieuse de Bébé – mais demain ?) « Join the majority », ça signifie que l’on va mourir. Toi, en attendant, je t’embrasse. Les secrets sont tellement partagés. Vous vous occupez de l’actualité ? Moi, non.

Les présences et les… je voudrais dire « odeurs »… les présences et les… je ne veux pas dire « messages »… de la pluie. Le jardin sans odeurs, multiple fascicule.

« Le jardin avec ses intimes retraites / à ton rêve ailé offrira une cage facile »

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« La littérature consiste précisément non à écrire exactement ce qu’on se propose, mais à écrire mystérieusement ou prophétiquement qqch, au-delà de l’intention circonstancielle. »

« Oui, l’art est un jeu, mais il faut jouer avec le sérieux d’un enfant qui joue. »

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mon snobisme (dandy’s) – pompes de luxe, d’occasion – jeans lavés seulement trois ou quatre fois l’année – et tout dernièrement (fiesta à dominante brésilienne / colombienne), deux montres au même poignet (la leçon de Brummel) – pourquoi ainsi se singulariser, est-ce orgueil ? je réponds : oui, le petit orgueil, que j’espère susceptible de me protéger (mes victimes, surtout) du grand.
(c'était un extrait de ce que je viens de reporter d'une prise de notes)



Ah, oui, très bien ! Jérôme Bel, quelle histoire, cette histoire d'être snob, il tombait des nues (mais il s'est calmé, ça va...) Bisous, bonne nuit



yes. biz : e

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Silhouettes



C’est marrant, Françoise Sagan dit que ce sont les premières pages les plus difficiles. C’est marrant parce que, quand on fait un spectacle, c’est exactement le contraire. J’ai demandé à Aurélien Bellanger si c’était aussi, pour lui, le cas. Il m’a répondu du tac au tac que, non, lui, non, parce qu’il ne concevait pas son roman comme Françoise Sagan concevait les siens, comme des arcs tendus, il a dit, à propos de Sagan, que c’était une littérature « post hussard ». J’ai demandé de répéter. Mais j’avais bien entendu : « Post hussard. » Bon, si vous voulez savoir ce que c’est que quelqu’un d’intelligent, allez donc effleurer la main d’Aurélien Bellanger. La main de Sagan n’est plus… A propos de Sartre (aveugle) : « J’aimais le tenir par la main et qu’il me tint par l’esprit. »

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La Coupe de cheveux en direct à la radio



Amélie Bonnin. (Cliquer pour agrandir.)

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Consommation


Je suis à la FNAC et j'essaie de voir si je pourrais tenir mon blog avec un iPad. C'est un essai. On est le mardi 25 septembre. Je viens d'avoir une ammende en vélib vraiment injuste. J'étais arrêté quelques mètres au-delà du feu, devant chez Colette – ah ! qu'est-ce que Colette me coûte, quand même ! Mon psy m'a dit tout à l'heure que Paris n'était « pas fait pour penser, mais pour penser ». J'aurais voulu le dire à la radio... Il m'a dit : « La prochaine fois, viens me voir avant l'émission au lieu de l'inverse ! » Je ne sais pas s'il se foutait de ma gueule... On continuera plus tard, j'ai mal au dos. (Je pense que j'ai une idée : ne rien acheter du tout et venir à la FNAC pour faire mon blog... J'ai du temps le matin comme aujourd'hui.)

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