Sunday, February 21, 2010

Hôtel de montagne, par Samuel Dixneuf






Thomas Scimeca.

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cher yves-noël !
un gros merci à toi et à thomas
merci pour la poésie, la performance, la chanson, les interruption, le sourire les larmes
tout à travers un éclairage sombre et triste sur la suisse...
donc libérez polanski

take care !

peace and love.m.






Oui, Maya, je suis tellement heureux que tout se soit bien passé malgré mes frayeurs ! (J'ai pu jouer mieux le lendemain, plus précis avec Katherine Mansfield et la chanson.)
Finalement, on était plus proche de ta proposition initiale (dans la durée, et le fait que ce soit une "performance"), ça a sonné juste au final, en tout cas, et, moi, je suis touché par la Suisse (c'était ce que j'espérais et que j'ai eu peur de manquer quand Polanski s'est cassé la gueule : rencontrer la Suisse - peu importe ce que je mets sous ce mot, c'est volontairement laissé flou - mais une rencontre a eu lieu !
J'ai vu Kate Moran aujourd'hui, qui a toujours très envie de rejouer Vénus & Adonis chez vous. Et c'est vrai que ce serait chouette ! Si tu vois une possibilité, on répondra présent. Embrasse toute l'équipe pour moi !

Bisous

Yvno

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Heidiland

Photo Samuel Dixneuf. Hôtel de montagne.

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Cherche de l'espace pour travailler avec les acteurs que je connais et jouer un spectacle intitulé

Que promène la lente rivière ?

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La Poésie plastique

(Belle du soir)

"...La poésie plastique ne cesse jamais d'y être un frémissement parce que toute littéraire qu'elle soit d'inspiration, et chargée de la culture la plus fine et la plus aimante, elle est souffle, air, voyage, paysage et bruissement de feuillage, senteur de montagne en vue de la mer."

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Paris revient



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Belle du soir

"Oui, c'est là qu'il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l'infini des sensations."

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La Vie d'artiste



Week-end de travail, chaleur du vide. A la Ménagerie, Audrey Bonnet, promenant une maladie fiévreuse dans les allées d'un château intérieur, extrêmement belle, noire comme une ultra-couleur, L'Hôpital et ses fantômes, l'étage est occupé par un autre groupe qui met parfois de la musique : elle reprend la musique (des sous-sols intérieurs), elle est contre le radiateur, elle sèche ses cheveux mouillés contre le radiateur (elle joue Ophélie), quand ce qu'elle fait lui paraît too much, elle rit, on ne sait pas si elle est folle ou pas. En partant, elle oublie son cahier où elle a écrit des bribes d'une chanson où elle dit "elle", mais où elle joue "je" - cahier que je retrouverai aujourd'hui - sur un radiateur. Aujourd'hui, c'est Robin Causse, celui que j'admire tant que j'en ai le trac - il a vingt ans - au passage, je salue Pascale Lajous, de Montpellier, nouvelle lectrice ! - il se déshabille et joue toute la première partie de l'après-midi dans le béton nu de la Ménagerie de Verre - spectacle quasiment fait, qu'on se retient d'achever (car ce n'est pas l'espace que nous aurons disponible), mais, encore une fois, il fait revenir les ombres et les cinémas des populations déjà fréquentées tout en gardant ouvert l'infini de l'improvisation, l'empathie, l'être ensemble. Il comprend, mon Dieu, si bien le mot "plaisir" ! Difficile de ne pas craquer. (Je suis professionnel.) Le public, lui, craquera, tant pis pour lui. Bourreau des cœurs, forcément. Ça va saigner ! Puis permutation sur le trottoir avec Kate Moran qui a fini hier soir la pièce de Pascal Rambert (les très belles micro-histoires...) et qui se dit fatiguée, douloureuse, mais qui rayonne de splendeur et de lumière. Mystère de la régénération des femmes sublimes qui m'étonne toujours. Je lui parle du "qu'est-ce qui va" dans le "ça ne va plus", mais elle est bien au-delà de mes balbutiements : elle est une actrice, une vraie, et les émotions, forcément, la régénèrent. Elle commence à marquer son rôle techniquement sans daigner passer un costume, mais je lui suggère d'être plus sensible à la nouveauté de l'espace, en particulier à son acoustique, et, là, c'est le miracle, elle transforme le lieu en une somptueuse pièce d'art, une galerie immense et irréelle où elle fait advenir l'art des années soixante-dix, des années quatre-vingt, avec l'aide de ces quelques lignes extraites du journal d'Alain Pacadis. Inoubliable. Du Buren comme on n'en a jamais vu, du Carl André, des monochromes "de couleurs vives", du Cy Twombly, tout l'art minimaliste sublimement renouvelé (car invisible). Elle a l'air d'une jeune galeriste new-yorkaise. Elle ne veut pas le refaire, mais elle le refera ! - à la place, je la prends en photo - je lui demande de garder ses vêtements, ses bijoux, ses escarpins rouges, ceux avec lesquels elle était arrivée (quand c'est juste, tout sonne), on prendra rendez-vous demain pour qu'elle me les laisse avant son départ mardi pour les States.

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