Monday, July 04, 2011

J'ai passé la journée avec Lady Gaga























On a pris le train pour aller à Poitiers visiter une salle. On a été debout dans le train bondé de vacanciers à profusion. On a visité la salle. Elle a chanté face au rideau de fer une très belle chanson d’Eliane Celys, Baisse un peu l’abat-jour. On est rentré. Cette fois, on était assis. Dans un carré enfant ou je ne sais quoi, c’était inscrit sur nos billets. Il y avait trois enfants magnifiques avec leur mère magnifique. Il n'y a que des gens tristes que l'on voit dans les trains, sauf au moment des vacances ou, par exemple, le 25 décembre où l'on voit les familles magnifiques. Raphaël, Elisa et… le petit dernier. Raphaël parlait d’une dent de cobra qu’il avait dans son « casse à dos », c’est comme ça qu’avait dit Elisa. Au moment de partir, la mère avait une dent en moins au même endroit que la mienne, je l'ai remarquée au moment où Raphaël parlait de sa dent d’cobra ou dent d’scrotal qui lui faisait mal dans l’dos. Ils nous faisaient un spectacle, les enfants. Ils nous avaient beaucoup, beaucoup regardés, pendant longtemps, mais comme nous les avions aussi beaucoup, beaucoup regardés, pendant longtemps (parce qu’ils étaient beaux, surtout Elisa, longue comme une mannequin), ils avaient fini par nous faire un spectacle, tout jouer plus fort pour être sûr que ça nous parvienne, vérifier qu’on appréciait chaque saillie, chaque bêtise, chaque impact. A l’arrivée, on est passé par Les Galeries Lafayette, on s'est parfumé. « T’es attiré par quelle marque ? » On a opté pour Paco Rabane. « Lady Million, ça te portera chance. » On a d’ailleurs rempli un questionnaire pour gagner une moto. On a pris des Vélib’. Elle voulait aller aux Mots à la bouche. On a terminé à La Perle, pour dîner de frites, de bière et de gambas, devenu un endroit très hype depuis que John Galliano s’y est fait piquer. « Ici, c’est un peu tous les wannabes, un peu les media… » On a marché jusqu’à Rambuteau après quelques détours dans le Marais pour « voir les garçons » sur les trottoirs devant les bars. Elle a pris le métro.

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« On ne peut étudier que ce qu’on a d’abord rêvé. »

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