Monday, March 05, 2012

Première journée de reprise. Le groupe (pour la première fois : neuf ! espérons que ça ne soit pas une seule journée...) a l'air de fonctionner. Du coup, je me dis qu'il n'y aura sans doute pas de musique et surtout les chants d'oiseaux merveilleux et infinis que tu fais vont peut-être nous manquer. Même si tu dis que tu pourrais venir de Bordeaux pour ça... Le problème, c'est que c'est si vite. Je vois encore, mais... Il faut envoyer les fliers, le nom de la distrib', je viens de trouver un titre (je pourrais continuer de chercher, mais on est à sept jours, les avant-premières et tout, c'est quand même la limite). Etc.
Et les papillons que tu racontais ? Ça m'étonnerait qu'on puisse les avoir dans ce délai... Mais avant de me coucher, j'avais quand même envie de t'en parler, cher ami – pour rêver...
(Dis-moi comment les avoir quand même si c'est pas trop compliqué – un nom, un téléphone...)

Bises

YN

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Photo François Stemmer. Jeanne Balibar.

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Semaine de la mode




Claude Régy avait envoyé Claude Degliame se faire faire une robe par Madame Grès. Madame Grès a donc placé Claude Degliame entièrement déshabillée au centre d’une pièce à la moquette épaisse et elle a commencé à dérouler le tissu autour d’elle. Les fameux drapés. « Taffetas carton, bleu canard, un rien ténébreux ». Coco Chanel disait, elle aussi, qu’elle ne savait pas à l’avance comment serait sa collection car elle faisait ses « robes sur les mannequins ». Yves-Noël Genod laisse les acteurs (ainsi que les spectateurs) se vêtir de leur imaginaire. Après le diptyque – je peux / – oui, présenté au théâtre de la Cité internationale en décembre dernier, après, récemment, La Mort d’Ivan Ilitch, au théâtre de la Bastille, le metteur en scène présente une nouvelle pièce de groupe en forme de manifeste. « Je suis ce qui m’entoure. / Les femmes comprennent cela. / On n’est pas duchesse / A cent mètres de son carrosse. (Wallace Stevens le dit dans un poème intitulé Théorie) Soient donc ces portraits : / Un vestibule sombre ; / Un lit à baldaquin. / Ce ne sont là que des exemples. » Sans aucun doute un spectacle Fashion Week !

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Un spectacle-papillon, etc.




Dis-moi deux questions :
T’as embarqué ma chemise rouge que j’avais laissé dans les loges à Bastille, tu veux la porter un moment ou tu veux bien me la rendre ?
Autre chose, t’as le num de ton administrateur-trice ou comptable a qui je peux demander les infos des cachets Bastille pour que je fasse ma déclaration ? Ou ptet, toi, tu sais ?
Tu dois recommencer aujourd’hui avec ta Ménagerie angélique, alors je t’embrasse, toi, vous tous



Non, j'ai pas ta chemise... J'ai pas le retour des fiches de paye, mais ça ne saurait tarder (je te fais un virement tout de suite). J'ai rencontré la femme qui avait chanté à la première, c'est qqch ! Je suis aller voir le spectacle de Pierre Meunier et elle m'aborde : c'est vous le metteur en scène de La Mort... ? C'est moi qui ai chanté. Elle m'explique qu'elle s'ennuyait alors elle s'est dit : je vais chanter (elle était pas venue la veille contrairement à ce que j'imaginais). En même temps, elle reconnaît qu'elle s'ennuie souvent au théâtre et que c'est la première fois que ça lui prend de chanter (ce n'est donc pas une folle intégrale, plutôt inoffensive – pas non plus inventé le fil à couper le beurre, bref, grand public). La Ménagerie, ça va pas être facile, le spectacle est déjà un échec parce qu'il est impossible à faire (neuf personnes ensemble pif-paf, on rêve... il faudrait une formation si longue, alors.) Ce qui m'étonne, c'est que ce sont les auditions qui sont l'essence de ce projet et mes meilleurs souvenirs (dont toi avec Celan en déc.) et alors – comment en faire un spectacle-papillon – impossible. On va voir (quelques signes quand même dans la réalité me permettent de ne pas être sans vitalité). Te regrette, mais t'aime de toute façon

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« …ces femmes peut-être qui vont à l’enterrement des animaux qu’elles portent… »

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