Sunday, June 02, 2013

Nous sommes d'accord


« J’écris pour alimenter la conversation, pour continuer à tresser le fil. C’est pour cela que je n’ai jamais compris le désir de rupture en art, le goût des avant-gardes, l’envie d’originalité : si je ne peux pas faire parler les gens ensemble, les morts et les vivants, les vivants et les vivants, écrire me semble de peu d’intérêt. Je ne veux pas du tout faire table rase, je veux continuer à parler avec. C’est aussi pour cela que je suis un grand partisan de la notion d’intertextualité, ou même de plagiat : incorporer l’autre en soi, ça me semble très désirable. »

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Rerun : 1er avril



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Bouquet


Mon poète préféré publie un entretien. Pour un dimanche, c’est un bouquet ! Voilà pourquoi, dans mon malheur actuel, je suis heureux : les autres travaillent. Un jeune dimanche d’avril ou de bord de mer...

Beau temps, au moins



— Mais maintenant vous êtes encore dans les manèges...

— 2 Indiana Jones, 2 Space Mountain, 2 Nemo, je fais overdose là... Cette nuit, j'ai rêvé de tunnels et rails... Qu'est-ce que ça vide bien la tête, ça ! Rollercoaster is like heroine

— Oui, c'est ça qui m'inquiète... Enfin, vous avez du beau temps, au moins !

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L'Homme




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« Il est plus difficile de lire dans la joie que dans la tristesse. »



Titre de spectacle :

Une méconnaissance du contexte

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Yves-Noël 

Tu liras ça, quand tu auras retrouvé / racheté un téléphone
Ce jour m'a fait l'impression d'être un mauvais ange
J'aimais tant quand tu as dormi chez moi, rue Longue Vie
Et maintenant c'est trop petit chez moi, suis trop pauvre (ou mal pauvre)
Pour moi, tu es l'auteur / l'acteur de La Descendance
que j'ai connu grâce à Anisia.
Ce spectacle, et toi, j'en ai parlé à Pierre.
Et tu as rencontré Bram.
C'est 1er avril à la Raffinerie. (Pour moi)
Je suis triste que l'INSAS, que j'aime aussi, infiniment,
n'en soit pas spontanément la suite.
Je revois le « trailer » (témoignage, plutôt, en théâtre)
de 1er avril, sur Vimeo
et je me dis que Duras/ Fassbinder,
c'est un duo imaginaire très serré, très sexué

J'espère que les jours, mois, saisons, années qui nous restent à vivre
seront liées à l'art, plus qu'à la politique.
La nature, apparemment, se charge déjà du reste,

Love,

Sofie






Oh, darling, tu as été adorable avec moi à Bruxelles ! D'ailleurs tout Bruxelles a encore une fois — et plus, finalement — été adorable comme si la pluie maintenant nous reliait, l'espèce humaine, la pluie définitive... Bien sûr que les circonstances sont parfois décevantes — mais qu'est-ce que les circonstances si on peut se dire un mot ou 2 de temps en temps plus vrais qu'elles, qu'elles ne le sont — c'est-à-dire que les circonstances alors nous arrangent, vol de portable... nous arrangent pour trouver des solutions — et les chagrins sont aussi des solutions. Mais je suis dans Proust, ses lettres, et c'est vrai, dans une partie émouvante, il voit mourir ses amis les plus chers (la guerre), ses amis qui étaient la vie même pour lui, etc. Je te souhaite une très longue vie pour que nous ayons le plus possible de projets le plus longtemps possible de ce côté du monde dans ta Petite rue au Beurre qui est vraiment la rue parfaite pour ne pas être un mauvais ange, ce que tu n'es jamais et ne pourrais pas être, même rencontrerais-tu le loup. On se voit vite comme on dit quand on habite la porte à côté, hein ? Je devrais vraiment venir plus souvent à Bruxelles, ça me régénère — tiens-moi au courant des choses qui s'y passent, l'expo de la Centrale électrique est très bien !
Bisous, 

YN

T’avais raison : au commissariat, ça a été un poème (pas d’autre mot).

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« L’instrument principal de l’acteur est son imagination.
Et quand cette imagination fait défaut, que faut-il faire ?
Alors, il faut remplacer les acteurs par les animaux !
Les animaux sauveront le théâtre ! »

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Revu Nicolas Maury tout à l'heure qui est mon acteur préféré (si intelligent...) Je l'ai employé dans le spectacle — je peux / — oui dont une vidéo apparaît dans les liens ci-dessous. Il m'a dit à quel point il t'avait trouvé gentil lors de son passage dans ton théâtre. Je lui ai dit qu'en effet tu étais quelqu'un de très gentil (et que par ailleurs tu faisais un théâtre remarquable) — et je me suis promis de m'adresser encore à toi. 
Je peux tout faire. Des projets, j'en ai plein, Mais pourquoi ne me passerais-tu pas commande ?
Avec Nicolas Maury, nous avions le projet d'un Sarraute, Elle est là, avec Judith Chemla (mais Judith Chemla est très peu disponible en ce moment).

Au plaisir, Arthur, 

Yves-Noël

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La Danse


« C’est un peu illusoire, bien sûr, mais j’ai la sensation que la danse est un pur art du toucher, et j’aimerais que la poésie devienne cela : que le langage soit posé sur les choses, qu’il les touche simplement. »

« Sono a letto », m’écrit l’Italien.