Sunday, September 06, 2015

L e Neuf


Le NEUF, à 20h, au théâtre du Point du jour, cérémonie de REMISE DES CLES par Gwenaël Morin à Yves-Noël Genod, lancement de l'expérience permanente, en épisodes une semaine sur deux, du 22 septembre au 31 décembre, sept épisodes plus un épilogue (il est conseillé de se passionner pour l'ensemble), intitulée LEÇON DE THEATRE ET DE TENEBRES (explication de la méthode, expérimentation du noir, participation de Manuel Vallade)
Théâtre du Point du jour, 7, rue des Aqueducs, 69005 Lyon. Tél : 04 72 38 72 50.

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L 'Arène





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L es Episodes


On répète l’épisode 6 (sans titre encore) qui aura lieu début décembre. On regarde Zouc avec Simon qui ne la connaît pas. Zouc est réapparue à l’occasion d’une remise de prix, très beau visage, très émouvant, Zouc toujours vivante pas seulement éternellement dans le cœur.
On parle de la mort avec Catherine. La mort sous toutes ses formes. Par exemple, la sœur d’une de ses amies, en Franche-Comté, était en instance de divorce, elle venait de recevoir la garde de ses enfants, trois et quatre ans, l’ex-mari a pris ses enfants et est allé se jeter avec eux d’une falaise à Neuchâtel. Elle est devenue folle. Elle croit que ses enfants (qu’elle a vu morts dans les cercueils, pourtant) vont revenir, qu’ils sont juste « partis en vacances », elle riait bêtement à la crémation, Catherine dit : « Et encore, je vous passe les détails ». Comme quoi ? Comme, la veille, l'ainée qui appelle sa mère et qui dit en pleurant : « Maman,  viens nous chercher… » Le lendemain de la crémation, cette femme de trente ans organise une « soirée pyjama » avec ses copines dans la grande maison mennonite de Franche-Comté. J’allume mon ordi et je vois que j’ai reçu exactement pendant le temps que nous parlions une réclame pour organiser ses propres obsèques. Les firmes sont connectées à nos pensées et nous envoient en fonction…
Le lendemain, je reçois aussi l'affiche d'un clip d'une femme, très belle, qui a appelé sa chanson La Gitane au moment où j’écris un mot à Olivier Mantéi pour lui signaler qu’un des épisodes est l’ébauche d’un projet qu’il m’a proposé de réfléchir pour l’Opéra Comique sur Carmen


Bonjour Olivier !
Tu vas bien ? La rentrée… Pour ma part, je suis à Lyon toute cette saison d’automne, au théâtre du Point du jour, invité par Gwenaël Morin. J’y présente un spectacle en sept épisodes et un épilogue entre le 22 septembre et le 31 décembre, un épisode toutes les deux semaines. L’un des épisodes est une rêverie sur Carmen comme tu m’as engagé à le faire. Comme Bob Wilson, toute proportion gardée, je ne sais pas réfléchir dans ma chambre (« I’m blocked »), mais sur un plateau avec les autres… Je fais tourner l’esquisse d’une réflexion dans l’arène de Carmen et, bien sûr, j’espère que tu pourras voir ce travail. (Si tu ne peux pas, eh bien, on en parlera…)
L’épisode Carmen se joue du 20 au 24 octobre, avant-premières les 17, 18, 19. A 20h. Au théâtre du Point du jour, 7, rue des Aqueducs 69005 Lyon. Tél : 04 72 38 72 50.
Au plaisir, 
Yves-Noël

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R encontre avec Marie-Claire Mitout



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« E n aimant, en aimant plus tout, tout devient plus calme »


Oh !!! 
Comme c’est superbe !
J'ai peint très tardivement la gouache, aussi lumières et menus détails se perdent dans le temps.
 Il y avait le sujet du surgissement bienveillant dans un cadre généreux.
J'avais deux autres scènes possibles (conservées par des petits dessins) :
— celle où vous êtes debout dans l'observation des gouaches et vous lisez à voix haute, les textes qui y figurent.
— celle où vous êtes assis devant une desserte de fruits et où Houellebecq nous dit qu'il faut sentir vivant l'auteur dans son œuvre, qu'importe si le livre est bien écrit...
Ça pourrait être ça, l’affiche qu’on mettrait sur le panneau, ça irait très bien…
Oui,
je vous suivrai.
Et l'agrandissement est une idée qui convient au travail, les gouaches sont pensées comme des maquettes (de peinture, de mise en scène où la vie se rejoue)
Toutes mes condoléances pour la perte qui vous accable. 
Je viens d’aller voir mes parents. 
Ils ont très peur de la mort (et de la maladie) et moi avec eux. On a peur de ne pas être à la hauteur… Alors, cette phrase, je la garde, bien sûr, je l’avais gardée, « En aimant, en aimant plus tout, tout devient plus calme » 
(et je l’envoie à mes parents).
Merci, votre réponse me touche, votre attention et vos jolis mots comme dans la peinture.
Peut être que le vrai progrès est d'aimer toujours plus... 
Je viens d’arriver à Lyon. 
J’admire le perfect timing de votre envoi qui m’accueille 
merveilleusement, 
chaleureusement 
et dans la verdure fraîche de votre printemps permanent (même mourant).
Bien à vous, 
Yves-Noël
Votre théâtre va nous passionner, on va être très heureux.
MClaire
PS : Je pense vous avoir submergé de plusieurs messages hier après midi, la connexion du net est parfois incertaine dans les arbres ... 

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Anna Perrin

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