Sunday, June 23, 2013

Normandie




Stan Briche
Salut toi, je me permets de t'écrire car j'ai vécu un petit moment ce week-end qui m'a fait penser à toi, et qui m’a semblé assez magique (et bien drôle aussi). J’étais en Normandie, chez un éleveur de moutons. La prairie des moutons donnait sur le jardin, à l’arrière de la maison. On pouvait donc les voir, depuis la terrasse. Et puis, tout d'un coup, hop, plus aucun mouton à l'horizon. Même en cherchant bien, rien, impossible de les voir. Ils devaient donc être partis bien loin. On me dit d’aller taper dans mes mains devant la prairie pour les faire venir. Il fallait applaudir les moutons pour qu'ils fassent leur entrée en scène, à la demande. Je pensais que c’était une blague de fin d'apéro mais, non, j’y vais, je tape des mains et j’entends, puis je vois, une bonne cinquantaine de moutons qui foncent sur moi et je me rends compte qu'ils calent leur course sur le rythme de mes applaudissements. Du coup, je me suis amusé à faire un ballet improvisé de moutons qui avançaient, reculaient plus ou moins rapidement : je ne pouvais plus m'en lasser. Ça m'a fait penser à ces moments de saluts que tu aimes tant faire exister de si forte façon. A force, je commençais à avoir des ampoules aux mains de tant frapper ; j'avais chaud ; j'étais tout en sueur et je riais comme un fou (moi, tu me mets un peu d'herbe et un arbre, je deviens fou). Et puis, à la fin, je me suis arrêté. Ils ne bougeaient plus, moi non plus, épuisé, comme après une course. On est resté face a face, longtemps, il me semble, et puis on est reparti à reculons très, très doucement jusqu’à ce qu’on se perde de vue. Je ne sais pas si cet épisode te parle, mais ça m’a fait penser à toi et je voulais le partager avec toi — et puis ça m’énerve cette nouvelle configuration des messages sur Facebook, j’arrive pas à voir ce que j’écris de façon claire donc je m’arrête là, sans transition. Je t’embrasse et j’espère à bientôt



Elle me plaît beaucoup, ton histoire. Tu sais, je serais prêt à tout quitter pour des moutons ! ou pour toi… Les moutons sont trop chers, trop précieux et trop en voie de disparition (si, si…) et, toi, tu es trop beau… Quand est-ce qu’on se voit ?

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Job d’été



Christophe Atabekian
Suis en train de compiler les textes de ton blog pour préparer l'édition. J'ai pris comme principe, afin de faire un tri, de ne prendre que les textes de toi, qui n'avaient pas déjà été publiés. C'est surtout des poèmes, des notes et quelques lettres, pour l'instant (j'suis que sur 2007 et encore juillet seulement et j'ai déjà plus de 50 pages)



Lol.
Bon boulot ! Je retoucherai un peu (principe : je réécris pas, mais je peux enlever, y a toujours des mots en trop, c'est comme la tour Eiffel, on peut alléger, ça change rien...



Absolument !

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Un nouvel entrant



— Ah, te voilà ! J'ai pensé à toi ce soir car je suis allé voir Norah à l'Odéon...

— Et oui, me voilà, je ne suis pas le nouvel Alceste : je rejoins le monde. Et je t'embrasse facebookement

— Sexy ! Alceste est aussi sur Facebook, tu vas voir...

— Ça alors !!!

— Tu penses bien !

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Mort et joie



« Au fond, tout ce que j’écris, c’est dans le but de n’avoir, un jour, plus rien à écrire. Ne plus être embarrassé par le souci, l’inquiétude d’avoir à écrire et me reposer dans le calme, ou une espèce de joie »

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Still moving


Me fait penser à toi, petit Théo, le Mapplethorpe jeune...


« I've been perfecting it all over the years, but it was all there from the start. »