Monday, November 05, 2012

Lost places (Espaces perdus)





« Le mariage existait avant l'Eglise. »

« L'Eglise n'a aucune légitimité à s'immiscer dans l'organisation du mariage civil dont elle n'est ni l'organisatrice ni la garante. »

Nuit à Berlin, c’est toujours merveilleux, arriver par l’avion du soir, un coup de métro (en surface) et puis vous y êtes. BERLIN !
J’aimais Paris, les affaires, mais j’aimais m’enfuir, oh, que j’aimais m’enfuir dans une autre réalité, une ville entière. Ici, on parlait de Leipzig, une ville peut-être meilleure encore que Berlin, une ville qui avait été qualifiée par je ne sais quel journal : capitale des hipsters. « Le hipster commençait pratiquement toujours ses phrases par « comme si » (like), indiquant que ce qui allait suivre était la description d'une illusion. Quand les premiers hipsters commencèrent à vieillir, ils inventèrent le terme hippie pour désigner la jeune génération de hipster de manière un peu péjorative. Les enfants du baby boom l'adoptèrent cependant positivement et le terme devint tout aussi « cool » à sa manière. » « Du fait de la baisse de population durant le xxe siècle (il y a à Leipzig 195 317 habitants de moins en 2010 qu'en 1930), Leipzig a de nombreux espaces vacants, des hangars industriels en ruine et des appartements vides. Les bâtiments sont depuis les années 1990 progressivement rénovés, mais moins rapidement qu'à Dresde, capitale de la Saxe, où plus de subventions sont débloquées. Ce qui fait que l'immobilier et les loyers ont des prix parmi les plus bas d'Allemagne et de nombreux étudiants viennent à Leipzig pour en profiter. »

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Ce que pense Aurélien Bellanger



« Le roman permet vraiment de figer ensemble le bien et le mal. »
« Il n’existe pas de chose qui ne porte pas son vice en soi et il ne peut exister d’idéologie triomphante. »
« C’est une sorte de modestie humaine de montrer que rien ne marche et que le mal est absolument inguérissable. »
« Le roman est une bonne tribune du scepticisme. »
« Les raccourcis html m’ont aidé à définir mon narrateur. J’ai l’impression que le narrateur omniscient est quand même globalement mort, celui qui tire absolument toutes les ficelles et, par contre, un narrateur qui se laisse un peu guider par les hasards d’une navigation html, ça marche assez bien, c’est l’impression que j’ai eue à l’écriture. »

« L’ordre et le temps sont inconnus. Les choses autour de nous se modifient et nous vieillissons sans leur imprimer aucun mouvement nouveau. L’indifférence du monde est notre seul apprentissage. Nous bougeons et il bouge, nous sommes coordonnés : l’Univers nous précède, nous met en vie et nous efface. »

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Vernissage jeudi d'un peintre que j'idolâtre !



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Septembre éternel



Pendant tout ce temps, je respire, je vis. La vérité si je mens.






Déposés à Deauville sur la plage courir vers l’hôtel Royal.






Nouvelle : on ne parle jamais de toi dans ce que tu lis, jamais de toi.






Désapprentissage de la réalité.







La liberté d’avoir avec soi son cadavre, mais pas encore, de pouvoir l’utiliser.

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Ce qui s’appelle une phrase



« C'est aussi que la recherche scrupuleuse de la vérité, l'absurde prétention à tout dire sont des instances auxquelles se soumettre reviendrait à s'enfermer dans les limites d'un dessein et manquer du même coup par souci de probité ce que les seules forces du hasard sans cesse remises en jeu à la faveur du langage et conditionnées par lui désignent au point le plus reculé comme le centre actif, la substance souterraine dont l'être se nourrit, quelle que soit la perte d'intensité qu'entraîne une représentation approximative qui, liée à la durée changeante d'une vie, doit varier ses reprises et s'en remettre pour chacune d'elles aux occasions de la chance, hors de toute sujétion à un ordre préétabli ou de conformité respectueuse à la réalité des faits derrière laquelle se dissimule comme la braise sous la cendre ce que les mots ont pour mission de ranimer. »

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Mémoire de l'eau



« L’empreinte que le Christ avait laissée dans les eaux du Jourdain… »

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