Friday, March 16, 2018

Titre : Garçon de quinze ans

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L e Pôle Nord


« Pour Stephen Hawking, il y avait quoi avant le Big Bang?
Majuan
Pierre Barthélémy : Pour nous, à notre échelle temporelle humaine et dans notre façon d’aborder l’Histoire, il y a toujours un avant. C’est différent quand on s’intéresse à l’histoire du cosmos. Pour Stephen Hawking, le temps de notre Univers commence au Big Bang (la naissance de l’Univers tel que nous le connaissons). Le temps a un début. Et par définition il ne peut y avoir d’avant. Tout comme quand vous allez au pôle Nord vous ne pouvez pas aller plus au nord. »

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M on petit lapin


Mon petit lapin, ça avait l’air bien, ton texte (j’ai noté des titres au vol) et le dessinateur faisait des belles choses, mais il faut vraiment que je te donne des cours de théâtre, nom de Dieu ! Après tout, je me dis, je crois que Nathalie Quintane au début n’était pas si bonne que ça et, maintenant, comme on l’a vu à la Maison de la Poésie, elle est top, donc, je me dis, tout espoir est permis : ça peut s’apprendre. En bref : il n’y a aucune raison que, pour lire un de tes textes, tu te mettes à jouer à l’autiste que tu n’es pas. Ecoute le poète (Wallace Stevens) dans 

Theory  

I am what is around me.

Women understand this.
One is not duchess
A hundred yards from a carriage. 

[...]

Bref, plutôt que ce faux handicap, tu dois montrer ta vraie féminité et t’ouvrir au monde. Mais Aidan te le dirait dans une meilleure imitation de moi-même.

Je vais avoir besoin de toi, on doit écrire un texte-dossier, je sue sang et eau

YN

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L ibres du bavardage universel


« Suivons les voix qui ne réduisent pas la pensée au calcul, la vérité au fait, la beauté à la fonction. Suivons ceux qui se rebellent à l'idée que l'égalité signifie l'élimination des non-égaux ; que la tolérance soit le don gracieux des vainqueurs aux valeurs qu'ils ont abattues ; que la justice habite le camp des vainqueurs. Suivons qui invite à se rebeller — mais pour en revenir à soi-même, pour commencer à comprendre d'ici, depuis ce lieu-non-lieu, notre être au monde. Libres du bavardage universel. »

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Bonjour Yves-Noël,
J’ai lu de magnifiques retours sur ton Hamlet (l’acteur comme le projet unlimited), ce qui est bien avec ce que tu proposes c’est que même quand on ne peut pas voir, ce qui a été mon cas, on peut en rêver quand même, comme si les gens qui en parlaient, au lieu de « commenter », « poétisaient » leur expérience.
J’ai lu les extraits que tu m’as envoyés, c’est une écriture très dense, variée (mais peut être proviennent-ils de livres tous différents ?), qui va du haïku à l’aphorisme philosophique, en passant par le récit onirique, des moments plus sensibles… Il y a des fulgurances incroyables sur lesquelles on a besoin de s’attarder (moi en tout cas, ça ne me parvient pas immédiatement), du coup je me dis que cela ne doit pas être simple à entendre (la difficulté de la pensée au plateau, qui pose la question des rythmes de chacun).
Bref, je ne sais pas si je suis claire, en ce moment tout est assez chaotique autour de moi, c’est peut-être pour ça… La période que traverse Théâtre Ouvert crée beaucoup de doutes et d’incertitudes pour nous, et des difficultés à nous projeter dans l’avenir…
De ton côté, tu sais déjà ce que tu veux faire avec cet auteur que je ne connais pas (partir de ces extraits ou de ses livres ? une écriture commune ? autre chose ?)… et quand ?
Bien à toi.
Caroline

Non, en effet, je ne sais pas bien. Comme beaucoup de gens, il y a plusieurs projets. Ce n’était pas comme ça que je travaillais — et Hamlet Unlimited est encore né de l’ancienne manière (ma préférée) : on me donne un lieu, une date, un peu d’argent et je suis libre d’inventer un spectacle (ça a un rapport avec Kairos). Mais comme cette manière se raréfie à mesure que le monde se durcit (ou se complexifie), je me mets à jouer comme les autres au jeu des projets — sans que ce jeu n’amène non plus vraiment la reconnaissance. Donc il y en a plusieurs. Un Adam&Eve dont, a priori, je ne te parle pas car il s’agit d’une formule opéradique (comme dirait Rimbaud) et dont Fabrice Reymond ferait le livret. Et cette résidence de Ouessant est censée nous mener du côté des îles et de la vie maritime. Un projet qu’on va nommer pour le moment : Jesus was a sailor. J’avais déjà fait une pièce — à Rennes le 19 mai, jour de la Saint-Yves — qui s’appelait Jésus revient en Bretagne. Et je me suis beaucoup servi du livre de Pacôme Thiellement sur les gnostiques, La Victoire des Sans Roi, pour Hamlet Unlimited. Donc Jésus est dans l’air du temps. (Fabrice a ailleurs commencé par des études de théologie.) Sinon il y a aussi l’édition de mon blog qui avance (projet avec le plasticien Jocelyn Cottencin), je te donne en pièce jointe le pdf des 500 premières pages (ça fera probablement un livre de 2500 à 3000 pages)*. J’ai beaucoup aimé le livre de Nathalie Quintane Ultra Proust. Ça reste une de mes perspectives, elle, malgré le peu de succès de notre projet d’opérette, Marseille Massacre. Reprise de Blektre ou autre chose…
Je vais l’entendre tout de suite, à 20h30, Fabrice Reymond, il fait une lecture au Doc (dans le XIXème). 
T’embrasse, 
Yves-Noël

* Ah non, je ne te le mets pas, c’est trop lourd. Mais je peux te l’envoyer par Wetransfert si ça t’intéresse...

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« What will make it something that isn't just one more picture ?

FB   Only if I can take it far enough away from being another picture »



« You're wanting it to look both real and artificial ? 
FB   Yes. »




« After all, I'm not really trying to say anything, I'm trying to do something. »



« chaos suggests images to me. »

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Tiens j’ai pensé à toi, ce soir, parce que Yuika a fait une sublimissime performance — sur un texte de Gildas— et donc, après ça, j’ai pas vu le numéro suivant, mais on m’a raconté après, c’était deux personnes sorties des beaux-arts de Rennes qui lisaient dans le noir des textes chacun sur leur téléphone avec des couleurs qui changeaient et les éclairaient, exactement ton idée… Laure Mathieu et Robin Garnier-Wenisch qu’ils s’appellent…
Yvno

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