Friday, February 11, 2011

« There’s something in the soul that cries out for freedom. »

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Bruxelles : une brume...

Bruxelles : une brume où les choses deviennent non claires et que cette brume devienne un plein feu tout en étant toujours une brume.

Passé dire bonjour à la Ménagerie. Discuté avec Alexandre qui ne voyait pas la représentation et qui travaille en ce moment sur le montage de son road movie américain. Rencontre avec Robert Franck et Jonas Mekas, textes et paysages, si j’ai bien compris… On verra ça au printemps. Hélène Alexandridis aussi, en pleine forme. Claude. Et puis il y avait une galette des rois qu’avait organisée Bertrand. J’ai demandé à Claude si le spectacle de Patrice Chéreau que j’hésite à aller voir valait le coup. « C’est un spectacle de Chéreau, mais Jon Fosse est massacré. » Ah, oui. Et Bulle ? « C’est une catastrophe. Il en fait une vieille acariâtre, une sorte de Madame Pernelle. » Pauline en sortait, tiens, un peu plus tard. Elle était avec sa mère. Elle a trouvé le décor très bien. Et tout le monde toussait dans la salle. Elle dit ça parce qu’elle aussi, elle aurait dû rester chez elle, elle est malade. Chez Régy, les places sont à dix et treize euros et, la bonne nouvelle, c’est que ça va se rejouer pour deux mois à l’automne à partir de septembre, voilà pour ceux qui ne l’ont pas vu (Benoît Izard…) J’ai dit à Claude que je trouvais bizarre, quand même, que Chéreau rate les choses parce qu’il est intelligent. « Il a l’intelligence de lui-même. » J’aime bien Claude. Lui aussi est intelligent. J’aimerais bien le voir un peu plus, mais, maintenant, je n’ose plus lui proposer d’aller dîner ensemble. Très sollicité, très vieux, très protégé.

Je le croise quand même un autre jour chez lui où je suis passé chercher son exemplaire de L’Ordre des morts que je ne trouvais pas à Beaubourg : je voudrais en dire une page dans le spectacle de Bruxelles. Je lui parle de ce qu’a répondu François Le Pillouer quand Stanislas Nordey lui a dit que je comptais emmener les élèves à Berlin : « Non ! » « Yves-Noël, les élèves, Berlin : non ! » « C’est un décideur. », me dit Régy. J’aime la sagesse de Claude. C’est exactement ça, « c’est un décideur », y a même rien de plus à en dire. L’humanité changera, un jour…

Aujourd’hui, jour de l’anniversaire de Lorenzo, un décideur a été chassé d’un pouvoir inamovible. Ça s’appelle une révolution. Ça aussi fait partie de l’humanité, de la vie de l’humanité. Liliane Bettencourt disait très justement qu’elle n’allait pas faire la révolution. Mais, parfois, quand le prix des matières premières alimentaires augmente trop, les peuples s’en emparent…

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Thème d'un stage

Rien de français

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1er avril

C’est en regardant/écoutant une vidéo très étrange de Portishead sur YouTube postée sur Facebook par Christian Rizzo – voilà, vous savez tout – le titre de la chanson ? All Mine… C’est donc après avoir lu un entretien avec Claude Régy à propos de son spectacle Brume de Dieu et même être passé le saluer à la Ménagerie de verre (à Paris) où ce spectacle était représenté – tout ça mélangé à encore beaucoup, beaucoup d’autres choses – que j’ai imaginé que le titre de la pièce du 1er avril qu’on me demandait de nommer avant le 15 janvier pouvait être : Real art. Après tout, il y avait foule de titres possibles, mais celui-ci répondait à la question « Qu’est-ce que la danse ? » qui m’avait été proposée comme thème (Ainsi la pièce que j’allais composer n’aurait plus à y répondre.) Real, real art ! (Avec une minuscule à art, j’y tiens, coquetterie.) « Real art always takes you to the other places, bad art needs heavy promoting, alcohol or drugs. », dit un commentaire à cette vidéo. Et puis, non, la pièce s’appellerait : 1er avril, c’est plus simple…

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Et si l’Egypte était le sujet de ce spectacle, je veux dire, la libération…

« Mais, pour l’heure, deux dictateurs ont disparu en un mois.

Partageons la joie des Égyptiens et des Tunisiens. »

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