Tuesday, October 12, 2010

Après l'audition


Guillaume Clausse.

Labels:

La Poésie

« Die Rose ist ohne warum ; sie blühet weil sie blühet. »

Labels:

Enrique

Le Vent du noir

Il est possible que quelque chose disparaisse. Alors – peut-être – le nom de mon association, par exemple, n’aurait plus aucun sens. Il s’agirait de retrouver – de retrouver dans des livres et des passages – quelque chose qui était là et qui n’avait pas été suffisamment traversé pour durer. Il s’agirait maintenant d’inventer une autre manière de raconter, de reprendre le cycle. Chaque homme a sa figure unique et avec lui meurent mille circonstances, mille souvenirs. Il y avait le soleil et la pierre et le vent, rien de ce qui m’ennuyait. Maintenant : la campagne était déserte. Maintenant : la brume épaisse comme de l’herbe. Maintenant : parler et mourir – et mourir était ce qui maintenait en vie. Ce n’était pas la vie. Il y avait encore la forme des tunnels et des souvenirs. Et Thomas, Thomas Gonzalez avait aidé pour le passage, comme les autres acteurs avaient aidé pour le passage. Il faudrait un jour parler de cette relation (d’entraide). Alors le calme se faisait simplement de l’écrire – sur l’ocre fine de l’emblavure vide, sur la terre poussiéreuse de l’herbe verte, sur Shakespeare (ce mot qui rime avec « j’expire ») – et sur les circonstances défaites. Nul animal, nul récit, nul cours d’eau. La vie n’est pas une lumière, la vie est douloureuse, la vie est une ombre. Et la beauté – fraternité. Les circonstances des étoiles. « Dans quelques instants, notre TGV arrivera en gare de Lausanne, son terminus. »

Labels:

Animal Masks

Il y a encore l’absence de nuit. Il faut que je sois plus sérieux avec mon travail. Que je cherche des projets et que je communique avec les programmateurs sur des projets. Tchekhov, les rôles de femmes, c’est un projet. Avec Audrey Bonnet, Kate Moran… Des projets, je peux en avoir mille. Il faut que je les note, que je les communique. Je note ici aussi que si nous reprenons La Mort d’Ivan Ilitch, il faudrait bouger le néon, assez vite le soulever pour montrer qu’il n’est pas fixe lui non plus (juste le décoller un peu). La vie est pleine de troubles. Il y a la vie affective aussi. Et puis mon père, aujourd’hui, il dit : « Ici, Bernard de L’Au-delà. »

Labels:

La Vie est une farce

« En ces temps de morosité, de course à l'exclusion, de bricolages à tous les étages entre nantis, le divertissement peut être un baume et le théâtre, un efficace placebo. Entre deux manifs. »

Labels:

Paradoxe

« Mais justement, c’est tellement sérieux qu’il faut pas trop prendre au sérieux… »

Labels:

Vu trois films que j'ai aimés, Les Amours imaginaires, Petit tailleur, Kaboom...

Labels:

Cette chose légère, ailée, sacrée

« Les valeurs ne changent pas, mais l’application doit changer tout le temps. »

Labels:

His pupils were like big black suns


Photo Sylvain Couzinet-Jacques. Thomas Gonzalez dans La Mort d'Ivan Ilitch.



« En latin, comme on sait, les mots « inventer » et « découvrir » sont synonymes. Tout cela concorde avec la doctrine platonicienne qui dit qu’inventer, que découvrir, c’est se souvenir. Francis Bacon ajoute que si apprendre c’est se souvenir, ignorer c’est savoir oublier ; tout est déjà là, il nous faut simplement le voir. »

Labels: