Monday, October 30, 2017

S yllogisme


« D’abord le livre de la réalité est à lire, l’écrivain est le seul à pouvoir le faire, secondement, il écrit donc il traduit, eh bien le troisième terme est aussi intéressant parce qu’il dit : le lecteur, le lecteur de mon livre, le lecteur de ma traduction, donc, sera un lecteur de soi-même. »

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« Wisdom is a kindly spirit but does it love me? »

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E n vadrouille jusqu'à toi, Bernard


Pas d’idée de Proust à la Réunion ? 
C’est un spectacle grandiose dans sa forme des Bouffes du Nord (qui a été magnifiquement reçu), mais Proust est tellement mouvant, inouï, que c’est aussi très adaptable. J’en ai même donné une version d’appartement le mois dernier à Clermont-Ferrand : j’ai joué vingt-cinq minutes (redonné cinq fois dans la soirée, c’était un parcours de « rendez-vous secrets » dans la ville). Alors tu vois…
Je t’embrasse, 
Yves-Noël

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P aquet de Gauloises


« La beauté va être dans la façon dont je vais le décrire. Uniquement. La beauté. »

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M ême celui qui dort


« Je crois que c’est Héraclite qui a dit : « Même celui qui dort fait l’histoire ». »

« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme par conséquent »

« un worse-seller, dirons-nous, au lieu d’un best-seller »

« Chaque fois qu’il y a effort au style, il y a versification. »

« pourquoi y a-t-il un rapport nécessaire entre le mot juste et le mot musical ? »

« on est toujours, comme Dostoïevski l’a dit, que nous le voulions ou non, en représentation »

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S ur son lit de mort


François Mauriac, fervent catholique comme vous le savez, déplorait qu’il n’y ait pas dans toute l’œuvre une figure de saint, ce qui — selon lui, une seule figure aurait suffit pour racheter tout l’ensemble. Mais il se trompe incroyablement car cette figure existe — et c’est le narrateur, bien entendu, la figure du saint. D’ailleurs François Mauriac le reconnaît en décrivant Proust sur son lit de mort, c’est vrai, il y a des photos admirables, on voit un saint. François Mauriac dit : « un homme qui donnait vraiment l’impression d’un dépouillement total. On peut dire que c’était ce qui restait de quelqu’un qui avait laissé son œuvre le dévorer — jour — après jour. »

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