Saturday, November 21, 2015

U n poème spécialement dédié à Valérie Brau des Pyrénées


j’ai vu à la télé de la neige tomber
j’entends de mon lit de la pluie dans la plaine
la lune est noire
j’écris lune pour nuit
la table de nuit est éclairée
et crée le monde en un soupir
qui passe des heures 
une voiture au loin claque
c’est la nuit et je n’ai presque rien à dire
mais à répondre et à transmettre
au-delà au-delà là où est la vraie vie toi qui sais
notre espoir et notre souveraineté 

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L e Théâtre et son ombre


Manuel Vallade

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D ans un magazine



L yon-Bourg, 21 novembre, au lieu de jouer




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L 'Evidence poétique


« Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète, d’invoquer, mais d’inspirer. Tant de poèmes d’amour sans objet réuniront, un beau jour, des amants. On rêve sur un poème comme on rêve sur un être. La compréhension, comme le désir, comme la haine, est faite de rapports entre la chose à comprendre et les autres, comprises ou incomprises. C’est l’espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé pour le poète — l’action de son imagination. Qu’il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. Tout est au poète objet à sensations et, par conséquent, à sentiments. Tout le concret devient alors aliment de son imagination et l’espoir, le désespoir passent, avec les sensations et les sentiments, au concret. »

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P osture de l'écrivain


« L'histoire de ma vie n'existe pas. Ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai, il n'y avait personne. »

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L es Lecteurs


Bonsoir Yves-Noël,
Vous ne me connaissez pas (encore), je vous connais depuis longtemps. 
Admirateur inconditionnel de vos spectacles d'abord, de votre blog ensuite. 
Lecteur occasionnel, mais toujours enthousiaste, enthousiasmé toujours. 
Je le lis à vrai dire chaque fois que j'ai besoin de me remonter le moral, de me sentir ragaillardi par une pensée amie !
Est-un effet collatéral de l'Etat d'urgence, la pression sécuritaire ? Blogger me refuse à présent la lecture de ce grand œuvre des jours, d'un de mes livres de chevet favori. Auriez-vous l'extrême gentillesse de me laisser rattraper entre mes doigts maladroits ce petit fil doré ? en m'envoyant une invitation ?
Merci d'avance.
Michel


bonjour 
mon plaisir est de lire ton blog de mes pyrénées natales  j'ai besoin de sentir un autre souffle je suis en manque depuis qu'il m'a été refusé de te
lire accès refusé je ne suis pas sur fasse que le bouc et donc je dis mon désarroi je ne peux pas faire sans le dispariteur source de contentement et de tant de choses...j'attends
merci 
V.

Yves-Noël bonjour
c'est toujours avec beaucoup d'intérêt et de plaisir que je lis votre blog, il m'est précieux, c'est un compagnon de route qui m'a souvent aidé, depuis qq jours je ne puis me connecter, on me demande « une invitation », s'il s'agit d'un choix de votre part, je le respecterai bien sûr mais peut-être s'agit-il seulement d'un souci informatique ? Quoiqu'il en soit, merci d'exister ! & que du bon surtout pour vous et les vôtres  Anne

Bonjour Yves-Noël,
Hier je voulais aller voir ton blog (lire) pour prendre des nouvelles de ton aventure théâtrale qui de Paris me parait flamboyante, 
voilà que l'accès est refusé, réservé aux invités ???
J'espère bien que tu continues,
je t'embrasse,
JP

Pourquoi, pourquoi ?
Ca fait des années que je vous lis et apprécie.
Pourquoi la porte est fermée ?
Terence

Bonjour ou bonsoir, c'est selon
lecteur assidu de votre blog — passionnant
et curieux de lire le quotidien à travers le 
prisme de vos notes et autres citations — 
je me permets aujourd'hui de vous solliciter
car le blog requiert désormais une invitation
et j'aimerais donc en bénéficier — si possible
merci infiniment
Sylvère


Je ne peux plus lire Yves-Noël Genod à une période où j'en aurais le plus besoin.
A quoi se raccrocher sinon aux mots d'un poète VIVANT? 
Qui regarder sinon les belles personnes qui gravitent dans son giron?
Comment faire pour exister autrement qu'en étant témoin de ce qu'il fait apparaître sur scène?
Si c'est une invitation qu'il faut demander, eh bien je la demande solennellement là maintenant.
merci

Karine


Cher Yves-Noël ,
Je me permets de vous importuner pour un petit problène bien mineur en ces jours-ci :
Depuis plusieurs années , je consulte assez régulièrement avec intérêt votre blog .
Or , la semaine dernière , google vient d'abord d'en lier l'accès à l'ouverture d'un "compte" ( qui ne me plaisait pas trop ...) , puis de me le refuser au motif qu'il me fallait votre autorisation .
Etes-vous au courant ? Et qu'en pensez-vous ?
   Bien cordialement .
                   Gérard LOBOT

                    La Garenne Colombes

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L a Bêtise, par charretées


Oui, bien sûr, mon blog parle de la bêtise. Mais qu’en faire de la bêtise ? Je ne puis avancer qu’en laborieusement la traîner avec moi. Si je trouvais le truc pour la vitesse de la lumière, croyez-moi que je n’hésiterais pas (à la laisser derrière moi). « En fait nous ne pouvons nous comprendre clairement que par une sorte d’induction psychique, en excitant ou en modérant synchroniquement des élans. Je ne puis comprendre une âme qu’en transformant la mienne. »
Titre pour un spectacle
Forêt destin poème

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