Saturday, August 18, 2012

a d t a l e u r c o l l è g u e


Le groupe semble maintenant établi. On est nombreux. 14 sur trois semaines, et le couple Clément Aubert – Chloé Dudzik (je sais pas pourquoi, j’ai voulu la parité) nous rejoignent pour les deux dernières semaines, ça fera 16. Mais on travaillera en groupe, comme je proposais… Je continue la lecture des pièces de notre ami Falk, y en a, y en a, ce serait amusant de pouvoir s’emparer légèrement de cet étrange et limpide matériau… Pour le moment, pour moi, la légèreté n’est pas ce qui est le plus difficile à concevoir – ressentir – vu que je les lis sur une plage en Corse (orientée ouest) ou dans un jardin dans un hamac à quelques mètres de la même plage. (J’avoue que j’ai parfois l’impression de tricher.) Et donc les pièces, par exemple Sous la glace, m’amusent beaucoup… Falk pense que Jeunesse blessée est bien aussi pour le stage.

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Pierre dans un jardin


Que faire ? Je suis toujours terriblement seul à aimer, quel pensum ! Normalement, la présence d’Olivier aurait dû être un soulagement, mais je suis toujours « famélique ». Le fanatisme serait supportable si je n’étais pas seul. Pourquoi une église, une secte ne se forme-t-elle pas rien qu’à la lecture de son blog ? Je suis fou amoureux de Pierre, enfermé dans cette prison. Autour, la vie – car c’est une prison dorée  j’écris pour qui ce que j’écris ? pour qu’on ne me comprenne pas… 


Je suis jeune encore, qui m’amènera sa tête sur un plateau ? 

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Pour le mot « simulachre » qui paraissait moderne


« Si seulement l'image de la chose

Fait à noz yeux la chose concevoir,

Et si mon œil n'a puissance de voir,

Si quelqu'idole au devant ne s'oppose :



Que ne m'a fait celuy qui tout compose,

Les yeux plus grands, afin de mieux pouvoir

En leur grandeur, la grandeur recevoir

Du simulachre où ma vie est enclose ?


Certes le ciel trop ingrat de son bien,

Qui seul la fit, et qui seul vit combien

De sa beauté divine estoit l'Idée,


Comme jaloux d'un bien si precieux,

Silla le monde, et m'aveugla les yeux,

Pour de luy seul seule estre regardée.

Ronsard, Les Amours de Cassandre (1552) »

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Le Plongeur




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