Monday, January 19, 2015

« L’accaparement et la concentration des richesses s’accélère. »

Labels:

C huichô


Chers amis, je suis à Bruxelles, pour 4 semaines, j’ai une garçonnière très bien, bien plus vaste que ma chambre de bonne à Paris avec, m’a dit mon logeur en me faisant visiter, une salle de bain « de partage ». « Partage », ça veut dire en belge « partouze », j’ai appris, et c’est vrai qu’on peut bien y tenir à plusieurs dans cette salle de bain ! Je ferais bien une période de sexe à gogo, moi, c’est vrai c’était sympa, le sexe, mon premier spectacle, ça parlait de ça, j’étais en plein dedans à cette époque, En attendant Genod, en 2003, J’avais une moustache, un gros baiseur, à l’époque... comme le temps passe... comme j’aimais baiser à l’époque ! En tout cas, là, c’est tout équipé, c’est bien, c’est parfait ! Puis j’ai fait du poulet rôti. Oui, je me disais que pour le « partage », ça ferait plaisir à tout le monde à un moment de tomber comme ça sur un poulet rôti. Vers minuit-3-4 heures du mat. Il y avait cette phrase de Michel Houllebecq aussi qui m'excitait : « L’homme, anéanti par cette assomption, ne prononçait que de faibles paroles ; épouvantablement faibles chez les Français (« Oh putain ! », « Oh putain je jouis ! », voilà à peu près ce qu'on pouvait attendre d'un peuple régicide), plus belles et plus intenses chez les Américains (« Oh my God ! », « Oh Jesus-Christ ! »), témoins exigeants, chez qui elles semblaient une injonction à ne pas négliger les dons de Dieu (les fellations, le poulet rôti), quoi qu'il en soit je bandais, moi aussi, derrière mon écran iMac 27 pouces, tout allait donc pour le mieux. » Bon, j’ai déclenché l'alarme incendie chez le gardien en ouvrant le four, il est monté, maudits détecteurs de fumée partout maintenant même dans les bordels ! Après, j’ai dû aérer, j’avais froid (j’ai dû me rhabiller), mais, moi, j’étais content quand même car, oui, c’était la première fois que j’utilisais un four ! Eh, oui ! Je n’en ai jamais eu, de four, dans une autre vie peut-être. J’ai tâtonné, j’ai demandé à Antoine Truchi que j’avais en Skype de me conseiller pour les boutons (il veut faire mon assistant pour le Stage sur l’Amour, c’était un test) et je m’en suis bien sorti, je trouve. Je n’ai mangé que ça, du poulet, le poulet en entier, pas la salade, j’avais une belle laitue toute fraîche pourtant, non, rien, rien de rien que le poulet, que ça, trop content, trop content parce qu’il m’était arrivé encore une première fois. Seule la peau avait cramé, il était délicieux le poulet ! Oh, contactez-moi vite en mp pour le « partage » !

Labels:

I l y a un terrible gris de poussière dans le temps


« Chemin tournant

Il y a un terrible gris de poussière dans le temps
Un vent du sud avec de fortes ailes
Les échos sourds de l'eau dans le soir chavirant
Et dans la nuit mouillée qui jaillit du tournant
des voix rugueuses qui se plaignent
Un goût de cendre sur la langue
Un bruit d'orgue dans les sentiers
Le navire du coeur qui tangue
Tous les désastres du métier

Quand les feux du désert s'éteignent un à un
Quand les yeux sont mouillés comme
des brins d'herbe
Quand la rosée descend les pieds nus sur les feuilles le matin à peine levé
Il y a quelqu'un qui cherche
Une adresse perdue dans le chemin caché
Les astres dérouillés et les fleurs dégringolent
A travers les branches cassées
Et le ruisseau obscur essuie ses lèvres molles à peine décollées

Quand le pas du marcheur sur le cadran qui compte
règle le mouvement et pousse l'horizon
Tous les cris sont passés tous les temps se rencontrent
Et moi je marche au ciel les yeux dans les rayons
Il y a du bruit pour rien et des noms dans ma tête
Des visages vivants
Tout ce qui s'est passé au monde
Et cette fête
Où j'ai perdu mon temps »

Labels: