Sunday, June 22, 2014

P ère et mère



P ourquoi Baudelaire ?

« Parmi les plus beaux vers de Baudelaire, ceux-ci, dans A celle qui est trop gaie :
« Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage,
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair. » »

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L a loupe de Toulouse



F açon


La veste est trop petite, c'est une veste à ma taille, mais il m'a dit : « Non, il y a 2 manières de porter une veste, comme tu la portes, avec les épaules qui sont recouvertes, intérieures, et, là, tu vois, ça fait un creux — et à la manière de James Bond où l'épaule ressort... » (je ne lui ai pas donné la veste).

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A la James Bond


« La poésie est sans définition et elle n’est que de cette ignorance. Poésie comme métier d’ignorance, et d’abord de ce qu’est la poésie. »

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C hantal Morel m'envoie un hommage


Yves-Noël, je ferme FB et me rends compte que je n'avais que ton compte pour échanger avec toi, tu veux bien me donner un mail ? le mien est chmorelvu@gmail.com
Il était bien beau ton travail, des fulgurances, de vraies splendeurs, une communion avec un lieu, son hommage, les Bouffes du Nord dans leur silence, conscience que c'est très grand, le silence, ce moment de théâtre où chacun sait disparaître derrière ce beau silence et effacer l'expression de soi qui souvent l'étouffe... Quelques moments qui s'étirent comme s’il devenait incongru d'arrêter le travail, incongru qu'il y ait une autre réalité à retrouver, que celle-là — qui est le véritable monde où l'on vit alors arrêter quoi ?... Une singularité qui fait du bien, une insolente liberté d'être, rien qui cherche l'assentiment du public, une solitude qui attend que l'on vienne à elle, tranquillement... comme une très bonne nouvelle...




Quel plaisir de lire de ce que tu dis sur moi ! Ça me touche tellement... Il y a si longtemps que je n'ai pas vu tes spectacles, mais ceux que j'ai vus me restent comme les plus singuliers, les plus personnels, les plus stylés de tous ceux que j'aie vus dans ma vie. Il y a un métal qui n'appartient qu'à toi, léger et dur à la fois, qui est d'une beauté que je n'ai pas retrouvée. C'est évidemment ce genre le plus personnel qui m'influence, pas les autres. Je ne comprends pas le théâtre qui me semble grosso modo inutile ou « pour les gamins », sans pensée, sauf quand c'est toi ou quelques autres poètes de ton espèce. Si le théâtre n'est pas poème, je ne le comprends pas. J'admire que vous arriviez — vous, ces quelques-uns — à en faire, du théâtre ! Si j'en faisais un jour, j'essayerais de suivre vos sillons. Je te parle au pluriel car tu fais partie, dans mon esprit, d'une constellation qui sans doute n'appartient qu'à moi (et dont l'étoile la plus brillante serait Klaus Michael Grüber), mais qui me fait parfois même songer à devenir programmateur ! pour, tout à fait égoïstement, visionner la rareté. En attendant, j'irai voir ton prochain ! si tu me le dis ici. 
Des bises, 
Yves-Noël

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V ade-mecum (« viens avec moi »)


Voilà comment je travaille (comment j’essaye), c’est un extrait d’un texte (en cours) de Frank Smith : « — Mets en mouvement, mets en mouvement des blocs de sentiments qui ne soient plus à personne, lâche et perds et ne mène pas seul ta propre affaire, lâche et perds et fais filer les lignes en zigzag, cherche ce qui passe entre 2 choses, lâche et perds encore, ne trouve pas seul mais invente accompagné, accepte ce que l’on te donne même par hasard, pars toujours en adjacence, ne juxtapose pas, ne fais qu’esquisser, lâche et perds et jamais de réunion, ne fais pas de Châteaux en Espagne, ne te confie à personne je suis là. » Tout le poème-prière-lettre à un jeune poète-troubadour-trouvère par les villages sera emporté dans la rivière dans le cœur et dans ma voix, dans la valise de mes lèvres à l’Hostellerie de Pontempeyrat pour ce stage que nous préparons avec Sara Rastegar et Isabelle Barbéris. (Nous voulons par vitesse changer l’eau en vin ou en venin et vice versa, c’est cela, « Jouer Dieu »,  le raccourci, le trou de ver, l’invocation...)

Renseignements à l'Hostellerie de Pontempeyrat.

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