Thursday, December 26, 2013

U ne phrase plus profonde, peut-être, qu’elle en a l’air (n’est-ce pas Thierry Fogglizo ?)


« The brighter you are, the more you have to learn. »

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L a Promenade



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Comme tu sais — car je l’ai si souvent exprimé — en fait, depuis ce que tu avais écrit sur Oh, pas d’femme, pas d’cri, tu es qq’un d’essentiel pour moi, dont la précision et l’élégance des définitions et de l’expression me guident (et j’aimerais toujours plus). C’est sans doute pourquoi le mot (et les autres) « charognard » me reste en travers du corps : 2 ou 3 nuits que je ne dors plus (je ne sais plus quand c’est arrivé), que je suis épuisé, que je ne fais rien pourtant dans mes journées, je me demande quelle est cette maladie si puissante. J’ai cru que c’était une engueulade de plus quant à mon blog, je suis toujours étonné quand ça arrive, mais, enfin, j’ai l’habitude ! Non, c’est qqch de plus fort, beaucoup plus fort. La mort ! M’as tu tué(r) ? Vas-tu mourir ? Tout à l’heure, j’ai appelé Frédéric Danos qui m’a dit que vous étiez très liés avec Alain Buffard. C’est ce que j’avais fini par comprendre. (Comme je disais, ce n’est pas mon cas, bien au contraire, je ne me souviens pas qu’il m’ait — même une fois — dit bonjour…) Il m’a dit aussi que vous étiez séparés, Joris et toi, depuis le mois de mai. C’est Joris qui a fait pour moi le lien entre ces 2 événements car, en m’apprenant que vous n’étiez plus ensemble, que le « nous » avec lequel il s’exprimait n’était plus toi et lui, il m’a dit que tu l’avais appelé dans la journée pour lui annoncer la mort d’Alain. J’ai parlé de tout ça en voulant écrire sur la pièce Perplexe d’où je sortais, sans doute parce que c’est de ce genre de glissements dont la pièce est faite. Mais cela peut-il faire si mal ? Je n’ai pas osé t’appeler en ce 24 décembre si tu es si malheureux, mais je tenais à te faire savoir que tu me rends de même et que, toi ou moi, nous pourrions mourir d’une seconde à l’autre sans nous être réconciliés, ce qui, aux yeux de Dieu, serait sans doute de peu d’importance, mais, à mes yeux, si je suis le survivant, me bouleverserait encore plus. Passe un bon Noël, cher Olivier,

YN

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M a mère



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I r a ninguna parte


« ne s’attarder sur rien de particulier. […] sortir du sens, aller nulle part, ne faire que parler sans partir d’un point donné de connaissance ou d’ignorance et arriver au hasard, dans la cohue des paroles. On ne peut pas. On ne peut pas à la fois savoir et ne pas savoir. Donc ce livre […] qui aurait dû aller partout en même temps, il restera un livre qui veut aller partout et qui ne vas que dans un seul endroit à la fois et qui reviendra et qui repartira encore […] à moins de se taire mais ça, cela ne s’écrit pas. » 




« no deternerse en nada en particular, […] salir del sentido, ir a ninguna parte, sólo  hablar sin partir de un punto dado de conocimiento o de ignorancia y llegar por casualidad, en el tropel de las palabras. No se puede. No se puede saber y no saber a la vez. Así pues, este libro […] que hubiera debido ir por todas partes al mismo tiempo, se quedará en un libro que quiere ir por todas partes y que volverá y qe partirá de nuevo […] a menos que uno se calle, pero esa no se escribe. »

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Fleurs de tempête



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« Cieux déchirés comme des grèves, 
En vous se mire mon orgueil,
Vos vastes nuages en deuil 
Sont les corbillards de mes rêves »

Dans la poche de mes lecteurs, mon père et ma mère toussent dans la maison. Il s’agit de se réconcilier au monde (ils sont vivants), ce n’est pas facile.
Car il y a la tendresse et il y a la haine.
Et si l’on en vient à la tendresse, la haine vient triomphante. Comme sur l’oreiller, l’inverse, l’inverse de la nature.

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U n café avec Macaigne


Oh, zut ! un espoir s’effondre. Vincent Macaigne m’avait dit ds un taxi (qui nous ramenait de la Maison de la Radio, un lundi soir) que, l’argent, c’était facile à trouver et qu’il pouvait m’apprendre — et puis, hop, le taxi arrivait et on s’était dit qu’on allait se revoir et qu’il allait me dire comment trouver de l’argent (un peu, peut-être, comme Joris Lacoste m’a donné la méthode « infaillible » pour rencontrer qq’un sexuellement) — et, là, je l’écoute en interview et qu’est-ce qu’il dit ? « D’t’façon, j’ai galéré tout le temps... j’veux dire : les films que j’ai fait, y a pas d’argent — pour faire les films. Du coup, c’est pas parce que les gens en parlent qu’on a d’l’argent pour les faire… on n’est pas payé en applaudissements, quoi. Et j’ai toujours pas d’argent pour faire mes trucs. C’est pas parce que j’y arrive que j’ai les moyens de les faire. Mais, j’me bats pour avoir les moyens, mais… c’est pas lié. C’est très grave, hein, ce que j’dis… pas que pour moi, c’est grave pour tout le monde… » Oh, mon Vincent, mon espoir… (Je cherche de l’argent pour les Bouffes du Nord.) (Enfin, de mon lit…)