Thursday, November 05, 2015

Photo Marc Domage. Simon Espalieu dans La splendide actrice

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Je regarde cette fille, Nina, sombrer et chaque soir ce naufrage me déchire et m’illumine. (En même temps.) Lætitia Dosch rend réelle cette fille, quand je suis dans l’appartement avec elle, je l’entends encore. C’est le mystère de la grande actrice : où et quand commence et finit sa vie ? On ne sait pas. C’est quantique… Il n’y a pas de fermeture…
Je vois sur FaceBook décrire par mes amis les spectacles qui ont leur première à Paris cette semaine et je n’y crois pas. Les sujets m’en tombent des yeux, l’incommunicabilité, la révolution française, etc. Je ne peux pas croire que tout ça ait le moindre intérêt. Vous m’excuserez… Moi, je suis juste embêté parce que j’ai promis encore quatre spectacles, ici, à Lyon, et que je n’ai plus du tout envie de les voir, même mes propres spectacles je n’y crois plus, je ne crois qu’en La splendide actrice... 
Encore deux soirs de ce spectacle devant lequel, pas seulement moi, mais toute l’Europe aurait dû s’incliner (s’il y avait une logique, je l'ai déjà dit).

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« En 1801, il lit Kant, ce qui le plonge dans une profonde dépression »


Demain libération… Si c’est pas du journal dont tu parles, alors viens demain ! On joue encore demain vendredi et samedi.
Toi aussi, tu me manques, bien que je pense souvent à toi (et que j’essaye de fréquenter ce texte (de Kleist) que tu fréquentes en pensant un peu à comment tu le fréquentes).
Si tu peux, viens voir La splendide actrice, c’est de loin mon spectacle le plus abouti, le plus riche, je suis un peu embêté parce que j’ en ai annoncé encore quatre numéros (quatre spectacles) jusqu’au 31 décembre et que je n’ai plus du tout envie de les faire…
Il y a Tchekhov, aussi, faut dire, là-dedans (rendu vivant par la splendide actrice — et ça me bouleverse…)
Yvno

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Jeanne et Gaël


Photo Mac Domage. Jeanne Monteilhet et Gaël Sall dans La splendide actrice

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I ci Paris


Dear,
ici tout le monde parle de Lyon.
Hier soir, j’ai été à la première de Christophe Honoré à la Colline, Fin de l’histoire (d’après Gombrowicz),
quel drôle de truc, avec le budget de la scéno je peux faire 50 films et toi 200 spectacles.
C’est du mauvais n’importe quoi d’enfant doué gâté, heureusement il y a notre Marlène qui brille et qui fait honneur et elle s’en sort toujours avec dignité même quand elle écarte les jambes sur scène. On a rit.
Il y avait toute la bande, Perez-Boussiron-Capdevielle-Verna-et-tutti-quanti. On a bien rit...
et tout le monde parlait de toi. Alors Lyon… ta ta ta, il paraît que c’est bien ta ta ta, les images sont trop belles, j’ai envie d’y aller, Oh ça lui va bien cette formule la la la ! Tout le monde en parle. Bon, ils savent que je te visite quasi toutes les semaines alors ils posent des questions.
et puis Perle aussi et Drillet, alors ? oh la la ? etc...
Je déjeune à Nanterre avec Quesne, tout pareil, alors ? Lyon ? Yves-No ? ça a l’air super ! Il se passe quelque chose on dirait...
et patati et patata, je donne des nouvelles, je raconte, je confirme. Je lui ai même soufflé l’idée de tout reprendre d’un coup à Nanterre en 8 heures de spectacle (ton Soulier de satin).
Oui la rumeur monte. Sur le retour je tombe sur Hélèna V dans le métro. Alors ? Oh, j’ai vu ton film avec Lætitia ça à l’air formidable ce que fait Yves-No, j’ai envie de voir, 
et patati et patata. Et les gens te lise, tu es en forme, ton écriture est drôle et séduisante (comme souvent mais particulièrement en ce moment, n’oublie pas d’écrire, invite encore l’Europe à Lyon, cela plaît)
Une brise de légende souffle ici, mon grand.
Ici Paris.
Kiss
C

T’es trop gentil ! 
Oui, j’ai bien besoin de toi en voyageur de commerce ! 
Le teaser de La splendide actrice est très beau, alors, des gens le voient, oui…
Thibaudat :
Cher YNG
hélas (après vous avoir lu), hélas, hélas (après avoir vu le teaser)
revenir cette semaine est impossible
j'aime bien ce que vous dites sur votre ami César Vayssié (je rêve de voir ses deux films dont j'ai raté (décidément) les séances au T2G et je ne sais où) 
affectueusement
jpt
Rien envie de faire pour notre 5, c’est un problème… 
Partagé entre le beau et la grande déconnade…
(Lætitia suggère une comédie, par contraste…)
Hier, j’ai commencé avec Jonathan et, en effet, dans le genre déconnade, lui, il peut assurer… 
Mais, du coup, faudrait trouver les acteurs qui vont avec…
Et ça me gave…
(Si t’as des idées)
Il y a un titre possible : Le spectacle le plus débile du monde (mais ce serait pour le 6…)
Quelques vedettes, ce serait pas mal aussi… (même un jour)
Et puis j’aimerais bien travailler un texte — mais aurai-je le temps ? la nouvelle de Kleist sur le théâtre de marionnettes, c’est difficile…

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Photo Romuald Combinovich

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C 'est comme


« Demander à un artiste de décrire ses œuvres, c’est comme essayer d’attraper un poisson dans un buisson. En fait, je pense que mes œuvres n’expriment rien. Regardez les nuages, ils n’expriment pas leur tristesse, leur bonheur, ou leur rage. Mais même s’ils n’expriment rien, on aime parfois les regarder. J’essaie, à travers l’art, de parler aux gens, de leur donner une source d’imagination qui a quelque chose à voir avec l’essence humaine. »

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