Tuesday, October 27, 2009

Des rêves à portée de la main

Ton Facebook, mon Facebook

Pourquoi faut-il qu'en écrivant - moi, personnellement je cherche le bonheur - pourquoi faut-il qu'en écrivant, on ne soit pas si sûr de décrire le bonheur ?

A la poste, j'ai vu Kael absolument comme un rebeu d'banlieu, je lui ai tendu la main, mais elle a voulu m'embrasser. Ensuite je la regardais pendant qu'elle attendait son colis et je me disais : c'est incroyable de passer tant d'énergie pour paraître autre (elle s'est même coupé les seins), pour être absolument cachée, pour que l'homme de la rue lui disent Monsieur.

Tous ces gens autour de moi. Et on me demande à quoi sert ce blog. A ça. Raconter ça ! Tous ces gens autour de moi. A qui ? A personne. Juste le dire à celui (ou celle) qui le trouvera peut-être - ou peu importe.
Si on enlève a tous ces gens ce qu'ils pensent... Je dis ça parce que la femme en face a redressé la tête de son ordinateur et croisé mon regard...

La voix off, ce n'est rien - laisser filer...

Si vous regardez des mots...
Eh bien, moi, je fais des spectacles
Et être heureux, ça aide
Ben, il y a ce truc : que le malheur peut te tomber sur la gueule, regardez Polanski...
Mais quoi ? Faut-il toujours penser à Polanski ?

Je déteste, j'aime, je déteste, voilà ce que j'avais envie d'écrire sur ce blog, je je je, je trompe mon ennui, je m'ennuie déjà, je ne joue pas, je m'ennuie

La nuit