Thursday, December 10, 2015

S imon



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Cher, 
Je ne sais pas si tu as envie de revenir filmer ou si tu es encore traumatisé par l’abandon de notre N°5… Gwen, c’est maintenant le beau fixe, il a adoré le six, mais il a aussi beaucoup aimé le cinq dont il m’a beaucoup reparlé. Ça me fait l’effet d’une histoire d’amour, cette relation entre nous, avec l’éclat qu’il y a eu (comme dans une histoire, à partir d’un rien) et les retrouvailles. Le numéro sept intitulé Leçon de Ténèbres est comme le précédent une réponse ou en tout cas une tentative non pas de réponse, mais de « soin » liée aux événements du 13 de même qu’à l’ensemble de la situation française (FN…) et planétaire (la sixième extinction des espèces). Comme le précédent, il n’est donc pas filmable, comme le précédent, il pourrait néanmoins faire l’objet d’un film (paradoxal). Il y a beaucoup de monde, mais ce monde est en général totalement dans la pénombre (de la salle), des éclats néanmoins sur de la danse et des visages… L’espace est immense, une petite scène de 4m où je mets à la fin toute une foule…
Dis-moi où tu en es ; Marc Domage attend aussi que je lui confirme l’intérêt qu’il vienne et quand samedi ou lundi (par rapport à toi).
Plus rappel : facture.
Bises, 
YN

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2 photos avec César et Lætitia



Photos Marc Domage

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M antra


« Je rends compte du réel
Je prends garde à mes paroles
Je ne veux pas me tromper
Je veux savoir d’où je pars
Pour conserver tant d’espoir
Mes origines sont les larmes
Et la fatigue et la douleur
Et le moins de beauté
Et le moins de bonté »

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C ette semaine


Je ne sais pas vous, mais, moi, j’ai envie de vivre et je suis en pleine forme : cette semaine, je vous propose deux spectacles rares. Le petit dernier, le numéro sept de Leçon de théâtre et de ténèbres s’appelle tout simplement : Leçon de ténèbres. C’est une rêverie autour de la ligne de fuite et la figure de Don Juan. Et, en alternance, la reprise du précédent, le son-et-lumière sublime que nous a offert Philippe Gladieux : Par délicatesse j’ai perdu ma vie. Ces deux spectacles, créés sur le vif, forment un diptyque fortement lié, qu'on le veuille ou non, aux attentats de Paris — mais aussi à la montée du FN, à la sixième extinction des espèces, à la douleur et à l’envie de soins que les événements engagent… Ce pourrait être un théâtre « thérapeutique » où on arriverait triste pour ressortir apaisé, comme Gwenaël Morin me l’a dit à propos de Par délicatesse… Venir au théâtre comme, dans une ville maritime, on a envie d’aller voir la mer, pour la nostalgie... Ecriture vivante et noire, nostalgie de la lumière totale, re-programmation des fiefs… 
« La résistance s’organise sur tous les fronts purs », dit Tristan Tzara cité par Paul Eluard,

Yves-Noël Genod

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