Thursday, March 23, 2017

Magnifique « Libé » des écrivains (c’était aujourd’hui). Pourquoi c’est pas toutes les semaines ? Enfin des vrais sujets ! Emouvants. Pleins de pensée. Le reste du temps, la routine, les journaux (et la télé que je n'ai pas) sont envahis par la propagande de ces gros connards qui veulent être président de la République ! On ne devrait parler d’eux qu’en dernière page, quelques lignes. Imaginez qu’on ne parle plus de Trump, plus de Le Pen, plus de tous ces cons en on qui lui servent de traîne, à la Le Pen, de queue de comète, eh bien, on aurait les dictateurs (de toute façon, on les a), mais on ne s’en occuperait pas ! On les ignorerait comme on ignore les malades mentaux (qu’ils sont) et on s’occuperait des vrais sujets de la vraie vie. Comme ce « Libé des écrivains » en donne le goût, l’espoir, l’avenir… Un article m’a particulièrement bouleversé, ce sont les récits, les portraits d’éleveurs qui n’ont plus supporté les violences (inouïes) faites aux animaux d’élevage, les cochons, les vaches… Je suis contradictoire, je mange de la viande, beaucoup de viande, à chaque repas, c’est une addiction, je ne m’en sors pas, j’ai honte, je me sens moche, je ne mange que la bio en imaginant que les bêtes ont vécu moins mal (ce qui est vrai), mais c’est depuis que je mange de la viande bio que j’en mange tant car elle est si bonne : j’ai découvert le goût de la viande quand je me suis mis au bio…

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Soirée de deux spectacles d’une grande intensité à Vanves, celui de Lorenzo de Angelis et celui d’Ana Pi. C’est déjà fini, ce n’était qu’un soir, mais le festival Artdanthé regorge sans doute de soirées intenses d’avant-garde. Il faut tenter. Moi, j’allais là pour voir les travaux personnels d’interprètes qui m’ont tellement donné, tellement donné, parmi les plus doués que j’ai eu la chance de rencontrer. Deux virtuosités, mais pas seulement techniques (ce qui ne serait rien), du cœur. De leur spectacle, je n’ai pas été déçu : j’ai été surpris, je n’ai rien reconnu. Des amis, mais d’autres personnalités. Intenses. Deux spectacles sur la violence et la beauté, baudelairiens, on va dire… Mais pas la violence qui sert à faire du discours, c’est-à-dire du blabla, c’est-à-dire de la faiblesse comme on voit au festival d’Avignon dirigé par Olivier Py (c’était affreux de voir ces fictions si mauvaises, si judéo-chrétiennes, l’année dernière juste après l’épouvantable attentat de Nice, c’était honteux même, j’avais honte du théâtre, je ne voulais pas y être associé). Non, ici, dans les deux cas, la violence à l’état brut, comme un bloc de réel (et de beauté).

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