Thursday, March 28, 2013


I

j’ai saisi la 
métaphysique de la vie 
dans le mouvant moment où
j’ai senti dans ma main la lune
comme une balle

tout était alors léger 
comme le vent du soir ; la 
corde était tendu entre les arbres
ma question a retentit dans le 
ciel comme dans un piano

ne jamais dire



II

notre situation est désespérée
mais nous mourrons
bientôt je pense à mes voyages
sur mer sur terre
et le soir est paré

j’irai dans d’autres pays 
Rio de Janeiro Paris Rome 
Casablanca me promener 
le soir avec un homme avec
un cigare riant pleurant

je me promènerai partout






(Hans Lodeizen)

Extrait de La gazette des jockeys camouflés N° 06 où il y a aussi dedans un sublime poème de Stéphane Bouquet et des sublimes photos de Patrick Laffont.

Zusammen sein



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« et le temp qui pèse et dépèce l’espoir »

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