Thursday, April 03, 2014

Joëlle Gayot
De mémoire de spectatrice descendant fréquemment métro La Chapelle, Paris, 19, la représentation d'Yves-Noël Genod, 1er Avril, est un des plus beaux moments qu'il m'ait été donné de vivre aux Bouffes du Nord. Rien à décrire, tout à vivre. Pas besoin de convaincre puisque c'est somptueux, rare et unique. A vos émerveillements !

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A vos émerveillements !


Photo François Stemmer. Ana Pi dans 1er Avril

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« J’avais oublié que c’est la vie qui avait raison entre mes larmes et mes sourires en faisant des chansons... »

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P ar une finesse et la fragilité du dispositif humain


Aniol Busquets Julià
Bonjour Yves, je suis passé vous voir ce dernier dimanche aux Bouffes du Nord. Premier contact avec ton art (je suis étranger). Grande découverte, franchement touché par une finesse et la fragilité du dispositif humain. Merci pour le travail vocal, musical, sonore. Un vrai régal, quoi !
Au plaisir de te croiser et faire connaissance.
Hasta la vista !!!

Oh, c'est gentil de me le dire ! Oui, j'espère qu'on se croise... Repasse aux Bouffes, si tu peux, au moins au bar après (ouvert maintenant)



Charlotte Kaminski
Bonsoir Yves-Noël,
Je suis venue voir 1er Avril hier avec une amie, je reviens le 8 avril, j'essaierai de vous saluer pour me présenter et que vous mettiez un visage sur mon nom et ces petites correspondances. Ce message juste pour vous dire que j'ai trouvé votre spectacle magnifique. En rentrant chez moi, j'ai recherché dans des magazines d'art (Artpress) que j'avais, un article sur une plasticienne Audrey Martin (article que j’ai retrouvé) et je me disais que ce que j'avais lu (un souvenir) me faisait vraiment pensé à votre travail. Je cite (parce que je trouve que ça décrit à merveille ce que vous faîtes du spectacle vivant) Anaël Pigeat (critique d'art contemporain) : « A partir d'explorations de zones oubliées ou abandonnées, (Audrey Martin) fait apparaître des images qu'elle s'applique à déconstruire aussitôt, jusqu'à épuisement ou tarissement de ses pièces. Mais une ambiguïté anime son travail entre violence et douceur, entre vie et mort, entre disparition et apparition. Les œuvres d'(Audrey Martin) véhiculent souvent une si grande fragilité que l’on a souvent l’impression qu’elles vont s’évanouir sous nos yeux. Et pourtant dans leur immatérialité parfois, dans les hors-champs qu’elles dessinent, chacune d’entre elles se déploie lorsqu’on s’attarde un moment, et révèle d’infinies variations de sens et de présences.  (Audrey Martin)  emprunte toujours des chemins de traverse et s’aventure vers des lieux oubliés et négligés qu’(elle) magnifie d’un geste, avec une extrême économie de moyens. » Voilà, je n’ai pas assez de style pour écrire cela sur votre travail et je trouve aussi, simplement, que cette description correspond complètement à ce que j’ai vu de votre travail hier soir.
Bonne chance pour ce soir et les dates suivantes.
Au 8 avril.
Charlotte

Ah, oui, ! C'est très gentil d'avoir trouvé ces lignes magnifiques... Je ne connais pas Audrey Martin, mais ça donne envie et je suis heureux que vous ayez pu ressentir 1er avril dans ce sens très subtil... Merci ! A bientôt, donc !



Mickaël Phelippeau
Yves-Noël,
Un grand merci pour avant-hier soir ! Comment s'est passé hier soir ?
J'ai été ému par la représentation du 1er avril !
Je suis sensible à ton rapport au temps, cela me cause.
Je suis allé salué Perle et Ana que j'ai trouvées magnifiques.

J'ai eu un goût du Dispariteur ! Il y a une humeur identique.
Les lumières sont magnifiques.
Les interprètes chanteurs sont également très beaux.

Bref je voulais te re-dire merci
T'embrasse

Micha

Merci !
Hier, ça a été sauf la fin qu'on a loupée. C'est très difficile, ce spectacle à garder sur le fil, qu'il ne se dérègle pas (et il peut se dérégler n'importe où), aussi sans doute parce qu'il est frais. Ça me fait penser à ces choses, en science, tellement petites que le regard de l'observateur les change... On a des salles trop pleines aussi, on perd beaucoup de gens dans les balcons, on a du mal à les atteindre... Bon, encore une comme ça et on se retrouve entre intimes (à partir du 5, ça chute grave...) Voilà, tu sais tout. Je t'embrasse et suis vraiment touché de t'avoir ému, très cher Micha, 
Yvno



Nathalie Bensard
Je ne savais pas que tu t'appelais YNG! Personnage chinois entre le Yin et le Yang! le parfait équilibre! BRAVO.

Ah, c'est joli ! Merci Nathalie ! j'avais jamais remarqué, mais voilà qui va orienter ma vie YIN YANG YNG. Parfait !



Désirée Olmi
Merci Yves-Noël de m’avoir invitée, j'y étais ce soir, j’aurais aimé rester encore plus longtemps dans cette cathédrale incandescente où le temps est en suspens… vraiment captivant, j'aurais aimé vous le dire de vive voix mais comme je n’étais pas la seule c'était difficile... mais j'ai eu le plaisir de parler avec votre papa, homme charmant qui m'a raconté toute l'histoire du bout de bois des moines transporté dans le tgv... et merci aussi de m'avoir remémoré Cioran... A bientôt, j'espère... et merci aussi de m'avoir fait rencontrer Eszter

Ah, si vous avez eu mon père, vous avez eu le meilleur ! Merci beaucoup, Désirée ! A bientôt



Philippe Nicaud
Bonsoir,
votre spectacle est masculin féminin, l'âme humaine oscille entre ces deux pôles, c'est très beau !

Ah, merci ! Quelqu'un vient justement de me faire remarquer que mes initiales rappelaient les lettres du YIN et du YANG...



Hubert Attal
Monsieur,
Je sors de votre spectacle (les invitations n'ont pas marché avec le théâtre mais ce n'est grave en rien).
Quoiqu'il en soit cette histoire de l'existence comme poisson d'avril placé dans le dos de l'Etre vaut la peine d'être vue ! Merci à vous !

Oh, merci ! Très belle formule ! Désolé pour le pataquès des invitations... J'espère au moins que vous avez pu accéder au tarif préférentiel à 12. Si ce n'était pas le cas, j'en parlerais au théâtre...



Moni Grego
MAGIQUE, TROUBLANT, DRÔLE, EFFRAYANT, RENVERSANT, BEAU COMME TOUT... COUREZ VOIR CE TRAVAIL EXCEPTIONNEL, TRÈS CONSTRUIT ET POURTANT TRÈS SIMPLE, TRÈS HUMAIN ET DIVIN !!!

Il y a la vie et il y a vous, votre travail avec le théâtre.
Il y a la vie parfois invivable malgré toute la beauté des astres, des planètes.
Chaque jour nous surprend dans une humeur variable, parfois désespérée,
Et puis il y a vous, votre travail avec le théâtre
Comme il y a eu Godard ou Cassavetes avec le cinéma.
Comme Pina, Kantor, Wilson, Régy, Guyotat, et cette certitude que, quelque part, dans le chaos du monde, ce chaos subi, partagé, esquintant… comme nous, ils respirent, ils résistent, ils voient, ils agissent capitaines courageux.
Ils œuvrent dans ce navire qui prend l’eau…
J’ai respiré le même air que Duras, Beckett, Cioran, Genet, joué sur les mêmes scènes, et ces vivants éphémères, leurs actions dans la vie furent comme un cadeau, une base, une basse continue qui tient cette musique sans laquelle le monde serait, oui, une erreur totale. Vous conjuguez responsabilité et accomplissement comme personne. Vous existez si joliment, vous, dans la vie, vous, votre travail avec le théâtre, et c’est comme un cadeau que vous faites à nos jours présents à nos nuits à venir. Sachant votre pensée en marche, votre sensibilité en jeu, là, juste à côté, invisibles et vivantes, face à cette même tuante et magnifique époque, nous dormons apaisés dans votre rêve. Homme de miel et de fiel, votre douceur est infinie, votre sens du poison, régénérant. Vous me donnez de la force, vous me gardez en envie de continuer, vous rendez mes pas plus légers et ma capacité à embrasser le monde tellement plus grande. Depuis que je vous sais présent, vivant, je ressens votre geste théâtral, votre existence, comme une déclaration d’amour que vous faites secrètement et aussi publiquement, aux vivants, vous réalisez un miracle de correspondances que seul votre art peut créer, crée, exceptionnellement humain et divin. Vous êtes là, je suis là, votre public est là, proche, vous attendant à tous les tournants de l’avenir, Vous si cher Yng, in et ex machina… Je serai là ce soir pour la 3° fois, j’aurais pu voir chaque fois sans aucune lassitude tant la rareté de ce que vous percevez, captez,  célébrez, massacrez est essentielle pour moi. « Aimons-nous vivants n’attendons pas que la mort nous donne du talent. »

Ça, c'est de la déclaration ! Mais, ce soir (le 3), on ne joue pas. On filme...

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L e silence éternel de ces espaces infinis m'effraie


Très touchant — et drôle — la condition humaine… « Je suis l’horreur, l’horreur, l’horreur pour mes amis… » « J’ai vécu des moments extraordinaires, j’ai vécu, j’ai eu, j’ai eu des, vraiment, vraiment, des récompenses que je ne méritais pas, enfin, je veux dire, on me disait : « Vous avez fait ci, vous avez fait ça », mais c’était tellement évident, c’était tellement évident, oh, oh, oh… » « Il faut se retourner toujours sur quelqu’un, il faut être là toujours, y en a toujours un qui va tomber, y en a toujours une… » Et quand elle se met sur le côté comme pour jouer… (5:54) Docu extraordinaire ! « Vous êtes gentil… » « Merci pour l’accueil... » Du Beckett en vrai...
François Valéry, Emmanuelle, me dit Ana

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