Friday, December 26, 2014

R ester vivant, livre d'or, 8


Gilles Collard
Ce que j'ai pu voir de plus beau depuis très, très longtemps. 2h30 dans le noir complet avec le magnifique Yves-Noël Genod et, dorénavant, « son » Baudelaire. Vous marcherez ensuite dans la rue, légèrement fêlé, avec ce sentiment beau et étrange d'avoir des oreilles qui voient. (Au Théâtre du Rond-Point.)

Estelle Chabrolin
Encore un grand bravo ! Yves-No, c'était vraiment très beau, j'étais très émue. Ta voix me hante encore. Je t'embrasse

Sarah Calcine
Cher Yves-Noël Genod,
Merci.
Pour le noir absolu, pour les mots doux et violents, pour le rire de votre voix et la toux vertigineuse, pour votre présence époustouflante et invisible, pour Chopin et les rires d'enfants, pour les erreurs et les reprises, pour les apparitions phosphorescentes, pour la générosité, la lenteur et les silences.
Il m'a fallu ces quelques jours avant de pouvoir vous écrire ces mots, tant Rester vivant m'a bousculée, troublée, perturbée.
Mais ils ne sont rien de l’indicible que j'ai traversé en tant que spectatrice et artiste.
Ils ne disent pas l'angoisse de disparaître dans ce noir absolu et le cauchemar des flashs, ni le besoin de se toucher pour s'assurer de sa présence, ni le plaisir de pouvoir s'allonger et s'endormir comme un bébé, allongée sur le sol, en écoutant, ou plutôt en vivant votre spectacle.
Ils ne disent pas non plus le pouvoir libératoire et les larmes quand vous assumez vos choix de musique, d'extraits sonores ou vos erreurs, si belles.
Ils ne disent pas cet amour retrouvé de Baudelaire.
Ils ne disent pas le bonheur de rester vivante, malgré tout.
Il y a peu de spectacles essentiels dans une vie artistique, et je suis heureuse d'en avoir recroisé un le 19 décembre 2014.
Au plaisir de vous revoir, très vite.
Sarah Calcine

Julie Rossello Rochet
« Ma vie, ma vie, ma très ancienne
Mon premier vœu mal refermé
Mon premier amour infirmé,
Il a fallu que tu reviennes.

Il a fallu que je connaisse
Ce que la vie a de meilleur,
Quand deux corps jouent de leur bonheur,
Et sans fin s’unissent et renaissent.

Entré en dépendance entière,
Je sais le tremblement de l’être
L’hésitation à disparaître,
Le soleil qui frappe en lisière.

Et l’amour, où tout est facile,
Où tout est donné dans l’instant ;
Il existe au milieu du temps
La possibilité d’une île. »
C'est pendant ces mots que ça a été la débandade des larmes qui ont pétri cela…

La Parafe
L'année et le @FESTIVALAUTOMNE s'achèvent en beauté avec Rester vivant d'Yves-Noël Genod au Rond-Point

José Castrillo
Merci et bravo pour incroyable traversée d'une nuit baudelarienne hantée de si beaux fantômes... J'ai dansé avec eux et mes tendres esprits.
A bientôt, cher ami.

— :-) Merci ! Y avait une belle écoute, ce soir, tu y étais pour qqch !

Jean-Marc Adolphe
Depuis Rester vivant, je suis amoureux, comme je ne l'ai presque jamais été, et de surcroît, Israël Galvan me propose de danser dans un prochain spectacle... Anne Teresa me l'avait déjà proposé, en 1987, et j'avais botté en touche... Mais là, devenir à 56 ans un « jeune danseur », quel pied en perspective (je crois qu'ils vont se marreŕ à Pôle emploi...)

Grégoire Diehl
Et bien, félicitation ! c'était hypnotique, drôle, triste, mnésique : on y voit plus clair dans le noir…

Isabelle Moulin
Merci, magnifique !

Nicolas Moulin
Super hier, j’ai adoré. Merci, Yvno !

Grautag Grautrock
Super Spectacle de Yves-Noël Genod au théâtre du Rond-Point, Baudelaire dans les nuées interplanétaires avec des voix dans la tête, baignés dans l'obscurité d'encre du cosmos. Yeah !

Jeanne El Meliani
Hier soir, 23-12-2014, au Théâtre du Rond-Point. A ne pas manquer, ça se passe dans le noir, 2h30 sans entracte et c'est bien plus lumineux ainsi. Instant après instant être emporté. Je salue le talent de cette belle création, déplacez-vous, ça recharge en énergie positive, c'est à cela que je reconnais ce qui est beau et novateur. Impressions et réflexions à noter au calme, y retourner avant le 31-12-2014. Bonne idée de réveillon.

Judith Toledano
C’était super, hier, Yvno, merci ! Je t’embrasse, J

Romain Deneuville
Bonjour Yves-Noël, je voulais te vous, remercier pour la soirée inoubliable d'hier, j'ai rarement participé à un aussi beau et magique moment de théâtre, merci de nous laisser libre, et j'espère pouvoir vous reparler de l’expérience que j'ai vécue  et du « spectacle » aussi une prochaine fois (en février à Bruxelles peut être ?) Dans tous les cas je vous souhaite de rester vivant, bien à toi vous, Romain

Olivier Steiner
Critique rêvée d'un spectacle pas vu
Non, je n'ai toujours pas vu la dernière création d'Yves-Noël Genod, j'irai voir son noir dans le noir le 30 décembre. C'est étrange, c'est un spectacle que je connais pourtant, sans l'avoir vu je l'ai vu, en l'ayant à peine entendu. J'ai un peu peur d'aimer, un peu peur de ne pas aimer idem. Un peu peur de trouver ça un peu trop épate-bobo car désormais on peut le dire, Yvno est en passe de devenir un classique ! Mais voilà, il y a des créateurs qui sont comme des paysages ; ils laissent en nous des traces, des lignes, des couleurs… et un « lointain ». Ils se composent et se recomposent constamment dans notre mémoire secrète ; si on les revoit — et ça fait un bail que je n'ai pas revu Yvno —, ils sont ensoleillés voire noircis d’une autre manière, comme enrichis d’attente, de manque, et en cela plus profonds... plus hauts dans l'âge. La magie du style est déjà là dans la voix, dans l'annonce et dans l'effet d'annonce, on écoute l'opium et sa recherche, l'avidité commence, on porte en soi l’affectation comme une parure, il n'y a pas de sujet autre que ce « noir et ce nu » de Baudelaire. Les événements vont, viennent, s'en vont, de peu ou très loin, toujours « au-delà », c'est-à-dire avec Yvno au-delà du raisonnable, du logique, de l’attendu, ça dépasse l’horizon et ça oblige à considérer ce qui n’est pas là et pourtant présent, la vie sur les veines et la mort qui coule, dedans, hyper fluide la mort. Tout cela et ce « charme » qu’on n’explique ni ne définit baignent déjà, comme une vague indispensable, une partie de nos rivages intérieurs. Jour de Noël today, je suis pompette et bien trop gras ; de cette journée qui ne veut pas s'avouer vaincue je me tourne vers le 30, dans cinq jours, jour pour jour. En attendant, voici la bande-son de la mort qui tue de la vie qui vit. Fermer les yeux sera un bon début.

Alexandra Scicluna
Eteignez vos lumières, allongez-vous ou prenez la position qui vous plait
sur une chaise confortable avec une tasse de thé
ou n'importe quelle situation physique ou vous vous sentez bien
et
ÉCOUTEZ BAUDELAIRE PAR
YVES -NOEL GENOD
ESSAYEZ, VOUS NE RISQUEZ RIEN D'AUTRE QUE LA
BEAUTÉ ET L'APAISEMENT
ET
LA RÉCONCILIATION

Louis Berthélémy
Bonsoir Yves-Noël,
Je veux te remercier pour ce sublime instant poétique aveugle que tu m'as, que tu nous as offert au Rond-Point. Tu m'as rendu cet amour que j'avais pour Charles dans mes années de collégien qui s'est perdu dans la découverte d'autres poètes, d'autres génies...
Plongé dans un rêve comme endormi dans les Fleurs. Touché par ta fièvre comme caressé par le mal.
Merci,
Louis

Anaïs Chartreau
Un très beau voyage à faire dans le noir profond...

Dominique Chauvin
Oh ! Merci pour ce cadeau, dont je n'aurais pas osé rêver… Vive Noël et vive Yves-Noël, dont la voix nous a fait nous sentir tellement vivants pendant une extraordinaire soirée. C'est la plus belle soirée de Noël que j'aie jamais vécue !

Maël Guesdon
Là le 24, c'était magnifique, merci !

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