Monday, August 29, 2016

Dans cette connaissance indécelable, cette tristesse-liberté, cet inatteignable oculte, cet engendrement passé, la fleur des prés, le trépas

Labels:

R erun : Aimes-tu la neige ?


Si tu as le temps, tu peux aller sur mon blog (Le Dispariteur), toutes les informations qu'on échange depuis un moment (avec les stagiaires) y sont à peu près. Ça te permettra de voir si tu pourrais avoir envie de produire qqch dans ce sens... Tu fais de l'escrime ? Tu te bats ? Tu peux cracher sur qq'un ? Marcher sur les mains ? Jouer un bouffon ? Aimer ta propre image ? Rire faux ? Que feras-tu en tenue d'Adam ? Nager le papillon ? Faire du feu dans la forêt ? Shakespeare est-il ton auteur préféré ? Aimes-tu la neige ? …

Labels:

L iste des raisons pour une femme de se dérober


Titre qui pourrait être d’un très beau livre :
Une femme sur le pas de la porte



Autre titre qui pourrait aussi être d’un très beau livre :
Liste des raisons pour une femme de se dérober

Labels:

« Et démêler le frais du veau... »

Labels:

O Natur


« J’étais assis sur une lointaine hauteur montagneuse et m’étonnant je méditais sur l’erreur sacrée des humains »

Labels:

« J’ai envie d’apprendre l’italien et de m’enfuir à l’étranger. »

Labels:

« Tout ce que nous voyons, n’est-ce pas, se disperse, s’en va. La nature est la même, mais rien ne demeure d’elle de ce qui nous apparaît. »

Labels:

D eux citas sur l'idéal


« le non-dit étant la meilleure conciliation possible entre idéal et réel » 

« Je cherchais des grands hommes et je n’ai trouvé que des hommes singeant leur idéal. »

Labels:

T oute révolution libre


« Et puis un jour elle a vu la complicité entre le patronat et le prolétariat, leur peur identique, leur but identique, leur même politique : retarder à l’infini toute révolution libre. En chaque homme, assassiner l’autre homme, le mutiler de sa donnée fondamentale : sa propre contradiction. »

Labels:

« Elle ne vivra de projets 
Qui ne feront qu’attendre »

Labels:

L a grande leçon, c'est que la force du langage est son incapacité à dire



David, bonjour, j’espère que tout va bien pour toi, je m’aperçois que j’ai coupé les ponts avec toi (je ne retrouve même plus ton adresse e-mail), mais je voulais te dire que je ne suis plus du tout (depuis longtemps) dans un état d’esprit blessé : je ne suis pas rancunier, j’oublie toujours très vite ce qui, un jour, a pu me fâcher — la vie donne dans tous les sens, de toute façon — et j’ai une espèce de dédain de la carrière, ça, c’est une folie car c’est très beau, une carrière. Donc juste te dire ça : on ne fera peut-être jamais rien sous ta direction, peu importe, mais tu restes vif dans mon cœur, et ainsi j’ai hâte de voir ton prochain spectacle, de la série de ceux qui m’ont ébloui dans la nuit comme des phares. J’ai aperçu Philippe dans la foule du bar du In, on n'a pas fait l’effort d’aller l’un vers l’autre, mais je me suis dit que c’était idiot, je n’ai rien à reprocher à personne (enfin, juste à une personne, mais, ça, c’est une histoire qui n'a rien à voir...) T’embrasse

Labels:

« Me touche la manière dont les gens se débattent avec ce qu’on appelle amour, rejetant ce qu’ils croient ne pas en être et cherchant ce qui n’en est pas forcément. »

Labels:

S chweinerei


« Longues lèvres moqueuses et lubriques : des mollusques au sang noir. »

Labels:

« Tous les âges sont contemporains. »

Labels:

C arte postale



Labels:

Le Rêveur


« J’ai toujours été un rêveur ironique, infidèle à mes promesses intérieures. J’ai toujours savouré — étant autre, et étranger — la déroute de mes songes, spectateur fortuit de ce que j’avais cru être. Je n’ai jamais ajouté foi à cela même en quoi je croyais. J’ai rempli mes mains de sable, auquel j’ai donné le nom de l’or, et puis j’ai rouvert les mains et je l’ai laissé s’échapper. »

Labels:

Titre pour un projet de spectacle (avec la soprano Odile Heimburger) : Odile et les loups

Labels:

S tasi


« Il se produisit un attroupement important de jeunes à l’allure décadente. »

Labels:

« Octobre 1922. Joyce est en vacances à Nice, se reposant de l’écriture et du lancement d’Ulysse. »

Labels:

Bonjour Marie !
Bel été ? Je vous le souhaite — à Belle-île probablement. On m’a parlé récemment de l’île d’Hœdic que je ne connaissais pas… (J’irai.)
Je m’adresse à vous, mais peut-être vous n’en savez rien. Ça fait plusieurs années que j’aimerais regarder les captations qui existent des spectacles de Klaus Michael Grüber, en particulier Bérénice (que j’avais vu) et Les Bacchantes (que je n’ai pas vu)… Je me demande toujours où je pourrais trouver des documents comme ça… Dans les bibliothèques, je ne trouve pas… Je ne suis pas allé à la BNF, il est vrai…
Si vous avez une idée à me souffler…
Bien à vous, au plaisir, 
Yves-Noël

Labels:

A nd dry grass singing


«                              If there were water 
  And no rock 
  If there were rock 
  And also water 
  And water 
  A spring 
  A pool among the rock 
  If there were the sound of water only 
  Not the cicada 
  And dry grass singing 
  But sound of water over a rock 
  Where the hermit-thrush sings in the pine trees »

Labels:

Titre (d’un spectacle) : Traduire ou vouloir garder un peu de la poussière d’or

Labels:

« Le feu dans mon cœur brûle tout le négatif. » Ça m’allait. On a toujours besoin d’un bon feu pour le négatif. J’aime le feu. C’est mon ami. Je m’étais lassé de Colby Keller, l’acteur porno très sympa, « boy next door », et j’étais revenu à ma première addiction, le chocolat cru biologique aux éclats de rêves doux et sel marin de la marque Lovechock Happening Inside. (Les gens qui me lisent se souviennent que de chaque tablette naît une phrase.) Paris brûlait de soleil, aussi, sur le Centre — le centre de monde — et, sur le soir, j’allais à la Grande Bibliothèque où mon temps allait passer si vite. J’avais acheté dix tablettes que je portais sans les perdre dans un sac en papier fruits et légumes. Avant l’été, dix, cela me faisait cinq jours ; j’allais vois si j’allais pouvoir réduire ma consommation...  

Merveilleux de te retrouver hier ! Tu es une vraie beauté, tu sais… Ce matin, je t’ai montrée (le trailer de Chic) au compositeur avec qui je rêve d’Adam&Eve, Pedro Garcia-Velasquez (dommage que tu ne saches pas chanter)… Je t’ai fait rire quand je regardais Célestin, c’est vrai que je le regardais sans comprendre. Somptueuse énigme ! Je regrette de ne pas être psy pour en savoir un peu plus, je séchais. Il n’a pas l’air encore sorti de l’auberge… Il m’a fait penser à un acteur franco-polonais avec qui j’ai travaillé qui, lui aussi, s’était mis à la muscu. Ça les change. Cette idée de prendre de la masse, c’est curieux… Mon amie Valérie me disait, sur le chemin du retour, que tu pourrais appeler les théâtres — comme tu le fais des hôtels — pour qu’on décroche une production, que tu y arriverais certainement. Je le pense aussi. Si jamais tu as envie de t’y mettre, au moins pour un théâtre particulier que tu aimerais, je soutiendrai. Moi, je ne le peux pas, appeler et insister. Même si je sais que ça marche comme ça, que ceux qui ont du boulot en passent par là, mon orgueil (sans doute, malheureusement) m’en empêche. Mais si une autre personne techniquement le fait… On pourrait faire équipe… Tu as envie de jouer ? Choisis un théâtre, vends-moi, je te mets en scène une fois qu’on a décroché la timbale. Bisous

Labels:

Tu n’aurais pas du travail pour moi ? Je m’ennuie. Enfin, je ne m’ennuie pas, à vrai dire, j’ai cette faculté — très rare — d’avoir la force de ne rien faire. Marguerite Duras avouait — et elle l’a prouvé — ne pas l’avoir. Je suis peut-être passé de mode, mais je ne vais pas, à mon âge, supplier les programmateurs alors que je ne l’ai jamais fait… Le monde change si vite, mais je suis là, toujours, alerte, intéressé, pas du tout déprimé. Il est vrai qu’il y a déjà trois mois, j’ai transformé mon statut de chômeur en celui de vacancier, ça change tout ; que veux-tu, il faut penser à sa santé… Mais une chose me prouve que je pourrais revenir : plusieurs fois par semaine (toutes les nuits, qui sait ?) je donne des spectacles en rêve, des spectacles fabuleux, avec la fluidité des rêves. Marguerite Duras, puisque je commence avec elle, je finis avec elle, disait que le mot qu’elle détestait le plus dans la langue française, c’était le mot « rêve » : « Moi, je ne rêve pas, j’écris ! » Je t’embrasse petit frère — que j’ai fait une fois bien souffrir, mais sans le vouloir, pourtant,
Yves-Noël

Labels:

« Je suis d’une moralité douteuse, tu sais. / […] LUI : qu’est-ce que tu appelles être d’une moralité douteuse  ? / […] ELLE : Douter de la morale des autres. »

Labels:

A nd dry grass singing

    
                                      « If there were water 
   And no rock 
   If there were rock 
   And also water 
   And water 
   A spring 
   A pool among the rock 
   If there were the sound of water only 
   Not the cicada 
   And dry grass singing 
   But sound of water over a rock 
   Where the hermit-thrush sings in the pine trees 
   Drip drop drip drop drop drop drop 
   But there is no water » 

Labels:

L e propre rôle (Jouer comme Gérard)


« Et s’il sourit tel un acteur interprétant son propre rôle »

Labels:

« « On doit pouvoir choisir de ne pas avoir honte », dis-je. »

Labels: