Sunday, February 08, 2015

U n minimum de monde visible



Le Stage sur l’amour s’accomplira comme promis pour la Saint-Valentin (samedi 14) avec la représentation d’un spectacle intitulé « Cri et baise », à 15h, au théâtre-église des Brigittines, à Bruxelles (près de la gare Bruxelles-Chapelle et du skatepark du Grand Sablon). Nous ouvrons également pour trois avant-premières, toujours à 15h, les 12, 13, 14. Entrée libre. Attention, nous ne pouvons accueillir les retardataires. Durée envisagée : 2h15.

Avec Mesdemoiselles Jessica Batut, Florence Hebbelynck, Sarah Lefèvre, Bwanga Pilipigi, Audrey Lucie Riesen, Maria Ferreira Silva
et Messieurs Grégory Bracco, Grégory Carnoli, Jean Fürst, François Gillerot, Aurélien Leforestier, Adrien Letartre, Gaëtan Rusquet, Antoine Truchi

« Le temple inhabité et en ruine lui convenait, parce que c’était un minimum de monde visible. »
(Jorge Luis Borges, Les Ruines circulaires)

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L ara



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C hange


« Si tout change, l’esthétique du changement change aussi. Nous nous demandons aujourd’hui s’il n’y a pas un point où le principe du changement se confond avec celui de la permanence. »



« Il faut toujours innover, fut-ce en refusant d’innover — et d’autant plus lorsque l’impératif d’innovation devient un standard enseigné dans les écoles. »

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M ettez toute votre puissance au service du plateau vide

(citation pour le stage)

« Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
Des oiseaux qui n'existent pas
ont trouvé leur nid.
Des ombres qui peut-être existent
ont rencontré leur corps.
Des paroles qui existent
ont recouvré leur silence.
Ne rien faire
sauve parfois l'équilibre du monde,
en obtenant que quelque chose aussi
pèse sur le plateau vide de la balance. »


(Roberto Juarroz)

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L e Pouvoir



Un des plus beaux spectacles du monde passe en ce moment par le théâtre2Gennevilliers, c’est un spectacle qui dit : Le Pouvoir des folies théâtrales. Il dure 4h20, il est d’une beauté infinie. Je l’avais vu quand j’étais gosse, à sa création, j’avais 14, 15 ans. Je l’avais vu en partie parce qu’à la création, on pouvait aller et venir. On peut toujours. Mais je n’ai pas bougé. Hypnotisé. J’avais faim, j’avais soif, j’avais envie de pisser (je n’étais pas passé aux toilettes), j’avais sommeil (j’avais veillé la veille), mais j’étais comme dans un train sublime, de nuit et pourtant de lumière, de rêve éveillé. J’étais réellement là, comme les performeurs sur scène le sont et je pouvais réellement penser à ma vie, à la vie, au paradoxe de Fermi, à la beauté, à l’amour, à la répétition, à la vie, à la mort (à la disparition), à l’expérience. Si vous voulez comprendre pourquoi Jan Fabre est un génie, allez voir son meilleur spectacle (parmi ceux que j’ai vus) magnifiquement porté par une troupe miraculeuse. (Merci Hélène !)

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E t de la vie


« La magie du théâtre, c’est qu’il meurt au moment où il commence. Il porte la disparition en soi. »

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