Tuesday, March 26, 2013

Start with non genital touches


Et je pleure sur Kathleen Ferrier — pleure — pelure... Mais cette voix qui me fait pleurer, ce n’est pas Kathleen Ferrier, dit-on dans les commentaires à cette vidéo qui montre des photos de Kathleen Ferrier sans doute. Quelqu’un parle de Tatiana Troyanos. L’aria, c’est : « When I Am Laid in Earth ». Purcell. Didon et Enée. Elle aussi morte d’un cancer du sein.  



« À la voix de Kathleen Ferrier

Toute douceur toute ironie se rassemblaient
Pour un adieu de cristal et de brume,
Les coups profonds du fer faisaient presque silence,
La lumière du glaive s’était voilée.

Je célèbre la voix mêlée de couleur grise
Qui hésite aux lointains du chant qui s’est perdu
Comme si au delà de toute forme pure
Tremblât un autre chant et le seul absolu.

Ô lumière et néant de lumière, ô larmes
Souriantes plus haut que l’angoisse ou l’espoir,
Ô cygne, lieu réel dans l’irréelle eau sombre,
Ô source, quand ce fut profondément le soir !

Il semble que tu connaisses les deux rives,
L’extrême joie et l’extrême douleur.
Là-bas, parmi ces roseaux gris dans la lumière,
Il semble que tu puises de l’éternel. »

mobile / flighty / frivole


« Inspirez-vous de Stravinsky qui disait : 
« Je n’écris pas la musique, je l’invente ». »

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7th Game : 1960 Series


—for Joel—

Nice day,
sweet October afternoon
Men walk the sun-shot avenues,
                                                     Second, Third, eyes
                                                     intent elsewhere
ears communing with transistors in shirt pockets
                                    Bars are full, quiet,
discussion during commercials
                                                      only
Pirates lead New York 4-1, top of the 6th, 2
Yankees on base,    1 man out

What a nice day for all this  !
Handsome women, even
dreamy jailbait, walk
                                      nearly neglected  :
men’s eyes are blank
their thoughts are all in Pittsburgh

Last half of the 9th, the score tied 9-all,
Mazeroski leads off for the Pirates
The 2nd pitch he simply, sweetly
                                                           CRACK!
belts it clean over the left-field wall

Blocks of afternoon
acres of afternoon
Pennsylvania Turnpikes of afternoon  .  One
                                    diamond stretches out in the sun
                                                     the 3rd base line
                                    and what men come down
                                    it

                                    The final score, 10-9

Yanquis, come home






(Paul Blackburn.)

« Il y a trop de musique dans la musique du théâtre, elle en est toujours surchargée ; et pour employer l’expression naïve d’un homme justement célèbre, du célèbre chevalier Gluck, notre opéra pue la musique : puzza di musica. Je pense donc que la musique d’un opéra n’est qu’un nouvel art d’embellir la parole dont il ne faut point abuser. »

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The Bare Garden


Ma vie, je peux l’imaginer. Je lis un poème d’Ezra Pound et j’imagine une vie différente, une vie que j’ai déjà imaginée quand j’imaginais ma vie et que je n’ai pas eue bien sûr car les vies imaginées n’existent pas — ou peut-être dans les poèmes.







« Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer, et à aimer peu, et il leur faut des entretiens et des goûts communs et des cristallisations. Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières. Dites moi fou, mais croyez-moi. Un battement de ses paupières, et elle me regarda sans me voir, et ce fut la gloire et le printemps et le soleil et la mer tiède et sa transparence près du rivage et ma jeunesse revenue, et le monde était né (...). »

Les Promesses


« Ce sont les barytons qui tiennent les promesses que font les ténors. »

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