Saturday, October 31, 2015

C hristophe



J'ai honte, je dois te prévenir que dans le spectacle La splendide actrice, il y a une chanson de Christophe... Tu viendras quand même ?

Yvno
Tu ne vas pas me croire : j'étais backstage avant-hier dans les loges de Christophe !
J'accompagnais à son spectacle une chanteuse avec qui je travaille (Chloé Mons) et qui est amie avec lui.
Incroyable, non ?
Non seulement je viens mercredi, mais, en plus, tu as toute ma bénédiction ! Je t’embrasse, 
Alain

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Photo Perrine Guérin

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E t si vous passiez ?


Ce soir, c’était plein, ça arrive ici si peu souvent que ça me fait plaisir de le signaler ! Il y a habituellement moins de gens à la deuxième avant-première et à la troisième avant-première qu’à la première avant-première parce que les gens, à Lyon, ne sortent pas le dimanche soir et encore moins le lundi soir. Mais ce soir, samedi, c’était plein. Très belle écoute. Très bonne tenue. Très bon spectacle. Lætitia Dosch, qu’est-ce qu’elle raconte, Lætitia Dosch ? Je regarde Lætitia Dosch jouer La splendide actrice et je remarque ce soir son humilité. Et je note (et je recopie maintenant) : « Humilité. Humilité devant la vérité dont on ne sait rien, dont, en tout cas, l’ego ne sait rien. » C’est un spectacle sur l’inconnu, un essai sur l’inconnu, l’inimaginable, le nouveau, le futur, le puissant envers de tout, de tout, une « expérience de pensée ». On regarde quoi ? Le Monde qu’on ne pourrait pas connaître. L’homme a une capacité, une capacité très mystérieuse, de pouvoir tendre un miroir au Monde, à l’Univers  — parce que le Monde, curieusement, le Monde, on peut le dire comme ça, a besoin de se connaître. Le Monde qui nous est incommensurable, nous lui tendons, nous lui tendons un miroir… Cela s’appelle des « expériences de pensée ». Anton Tchekhov en parle… Blaise Pascal en parle… Edgar Allan Poe… Ray Bradbury, Etc. Toute la science-fiction… La physique... Les dimensions de notre Univers, les bords de notre Univers… « L’imagination, a dit Albert Einstein, est plus importante que le savoir. » Le chat de Schrödinger n’est ni mort ni vivant mais, à la fois mort et vivant. Etre et ne pas être, dit Hamlet et c’est Claude Régy qui retouche, Claude Régy et la physique quantique. La physique quantique : Pour se déplacer d’un endroit à l’autre, les particules quantiques prennent tous les chemins possibles qui relient ces deux endroits dans l’espace et dans le temps (ce qui veut dire que la particule va aussi aller faire un tour dans le passé et dans le futur pour relier les deux points). « Il se trouve que lorsque la nature est laissée tranquille, tout ce qui peut arriver arrive. » Et si vous passiez un soir voir la lumière au théâtre du Point du jour ?

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S ister


« Les morts désirent être « souvenus » ; être oublié, c'est un peu mourir une deuxième fois. C'est réduire à néant une existence. Quand la personne meurt, ce désir ne s'éteint pas avec elle. Le désir n'est ni présent ni passé. Il est. » 

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