Saturday, November 30, 2013

E l papel del malo


¿ de quien es eso ? (à qui c’est ça ?)
¿ para quien es eso ?
volvorse (devenir)
el / usted se vuelve cada día más cabrón
investigador, investigar
buscador de oro
huele mal, ça sent mauvais (oler, sentir)
hediondo (que huele mal)
el papel del malo
dejar caer (laisser tomber), déjame en paz, déjame pasar
Esta un poco nublado (nuageux)
La venganza, vengar(se), me vengo de ti, vengo para vengarte
La dirección (l’adresse)

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Q uebrar un sueño


hombres de negocios (hablar de negocios)
hago una dieta / un régimen
cangrejo (crabe) con aguacate (palta)
¿ que pagó ?
es él quien (la) pagó
el hombre que parla
es un tipo pobre ≠ es un pobre tipo
pobreza
pobreza de… (manque de)
importante es que todo pasó bien
tarjeta (de credito, de visita, postal)
llenar (remplir, más fisico), rellenar (un formulario)
más de una vez
no te cuento más
demé tres cajas más
caja negra
llenar un vaso de ron máximo
pollo relleno
hay que cambiarla cuanto antes
quebrar un sueño

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S altar la soga


la sorpresa, sorprender
estar sorprendido
sorprendente
la actriz de la que tu hablastes ayer
¿ no te gustó ?
no la ví
ella esta preguntándote que te gustó de / en la obra
la historia que me explicaste
el tenedor (fourchette) con el que como
¿ como puede soportar nos ?
porque los quiero
en una manera ansiosa (impatiente), estar ansioso de / por hacer algo
saltar la soga
¡ abran las puertas por favor !
todo parecía indicar que…
el primer bombero voluntario que llegó al lugar…

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T empête de liberté


« Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d'absolu, de force, de divinité. Il semble vraiment que les choses mêmes viennent s'offrir à vous comme termes de comparaison. L'esprit devient chameau, le chameau devient lion, et enfin le lion devient enfant.
Des compagnons, voilà ce que cherche le créateur et non des cadavres, des troupeaux ou des croyants.
Des créateurs comme lui, voilà ce que cherche le créateur, de ceux qui inscrivent des valeurs nouvelles sur des tables nouvelles. »

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H e roto el cristal


« Cada persona hace de su culo un florero. »
las afueras (banlieue)
afuera : dehors, à l’extérieur, vengo de afuera
una paloma blanca muerta
el despertador (despertar, réveiller)
el tren se detuvo (detener(se), parar(se), s’arrêter)
acabar : terminar
no comprendé lo que pasó
trabar, attacher, entraver
las esposas (les menottes : les épouses)
lazo, lien, ruban, lazo corredizo (nœud coulant)
cuando era pequeño
la pesadilla (tener pesadillas)
cuando mis padres me ponían en el suelo…
gatear, marcher à 4 pattes
arrastrarse, ramper
romper, rompre, casser
he roto el cristal, j’ai cassé la vitre
sin querer

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L e Fond du débat


« Vous êtes beau, en somme. Vous êtes sévère et vous êtes aimable. Vous êtes jeune et vous êtes vieux. Je remarque que vous avez beaucoup de visages qui glissent l’un sur l’autre et cela change tout le temps ; mais en s’épaississant, c’est vous. »



« Ne pouvant me retenir à rien, je regarde vers le fond. J’aperçois dans le fond 2 bêtes, qui se battent, non pas se battent, 2 bêtes, non pas 2 bêtes positivement, non pas se battent mais s’enroulent et se débattent, non pas 2 bêtes mais 2 êtres. »

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L 'Eclipse





Photos Marc Domage. Bertrand Dazin et Boris Grzeszczak dans Un petit peu de Zelda

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Jeff Cowen, me dit Dominique

B iennale


Cher Yves-Noël,

J'ai dû partir très vite après la représentation de la Ménagerie. 
Je voulais te dire que j'ai vraiment apprécié ce spectacle intense.

Les formats courts te vont très bien.

Encore bravo !

Je t'embrasse,

Dominique Hervieu

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N ager dans la fiction


Caroline Guiela Nguyen
Bonjour,
Je vous ai vu, je crois, hier, à mon spectacle Elle Brûle.
Et, voilà, si vous avez du temps, j'aurais aimé savoir ce que vous en avez pensé...
À bientôt, peut-être

— Moi aussi, j'aimerais bien savoir ce que j'en pense ! Je me disais hier que j'allais aller à votre rencontre avec le public après le spectacle du 3 décembre... J'ai écrit ça, mais ça ne va pas vous dire — ni à moi — grand chose...

— Ah, oui...
Je l'avais lu.
Je me doutais qu'il s'agissait de nous, mais, vu la date, cela ne me paraissait pas possible

— Je pense, ce qui m'éloigne, me rend « étranger » ce travail que pourtant j'admire (et les acteurs, etc.), c'est la fiction. Je ne lis jamais de romans (ça me tombe des mains) et les films m'ennuient la plupart du temps. Alors, je me dis comme hier : ils en ont de la chance de se passionner pour des choses pareilles... Moi, je ne m'intéresse vraiment pas à grand-chose, vous savez, la poésie et puis c'est tout... (Ça réduit l'ambition !) Mais vous avez compris que je suis content d'avoir été là hier car j'étais fasciné par ce que je n'aurais jamais l'idée de faire et que pourtant je reconnaissais comme du théâtre... (ça m'ouvrait — mais je ne peux pas trop en dire...)

— Merci pour votre mot !
Mais oui, la fiction ! C'est comme une peau pour moi ! c'est vital. Je ne saurais pas penser autrement que par l'histoire... Et, la poésie, c'est peut aussi être une histoire qu'on se raconte sur une chose abstraite ou invisible.
Si vous êtes là le 3, on pourra échanger...
Je pars à La Colline.
Merci d'être venu hier, en tout cas !

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« Whenever people agree with me I always feel I must be wrong. »

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J e suis frappé par le nombre d’écrivains qui marche main dans la main avec la psychanalyse...


« Un des grands défis de la littérature, c’est de montrer que nos sentiments sont structurés comme une grammaire. Que ce qu’on croit être le plus intime et le plus spontané est en réalité extrêmement, disons, artificiel ou théâtral et que, au fond, la grande liberté, c’est pas de ressentir qqch authentiquement, c’est de se déprendre d’un affect pesant, lourd, et que la littérature est là pour nous rappeler que les sentiments, je pense à Marivaux, je pense…, sont des artefacts et donc on peut s’en défaire. Donc je pense qu’elle a un rôle presque  thérapeutique, je dirais. »


Ce que je pense : je n'ai pas d'exemples de réussite... Non, je n'en ai pas... Déjà Pierre Jean Jouve avait « raté » son roman de la psychanalyse de son héroïne (Vagadu)...


   

« Nous baignons dans un magma de colorations sentimentales permanentes avec toute une figuration de théâtre pour les exprimer. Un monde confus est en nous tout aussi vrai que le monde lucide ; ce monde est historique en ce qu’il retrace notre aventure, il est visionnaire parce qu’il connaît les secrets et peut voir l’avenir, il est spécifique à chacun de nous et commun à tous. »

U n bébé fougère eu avec Zyves-Zoël Zenod


« La grande époque du bouffon est sans doute passée et ne reviendra plus. Tout tend vers d’autres fins, inutile de le nier. Qu’importe, l’institution de la bouffonnerie peut bien cesser désormais d’appartenir à l’humanité et se perdre, j’en aurai tout de même joui jusqu’au bout. »



« Il faut une citoyenneté mondiale, des papiers planétaires. Un « Bretton Woods de l'immigration », comme le proposent les chercheuses Catherine de Wenden et Hélène Thiollet. Les habitants des parties inhabitables de la Terre se déplaceront aussi mécaniquement que les marées et il faut faciliter ce déplacement, à moins d'une catastrophe globale. »

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E l pilar de humo y el pilar de fuego


« El reloj de arena

Está bien que se mida con la dura
Sombra que una columna en el estío
Arroja o con el agua de aquel río
En que Heráclito vio nuestra locura

El tiempo, ya que al tiempo y al destino
Se parecen los dos: la imponderable
Sombra diurna y el curso irrevocable
Del agua que prosigue su camino.

Está bien, pero el tiempo en los desiertos
Otra substancia halló, suave y pesada,
Que parece haber sido imaginada
Para medir el tiempo de los muertos.

Surge así el alegórico instrumento
De los grabados de los diccionarios,
La pieza que los grises anticuarios
Relegarán al mundo ceniciento

Del alfil desparejo, de la espada
Inerme, del borroso telescopio,
Del sándalo mordido por el opio
Del polvo, del azar y de la nada.

¿Quién no se ha demorado ante el severo
Y tétrico instrumento que acompaña
En la diestra del dios a la guadaña
Y cuyas líneas repitió Durero?

Por el ápice abierto el cono inverso
Deja caer la cautelosa arena,
Oro gradual que se desprende y llena
El cóncavo cristal de su universo.

Hay un agrado en observar la arcana
Arena que resbala y que declina
Y, a punto de caer, se arremolina
Con una prisa que es del todo humana.

La arena de los ciclos es la misma
E infinita es la historia de la arena;
Así, bajo tus dichas (bonheurs) o tu pena,
La invulnerable eternidad se abisma.

No se detiene nunca la caída (la chute ne s’arrête jamais)
Yo me desangro, no el cristal. El rito
De decantar la arena es infinito
Y con la arena se nos va la vida.

En los minutos de la arena creo
Sentir el tiempo cósmico: la historia
Que encierra en sus espejos la memoria
O que ha disuelto el mágico Leteo.

El pilar de humo (fumée) y el pilar de fuego,
Cartago y Roma y su apretada guerra,
Simón Mago, los siete pies de tierra
Que el rey sajón ofrece al rey noruego,

Todo lo arrastra (l’entraîne) y pierde este incansable (infatigable)
Hilo sutil de arena numerosa.
No he de salvarme yo, fortuita cosa
De tiempo, que es materia deleznable. (friable) »

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L es 4 murs


« Why don't you paint a map of the world on all 4 walls of your boys' nursery so they won't grow up with a provincial point of view ? »

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