Thursday, October 31, 2013

S ofie Kokaj m'envoie ce soir cette photo trop belle


de Richard Mosse.

G uerriers de la beauté

     
« It’s better to die than live without killing. »

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L e Professeur de danse


« Faites-moi une danse, pas une démonstration d’angoisse ! »

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P uissance de la douceur


Ciao Yves-Noël,

En revoyant Le Feu Follet, ce jour, je vois ton ouverture de plateau de Vitry dans cette filiation. Haut lignage et peut-être trop lourd, trop noir, trop tragique, me diras-tu. Oui et non. Oui, car, d'évidence, tes créations existent sans origine. Et cela m'agacerait, moi, si l'on m'assignait toujours à un héritage. Et, cependant, il faut voir la sculpture de la lumière du film de Malle, ce qu'elle crée de l'atmosphère palpable d'une pulsion mélancolique, il faut voir Maurice Ronet avancer ses mains vers le visage d'Alexandra Stewart avec cette phrase — limbe du film : — « Je n'arrive pas à toucher les choses ». Il faut voir sa voix aussi, une certaine fêlure ivre de douceur pour comprendre une gémellité de style avec ton travail de vendredi, les irruptions se chevauchant des langues ou voix des acteurs, les glissements toujours en osmose avec le fragment du jour, la lucidité de qqch que tu saisis en suspens. On est toujours à Calculta Song, même à Vitry-sur-Seine, avec tes œuvres, Yves-Noël. Tout ton peuple de comédiens nous regardant innervés par un feu follet intérieur, spectres de Pina, follement vivants d'être à la crête de l'immobile et de la douceur.

Bravo encore à toi,

VV

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E lle et elles

C e qui est pénible...

    
Ce qui est pénible, avec Fb (j’en ai marre), c’est qu’il faut toujours se justifier en tout. Chacun parle sans réflexion, veut mettre son grain de sel : « Oui, mais, non ». Ce qui fait qu’on ne peut rien dire sans essuyer une pluie de remarques. Moi, quand je fais des spectacles, je n’ai à me justifier en rien. Je fais et je dis ce que je ressens (et en plus on me paye pour ça !) et le public essaie avec respect de faire son boulot (c’est-à-dire au moins la moitié du boulot). Sur Fb, on ne peut rien avancer, ça ne va jamais, ça ergote, ça fait les idiots, ça comprend pas. C’est une caricature de la com’. On a l’impression que tout le monde est débile (moi, y compris). Mais, sur scène, je montre des gens qui se comprennent. Fb, c’est une guerre qui m’est de plus en plus désagréable.