Saturday, November 05, 2011

Nous cherchons un logement gratuit sur Paris, du 25 nov. au 4 déc., pour un jeune acteur accompagné de sa mère. Ecrire au journal.

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Alors, bonne nouvelle, François Stemmer, tu sais, qui a fait de très belles photos des répétitions et de l'anniversaire de Bram à Bruxelles, peut prêter son appartement du 27 au 2. Ce qui fait qu'il ne reste que quatre nuits à trouver (du 25 au 26, du 26 au 27, du 2 au 3 et du 3 au 4). En plus, c'est un très bel appartement situé dans le quartier de la Bastille.

C'était génial de voir Bram parmi toute l'équipe et de voir sa bonne volonté si évidente. Il a fait de très belles choses surtout vers la fin, il me semble (mais je ne me souviens que de si peu, j'ai l'impression, j'espère que les comédiens et les assistants vont faire mieux que moi), le passage avec Marcus (pas de deux), la scène dans la fumée... De très beaux costumes aussi, couleurs... Tu l'embrasses pour moi, on pensera tous à lui pendant ces jours d'intervalle et les retrouvailles vont venir vite !

Bisous

Yvno

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Bio




Yves-Noël Genod, interprète formé par Claude Régy, Antoine Vitez et François Tanguy et généreusement accueilli par la danse (car la danse est sans doute plus généreuse et jeune que le théâtre parfois bien sclérosé) propose des spectacles très variés depuis juin 2003 et son premier En attendant Genod produit par Loïc Touzé, au Lieu Unique, à Nantes. Tous ses spectacles – il y en a plus de quarante et un très grand nombre de performances – sont répertoriés sur son blog, au jour le jour. Il faut donc fouiller pour en retrouver les traces. Le théâtre est ainsi fait : il passe. C’est ce qui fait sa beauté de papillon et sa douleur aussi. Il est proche de la vie et il marque la mort… Il disparaît. Mais l’optimisme de son travail vient de là : les formes peuvent disparaître et, malgré tout, l’essence des choses, la vie, son scandale, sa nature sauvage, irréductible, rebelle – et qu’en savons-nous ? l’âme ? – traverse et parvient, en passant, à toucher et à sourire. En fait, elle ne fait que parvenir, toujours. Qu’est-ce que le talent ? Est-ce que ce n’est pas sourire, entrer en scène et sourire, disait Barbara qui avouait aussi « ne pas tricher ». Citons 1er avril, dernier grand spectacle fait à Bruxelles, La Mort d’Ivan Ilitch, solo qui sera repris au théâtre de la Bastille en février et Haschich à Marseille, spectacle pour une salle de cinéma présenté à Marseille dans le cadre du dernier festival Actoral. Son travail se caractérise par une adoration des acteurs, princes mal payés, mais princes néanmoins qu’il place au centre de dispositifs qui ne sont souvent que des lieux, que les lieux mêmes, les théâtres mêmes, des maisons.

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A poil et à vapeur



Après avoir été raccompagner Marcus dans le salon de sa mère (400, rue Saint-Honoré), je croise à l’angle de la boutique John Galliano Benjamin, Aurélien, Donatien et un Philippe qui s’éclipsera assez vite pour un « plan sexe ». Benjamin se regarde dans la vidéo du défilé à travers la vitrine. Il m’explique que John lui a dit d’avancer sur le catwalk comme dans une tempête de neige. Le thème était : « Rudolf Nureyev rentre à Moscou ». Il trouve que tous les autres mannequins ne le font pas bien, mais ce n’est pas vrai. Chacun le fait à sa manière. Je suis content d’avoir de bonnes nouvelles de John Galliano, mais on m’explique que cette collection est justement la dernière avant ce qu’il lui est arrivé. Il y a un décalage. Aurélien (qui prend la photo) se propose de coucher avec moi (et tout ce que je veux, le fouet, etc.) à condition que je trouve un premier rôle pour Benjamin dans mon spectacle au TCI. Aurélien est le petit ami de Benjamin. Moi, je suis prêt à tout pour la réussite de Benjamin, même coucher avec le petit aux grands yeux, mais Benjamin n’est pas libre, de toute façon. C’est mon samedi soir, la fatigue honnête, pour une fois, j’ai travaillé et je suis juste content de trouver par hasard, à l’angle de la rue, des gens disponibles dans un quartier improbable. Après, on va rue Sainte-Anne faire la queue d’abord, puis dîner à l’une des cantines japonaises pas chères qui animent ce bout de nuit. Puis Aurélien et Benjamin prennent leur scooter repasser chez eux prendre la voiture aller au Batofar… Et c’est là que je m’aperçois que je suis crevé encore une fois et que je ne vais pas suivre (en Vélib’).

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Boris Hennion
Merci pour Barbara, merci pour ce que tu es...
Effectivement, j'aurais apprécié, au risque d'être redondant, plus de tes digressions... Mais ce fut beau, quoiqu'il en soit. Merci.

Yves-Noël Genod
C'est gentil... Tu as vu la représentation ou la générale ?

Boris Hennion
La représentation. C'était très différent ?

Yves-Noël Genod
Ça a été mieux reçu à la générale... Mais pas par toi, au moins.

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Tête
plein de ce qu’il faut bien appeler bonheur. Les comédiens donnent leur âme. Parfois maladroitement. Et puis ils y arrivent. On a envie de ne pas les aider. Ni par la lumière ni par le son. Quand ils y arrivent, ils sont si plein de leur. Ils sont si plein de tout, ça leur arrive.