Thursday, April 11, 2019

1 1 septembre


Après le spectacle de Yan Duyvendak et Omar Ghayatt (que je revoyais), à Montreuil, hier, j’ai fait rire aux éclats Nacéra — que je retrouvais de l’anniversaire de Guillaume, cet été, en Bourgogne — et Geneviève, une amie à elle, en racontant que le jour du 11 septembre, je me souvenais, sonné, avoir appelé Claude Régy pour parler à quelqu’un que j’espérais consolant et que Claude s’était écrié au téléphone : « C’est très bien ! Il faut raser New York ! Moi, je n’aime que les déserts ! », pas vraiment une bonne idée donc, « Mais comment pouvez-vous dire ça, Claude ? », de ma pauvre petite voix...

T homas Scimeca


« Comment tu es tombé dans l’impro ?
J’ai d’abord fait le conservatoire, mais les méthodes ne me convenaient pas toujours. Par exemple Jacques Lasalle, un de nos profs, était très old school dans sa manière de travailler, très directif. Il avait cette vieille idée de l’emploi, selon laquelle en fonction de ton physique et de ce que tu dégages a priori on t’étiquette dans un rôle : le valet, le jeune premier… En l’occurrence, il m’avait catégorisé dans les jeunes premiers,  alors que j’avais plutôt envie de jouer des rôles tragiques comme Hamlet ou très drôles comme Sganarelle… Bon, en tous cas, je me plaisais pas trop au conservatoire, et j’ai rencontré Yves-Noël Genod, dont l’approche me convenait beaucoup mieux. J’ai bossé sur ses spectacles qui mêlent théâtre, danse et impro pendant plusieurs années, et puis Jean-Christophe Meurisse m’a repéré et m’a amené dans sa troupe d’impro, les Chiens de Navarre. C’est une toute autre dynamique qu’au Conservatoire : Jean-Christophe, il part de l’acteur pour fabriquer un personnage, il nous laisse improviser sur une idée de personnage qu’on propose nous-mêmes, et il nous dirige très peu, il nous aide surtout à placer le curseur. »
Encore ce jeudi 11 pour participer à l'excellentissime spectacle de Yan Duyvendak et Omar Ghayatt au Nouveau Théâtre de Montreuil, à 20h, spectacle que j'ai revu ce soir avec une grande joie, mais dont je ne parlerai pas ici, j'ai essayé la première fois que je l'ai vu, mais FB ne supporte pas l'ambiguïté, or ce spectacle est sur la vérité dissimulée, la misère de nos conditionnements, l'inconnaissance de notre ignorance, l'extrême complexité du monde et n'est qu'ambiguïté et c'est la moindre des choses, mais pas sur FB — aimez-vous les uns les autres

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