Saturday, January 16, 2016

T rembling


« …trembling is not uncertainty, and it is not fear.
Trembling thought,
passes through a kind of thought;
this instinctive feeling that we must reject all categories of fixed thought,
and all categories of imperial thought.

The All world trembles.
The All world trembles physically, geologically, mentally, spiritually...
Because the All world is looking for the point, not the station,
but the Utopian point where all the world’s cultures ,
all the world’s imaginations will meet and hear one another,
without dispersing or losing themselves… »


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L e Naufrage et le radeau



L e Flou



L e Pommier



« Le chaos du livre  qu’on a dans la tête, le désir de livre doit devenir un livre, Marguerite Duras en a souligné la difficulté, la déperdition. » (je lis dans le journal). Je me suis remis au livre envisagé au Mexique. Comme je suis malade, j’ai un prétexte pour ne pas sortir (et puis il y a les attentats, quelle ambiance, à Paris, à attendre le prochain). Je reste tout chaud tout habillé de couches superposées — ou je sors dans le quartier, un café avec la wifi exposé plein sud, très agréable au bout de la rue, « La vieille pie » — et sous les couvertures et les couettes, chauffage au maximum à tousser dans la nuit et dans le gris et à râler et à réécrire, mettre au propre, je ne sais pas comment dire, un texte qu’on voudrait encore garder infini et rendre infini. Eh bien, pas une mince affaire, les aminches ! J’ai pas honte d’en parler : même pour les écrivains, c’est pas facile. D’ailleurs, ce qui m’étonne, c’est la différence entre écrire sur ce blog — ce qui est facile — et ce projet de livre : qu’est-ce que je veux y dire qui est difficile ? n’est-ce pas une idiotie ? Je ne rêve que de travail facile comme John Keats, qui pensait qu’on devait faire des poèmes aussi naturellement qu’un pommier fait ses pommes (à moins que j’invente). Je pense cela aussi car je suis très paresseux et que j’aimerais être un pommier... 

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