Tuesday, August 21, 2012

« Selon vous, qu’est-ce qui est le plus désuet, votre ultra féminité, ou votre antilibéralisme ? »



Café de la Plage, à Arone, Cléo, huit ans.

Labels:

Port de Cargèse



Labels:


« Regarde les hommes : poison l’un pour l’autre. La mère pour le fils, et réciproquement, etc., etc. Mais la mère est aveugle et le fils aussi. Peut-être ont-ils mauvaise conscience, mais à quoi cela leur sert-il ? L’enfant est méchant, mais personne ne lui a appris à être autrement, et les parents ne font que le gâter avec leur stupide affection ; et comment pourraient-ils le comprendre, et comment l’enfant pourrait-il le comprendre ? Ils sont pour ainsi dire tous méchants et tous innocents. »

Labels:

« Vous allez écrire un livre et le succès de ce livre ira au-delà des océans »




Labels:


« Quel est le plus beau jour de votre vie ? – Une nuit. »

Labels:

Oreilles



Labels:

Prosélytisme



Ça boit beaucoup, en Corse. C’est comme ça, ça fait partie du paysage. La boisson de base (la couleur), c’est le rosé. Un peu plus chic : le blanc, puis le champagne. Puis on revient au rosé. Ou au blanc. Le rouge n’intervient que très peu. Sauf dans le cas de sanglier. Pamela dit qu’il faut s’incliner devant ce qui nous fait du mal. D’abord s’incliner, remercier. Je dis ça à Stéphane qui, avec une dextérité phénoménale, repère toujours quand mon verre est vide (mais, moi, quand on me met un verre ou un plat de qqch devant moi, je le vide). J’ai renoncé à lutter. Je m’incline. Stéphane m’écrit que si je bois un coup à l’aéroport, ce ne sera pas lui qu’il faudra remercier. Comme je lui réponds : « J’arrête de boire », il me rétorque que « Dieu doit pourtant avoir le gosier en pente pour avoir fait autant de conneries… donc pour le jouer… » Ah, mon Dieu… 

Labels:

Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire


(aux stagiaires)



« Ce que ton lecteur peut faire lui-même, laisse-le-lui. »

« Ce que j’écris est presque toujours un dialogue avec moi-même. Des choses que je me dis entre quatre yeux. »



« Tu dois admettre les défauts de ton style. A peu près comme les imperfections de ton propre visage. »

« Descends toujours des hauteurs arides de l’intelligence vers les vertes vallées de la bêtise. »

Labels:

La Puissance


Président de l'association.

Labels:

Wittgenstein


(Cléo parle à Agathe de sa sœur Lou qui intervient)




« Elle est très forte en basket, elle m’a toujours battue.
– C’est normal, on n’a jamais joué ensemble, mais c’est pas grave…
 Oui, ben, j’en déduis qu’elle m’a toujours battue ! »

Labels:


« On veut sculpter une personne vivante, mais ce qui la rend vivante, c’est en fait son regard… Tout le reste n’est que l’encadrement du regard. » 

Labels:

Sous la glace


Président de l'association.

Labels:

Fraternité universelle



Qu’ils son beaux, qu’ils sont Belle Epoque, ces gens qui s’exhibent sur la plage… Et on entend les voix… On entend tout, en fait. Les silhouettes, les voix. Quelles sont belles, les adolescentes, les silhouettes, les mannequins... Il y a un trois-mâts dans la baie. Olivier y est allé à la nage. Il a décrit un navire somptueux et immense. La baie, c’est la journée. C’est l’expérience de la journée. Après tout, nous sommes sur une plage. La journée... Maintenant, c’est le soir. La terre se détourne du soleil. Ça qui rend les silhouettes si belles, si furtives. Car la plage est orientée à l’ouest. (Il y aurait tant de photos à faire, mais ce serait des photos en 3D.) Le sable immense comme un désert. Je pense à mes amis. Et à me réconcilier avec mes ennemis.

« Faire semblant, c'est aimer. Et je ne vois jamais un joli sourire ou un regard pensif sans me demander aussitôt (et peu importe qui regarde ou sourit) quel peut être, au fond de l'âme dont le visage sourit ou regarde, le politicien qui veut nous acheter, ou la prostituée qui veut qu'on l'achète. Mais le politicien qui nous achète aime, tout au moins, le fait de nous avoir achetés ; et la prostituée, si nous l'achetons, aime tout au moins le fait que nous l'ayons achetée. Nous ne pouvons nous dérober, quoi que nous en ayons, à la fraternité universelle. Nous nous aimons tous les uns les autres, et le mensonge est le baiser que nous échangeons. »

Labels:



« J’ai vu, je sais que j’ai vu, parce que je n’ai pas pu donner un sens personnel à ce que j’ai vu, je sais que j’ai vu parce que je ne comprends pas. Je sais que j’ai vu parce que ce que j’ai vu ne me sert à rien. Ecoute, il faut que je parle parce que je ne sais que faire de ce que j’ai vu. »

Labels:




Labels: