Monday, June 03, 2013

Problème à résoudre


« Comment peut-on à la fois être amoureux et détester le genre humain ? »

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Les Grosses Têtes

Rerun : le texte lu par Edmonde à la radio


« Faire un spectacle, jouer un spectacle, jouer en famille, les langues étrangères, la féminité, la masculinité, représenter (représenter l’amour), un groupe, les people, un groupe de gens, un groupe de people, la plage (la nuit), les âges, le mélange, la distinction, la fatigue et la joie, aucun des grands thèmes, on est ce qu’on est, les larmes (si ça embellit), tourner face à la caméra, jouer de dos, les animaux, les plantes, la nature, partager le secret d’un âne, le point de vue du chien, l’ours, jouer nu, se mettre à nu – qu’est-ce que vous avez à me proposer ? – les derniers films, les informations, la pêche aux crabes, les groupes, le sang coule à flot (sur d’autres continents), l’île, les îles, l’amour, les sketches, les pièces, les chansons, les danses folkloriques, « tous les moyens sont bons », s’habiller en pétasse, s’habiller en bonne sœur, les garçons s’embrassent, se roulent des pelles, un théâtre à voix extrêmement basses, à voix miniatures, un goûter champêtre, we are not afraid… are some of my words du jour. »

Y N G

« Buona notte e sogni doro », me dit l’Italien.

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A propos d'une lettre du Portugal



Jonathan Hard
C'est bien, c'est cash

Yves-Noël Genod
Ah, bon ? Non, je ne trouve pas, ça évoque subtilement un sentiment peut-être à peine naissant (à mots couverts), peut-être même — qui sait ? — absent ou déjà presque éteint... Enfin... ou alors je n'ai rien compris... Ce serait du désir, c'est ça ? Qqch de très évanescent... une rêverie... (mais si on pouvait me donner quelques coordonnées de cette Isabelle ?...)

Edmonde Gogotte
Seul le destinataire sait. Et encore, rien n'est moins sûr. Isabelle, le prénom des reines folles. Ou Margot. Ou... Christine ?

Jonathan Hard 
Yves-Noël chéri, écoute ce que j'ai à te dire et dis-moi ou circule ton sang après avoir lu : « Je me suis pris à vouloir connaitre ce qui se dresse en toi. Ma femme, mon mec, mon cousin, ma soeur sont absent demain soir. Peut-être pourrions-nous nous retrouver à l’hôtel des grands hommes ? Avec flamme, bla bla bla »

Yves-Noël Genod 
Avec toi, Jonathan, c'est où tu veux, quand tu veux ! Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Et en plus j'aime beaucoup ta nouvelle coupe. Et je sais que tu es hétéro, c'est ça qu'est beau ! Je te reçois 5 sur 5 ! @ Christine : on en parle ce soir

Jonathan Hard
C'est bien, c'est cash ! Moi aussi, je t'aime tellement mon poussin

Yves-Noël Genod 
Oh, là, là, c'est pas seulement cash, c'est hard, c'est jo et c'est attends ! Suite de la conversation en privé !!!... J'aimerais tellement, mon amour !

Jonathan Hard
Yves-Noël ! Mon lapin ! un peu de tenue bordel de merde ! l'amour véritable, le Marivaudage, les tendres confidences ! Amour physique est sans issue (SG). Bisou bigoudi

Yves-Noël Genod
Oui, oui, explique-moi tout ça sur l'oreiller ! (JE COMPRENDRAI)


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Les histoires, j’étais muet



Je décidais de ne plus écrire, de ne plus raconter les milles et une choses qui m’arrivaient ou que l’on me racontait ; je décidais de ne plus embellir, la décision d’embellir, de voir le beau, le neuf, le vivant, le baroque, le burlesque, l’absurde aussi bien, si émouvant ; je décidais de laisser tout ça, de ne rien sauver de la mort, ne rien arracher à la mort. Je décidais de tout livrer à l’oubli, l’oubli magnifique — pour ne rien arracher à la vie... Paris devenait lieu de fuite, de vitesse, de disparition et de communication, de réapparition. Je jouais. Jouais avec la mort, avec la vie. La vie, la mort comme si elles étaient franches et nettes. Comme des éclats. Comme si elles étaient partantes. Fuir dans Paris, c’était la solution. Une ville est le lieu du secret. Comme les réseaux sociaux, les blogs, rien n’est plus secret, au final... 

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