Wednesday, October 23, 2019

D ans la chambre à la montagne (rerun)



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L 'Oisiveté


« Je déteste l'activité frémissante de mes concitoyens, l'initiative, la responsabilité sociale, l'ambition, la concurrence. Ce sont des valeurs exogènes, urbaines, performantes, prétentieuses. Ce sont des qualités industrielles. La paresse, elle, est une énergie naturelle. »

« J'ai compris, il y a déjà quelques temps, que c'est l'oisiveté qui engendre toutes nos vertus, nos qualités les plus supportables — contemplation, égalité d'humeur, paresse, laisser les gens tranquille, bonne digestion mentale et physique : la sagesse de concentrer son attention sur les plaisirs de la chair – manger, évacuer, forniquer, lézarder au soleil. Il n'y a rien de mieux, rien qui puisse se comparer à cela, rien d'autre en ce monde que vivre le peu de temps qui nous est accordé, respirer, être vivant et le savoir. »

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Du o d'hier


Bravo pour votre duo d'hier, c'était splendide !

Merci beaucoup Yves-Noël, cela me touche énormément que vous l'aillez apprécié !!  A bientôt

Je suis surtout bien content d'être resté ! J'étais venu pour la pièce de mon ami Liam et j'ai failli partir au café avec mes autres amis — et je me suis mis en bout de rang pour pouvoir partir quand je voulais et la pièce m'a pris : sur moi la réussite est totale ! I'm your (new) fan !

Quelle belle coïncidence!😀 Je suis bien content aussi d’avoir eu votre présence et ce beau retour !! J'ai eu en effet des bons retours hier, aussi des pros. Je pense que cela va aider un peu pour la suite de cette pièce. C'est dommage qu'il n'y avait pas de journalistes. Ce sera pour la prochaine fois.

Au début (quand le duo hétéro a commencé), j'ai pensé que c'était peut-être une pièce bien ringarde parce que ça ne parlait visiblement pas des minorités (comme tous les spectacles dans le monde actuellement) Et puis, paf, ça m'a soudain fait tellement du bien de réfléchir à ce mystère (certes commun) : un homme une femme. Et la pièce a déployé sa splendeur, ses surprises... Soudaine beauté de l'éphémère...

Bonjour Yves-Noël, étonnant votre texte. Si vous êtes d'accord je vais le rendre visible.

No problem pour moi, mais méfiez-vous, l'ambiance est tellement à la langue de bois (dans les programmes, par exemple) que ce qui pourrait passer comme une revendication du main stream serait sans doute immédiatement mis de côté (pour plus tard). Mieux vaut sans doute passer entre les gouttes et ne pas faire remarquer que le sujet des minorités et de la discrimination positive— seul sujet convenable — n'est pas abordé. Néanmoins la pièce brille par son éternité (ce qui n'est pas contradictoire avec l'éphémère). Love

Dans cette pièce, je ne parle que de fragilité, de la rencontre de corps, de deux personnes, et de notre condition d'êtres incarnés, de chair, voués à la chute. Il est vrai que j'ai beaucoup hésité depuis hier de rendre visible votre texte en raison de la place considérable que vous donnez, dans le texte, à cette question du genre, en la mettant presque en contradiction avec la possibilité de produire une expérience physique et esthétique composée d'une femme et un homme. J'avais même envie de vous demander si je pouvais mettre, rendre visible, seulement une partie du texte (avec votre contrôle, bien sûr).

Eh bien, oui, ça me paraît mieux de ne pas insister là-dessus. Ça donne une lecture qui n'appartient pas à la pièce. Utiliser ce que vous voulez de ce que je vous dis...

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L 'Homme et l'araignée



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D eux remarques de mon idole


« L’idée d’associer la jeunesse et le théâtre à écrire, le théâtre à venir, me plaît. »

« Le théâtre qui délivrerait un message est une décadence. Le théâtre n’est pas un média, c’est une expérience du monde qui passe effectivement par cette chose élémentaire : parler, danser, chanter. Ça pourrait être le titre de tous les spectacles : Parler, danser, chanter. »

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