Monday, April 25, 2016

Ce matin, j’ai vu Fatima avec l’irrésistible Zita Hanrot, meilleur espoir féminin, bien mérité. Je la connais un peu. C'est la copine d'un acteur qui a travaillé avec moi. Le film est à l’eau de rose. C’est sans doute un bon téléfilm. Ou une chanson un peu développée. Mais tous les acteurs sont très beaux. Les portraits de femmes, très beaux. C’est ce qui différencie le cinéma français du théâtre français où les acteurs sont très laids (par réalisme dans les deux cas : le beau au cinéma et le laid au théâtre).

J e suis errant, je suis passif...


Je suis errant, je suis passif. Je suis allé au laboratoire d’analyse en traversant ce qui m’a paru tout Paris, le si triste Paris du tout centre, en démolition parfois, en ruine certainement, mais, pour mes analyses, il me fallait être à jeun douze heures, je ne l’étais que six, je retournerai demain matin. Je suis revenu à pied vers la grande bibliothèque, le quartier de Claude Régy — qui m’a appelé l’autre jour, je ne l’ai pas rappelé, j’avais envie de monter directement chez lui, je n’ai pas osé. Je suis entré chez Yamamoto, j’ai essayé des chapeaux magnifiques. Magnifiques ! Mais c’est trop cher. Yohji Yamamoto adore les chapeaux, il en fait de très beaux, d’éternels. Jeunes pour tout le siècle (le vingtième siècle). Pour Leonard Cohen. Ils me vont bien, depuis que je me suis coupé les cheveux. Et puis ma vieillesse, ma maladie… j’ai maintenant une tête à chapeau ! Je suis ressorti sans payer, je suis plus si con (comme quand j’étais jeune). Puis je me suis arrêté dans le nouveau restaurant des Halles décoré par Stark, très agréable, ils ont la wifi. Mais la nourriture est dégueulasse. Et j’ai mal au ventre. Je suis content en même temps de voir que j’ai plus mal au ventre en avalant de la nourriture nulle que de la bonne. Il y a une logique. Elle revient, la logique. Je préfère. J’en étais là, d’ailleurs, à penser dire aux gens : Ecoutez, buvez, fumez, mangez n’importe quoi, toute cette merde qui vous plaît, ces poisons — et, si vous l’êtes, au moins vous aurez raison d’être malade ! (et un espoir de ne plus l’être si vous supprimiez ces folies). Alain, il a fait le test pour les allergies  cachées, eh bien, ils lui ont trouvé… le riz ! Qu’est-ce que je vais devenir ? j’en mange tous les jours, du riz… il me dit. Bon, il ne va pas se remettre au gluten parce que, le gluten, c’est plié, même Manuel Valls fait un régime sans gluten (c’est vrai aussi que c’est celui qui a l’air le plus malade du gouvernement). Alain m'a donné l'adresse d'un énergéticien, je ne sais pas, qui lui fait beaucoup de bien (dans son malheur : c'est lui qui l'a envoyé faire le test des allergies). Paraît que c'est l'énergéticien d'Isabelle Adjani et de Catherine Deneuve. Alors, je vais y aller. Ça coûte un fric fou. Toute la subvention va y passer. On est vraiment plus trop fashion victims, mais medicine victims... La veille, j’étais aller au Bichat, rue Bichat, tenu par Augustin Legrand, même concept (de fast food) que le Stark, mais, au moins, c’est bio — et moins cher. La soupe de lentilles corail et le gâteau sans gluten ni lactose étaient bons, le bol entre les deux pas sublime ; la wifi (officielle) ne fonctionnait pas.

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L a Cave



T héâtre anglais


« Ce que je lui dis, ça n’a pas d’importance ?
— Non.
— Ça ne peut pas lui faire de mal ?
— Non.
— Je dois mentir ou lui dire la vérité ?
— Les deux. »

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J’aimerais écrire un livre qui s’appellerait : World Cruise

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Hello Nico ! Je viens de lire Une sorte d’Alaska à la bibliothèque. C’est très beau ! Pour prolonger ton dernier spectacle… Si tu as d’autres beaux textes comme ça à me faire lire, indique-moi, s’il te plaît. J’ai du temps. T’embrasse, Yvno

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L a Maladie est un refuge momentané


« J’ai dansé dans des espaces très étroits. Je me cognais sans cesse les orteils. Et le front. Comme Alice. »

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D evenir parisien


« Paris a toujours été cette ville lumière qui attire les gens, commente Thadée Klossowski, soit on s’y brûle, soit on devient parisien. »

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