(R erun)

Pedro Morais 

« Yves-Noël Genod. On dit qu'il invente une manière d’être en scène comme au monde, mais alors, ce monde là, il est celui de la réalité augmentée, des sensations inconnues, de la langue des plantes, de la vulgarité la plus subtile, des corps ensoleillés par le rire, la mélancolie et le désir insolent. Nous ne sommes peut-être pas à la hauteur de notre naïveté. C'est l'un des plus beaux spectacles vus récemment, Je m’occupe de vous personnellement au théâtre du Rond-Point à Paris. »

L a Loire est le fantôme du siècle

F aut-il être cultivé pour apprécier une œuvre d'art ?)

« Autrefois on n’avait pas besoin d’être cultivé. Si sur le tableau il y avait un lapin, on voyait un lapin, maintenant c’est vrai qu’il faut qu’on nous explique que le peintre et le sculpteur ont voulu faire un lapin. »

L acan, Mallarmé...

« L’homme et la femme sont les seuls animaux qui se parlent pendant l’acte sexuel. »

I l n’y a pas d’extériorité au monde

« Il n’y a pas d’extériorité au monde, mon travail est en tension, est en négociation avec la commande. Je suis incohérent, forcement, et mon travail dans cette exposition consiste à m’autoparasiter et à casser mon éventuel pouvoir. »

« Delacroix d’ailleurs ne déclarait-il pas : « ce qu’il y a de réel pour moi, ce sont ces illusions que je crée avec ma peinture ». »

« Le paysage, vaste terrain vague »